Pour La Cellule d’appui à la protection de l’enfance (Cape), représentant l’Etat du Sénégal, a signé le mardi 12 janvier dernier, avec l’association Partenariat pour le retrait et la réinsertion des enfants de la Rue (Parrer), une convention de partenariat de 23 millions de francs. Ceci pour assister le Parrer dans sa politique de prévention.
En sacrifiant à cet acte de haute portée humanitaire, la coordonnatrice de la Cape, Mme Ramatoulaye Ndao Diouf, a rappelé l’engagement du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, en faveur des enfants les plus vulnérables et marginalisés. Selon elle, par cette présente convention, l’Etat exprime toute sa volonté d’accompagner les actions du Parrer par la mise à disposition d’un financement public essentiellement destiné aux acteurs de terrain. Ramatoulaye Ndao Diouf a aussi rappelé les articles 4 et 5 de cette présente convention de partenariat (Cape-Parrer) qui stipulent, entre autres, les missions et obligations de la Cape envers le Parrer et parmi lesquelles « l’appui à l’élaboration d’une politique nationale de retrait et de réinsertion des enfants de la rue et la mobilisation de ressources pour un appui technique et financier à la mise en œuvre du plan d’action du Parrer ». Ce financement d’un montant de 23 millions de nos francs constitue la première génération de fonds publics destinés au financement des initiatives de retrait et de réinsertion des enfants de la rue.
Le président du conseil d’administration du Parrer, Cheikh Hamidou Kane, a déclaré que cette signature inaugure le démarrage effectif des actions concrètes attendues de tout le monde. Il a ajouté que le Parrer, entré dans sa phase active depuis la mise en place de sa direction exécutive (mars 2009) pilotée par Mme Mame Diarra Gaye, est en train de dérouler un plan d’action qui s’articule autour de la prévention (programme financé par le Japon à hauteur de 1.700.000 de dollars), le retrait et la réinsertion des enfants de la rue.
Cheikh Hamidou Kane a laissé entendre que les actions pilotes concernent 10 structures de base dont « Empire des Enfants », « Daraa de Malika » et « Centre Guindy » (qui ont d’ailleurs reçu le même jour un financement de 3,5 millions de francs. Les autres suivront après). « Cette opération de retrait et de réinsertion des enfants de la rue se limite d’abord à Dakar pour un test de six mois ».
Il a aussi révélé qu’il a été recensé 8.000 enfants de la rue à Dakar et 150 à 200.000 ailleurs dans les régions et localités de l’intérieur du pays « dont une bonne partie provient des pays de la sous-région ». Pour lui, le Parrer ne se soucie pas seulement de les faire sortir de Dakar « mais de penser à leur réinsertion. Et cette subvention de 50 millions dont nous venons de recevoir une 1ère tranche de 23 millions de francs permettra à une centaine de ces enfants d’en bénéficier ».
Babacar DIENG
Le Soleil
En sacrifiant à cet acte de haute portée humanitaire, la coordonnatrice de la Cape, Mme Ramatoulaye Ndao Diouf, a rappelé l’engagement du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, en faveur des enfants les plus vulnérables et marginalisés. Selon elle, par cette présente convention, l’Etat exprime toute sa volonté d’accompagner les actions du Parrer par la mise à disposition d’un financement public essentiellement destiné aux acteurs de terrain. Ramatoulaye Ndao Diouf a aussi rappelé les articles 4 et 5 de cette présente convention de partenariat (Cape-Parrer) qui stipulent, entre autres, les missions et obligations de la Cape envers le Parrer et parmi lesquelles « l’appui à l’élaboration d’une politique nationale de retrait et de réinsertion des enfants de la rue et la mobilisation de ressources pour un appui technique et financier à la mise en œuvre du plan d’action du Parrer ». Ce financement d’un montant de 23 millions de nos francs constitue la première génération de fonds publics destinés au financement des initiatives de retrait et de réinsertion des enfants de la rue.
Le président du conseil d’administration du Parrer, Cheikh Hamidou Kane, a déclaré que cette signature inaugure le démarrage effectif des actions concrètes attendues de tout le monde. Il a ajouté que le Parrer, entré dans sa phase active depuis la mise en place de sa direction exécutive (mars 2009) pilotée par Mme Mame Diarra Gaye, est en train de dérouler un plan d’action qui s’articule autour de la prévention (programme financé par le Japon à hauteur de 1.700.000 de dollars), le retrait et la réinsertion des enfants de la rue.
Cheikh Hamidou Kane a laissé entendre que les actions pilotes concernent 10 structures de base dont « Empire des Enfants », « Daraa de Malika » et « Centre Guindy » (qui ont d’ailleurs reçu le même jour un financement de 3,5 millions de francs. Les autres suivront après). « Cette opération de retrait et de réinsertion des enfants de la rue se limite d’abord à Dakar pour un test de six mois ».
Il a aussi révélé qu’il a été recensé 8.000 enfants de la rue à Dakar et 150 à 200.000 ailleurs dans les régions et localités de l’intérieur du pays « dont une bonne partie provient des pays de la sous-région ». Pour lui, le Parrer ne se soucie pas seulement de les faire sortir de Dakar « mais de penser à leur réinsertion. Et cette subvention de 50 millions dont nous venons de recevoir une 1ère tranche de 23 millions de francs permettra à une centaine de ces enfants d’en bénéficier ».
Babacar DIENG
Le Soleil