Le Fonds de développement social du gouvernement japonais a confié à la Banque mondiale un financement de 800 millions de francs Cfa, qui a été octroyé au Partenariat pour le retrait et la réinsertion des enfants de la rue (Parrer). Il s’agit de «financer les actions concrètes et innovantes susceptibles d’avoir un impact réel sur le développement». Comme l’a souligné le directeur des Opérations de la Banque mondiale, M. Madani Tall. Ce dernier va quitter, en juillet, le Sénégal, ou il a exercé pendant 4 ans.
Avec la volonté d’un groupe de Sénégalais représentant le secteur privé, les Ong, l’Etat et les partenaires au développement, le Parrer a été mis en place. C’est le résultat «d’un Conseil présidentiel réunissant plus de 200 acteurs comprenant les représentants de l’Etat, les partenaires au développement, mais aussi les leaders religieux, toutes obédiences confondues, des organisations non gouvernementales, le secteur privé, le monde artistique et culturel», a expliqué M. Tall. Ce Conseil présidentiel a dégagé les orientations stratégiques «en vue de rendre aux enfants de la rue une dignité fondée sur un retour dans leur famille ou leur insertion dans les circuits d’apprentissage». Ceci conformément aux trois objectifs du Parrer qui sont liés au traitement juridique de la question des enfants de la rue, à la communication et à la réalisation de projets concrets pour donner aux enfants défavorisés un cadre propice à leur épanouissement.
Pour mettre en place cette coalition, le bureau de la Banque mondiale au Sénégal, la Coopération française, ainsi que l’Unicef et d’autres partenaires ont consenti des efforts pour soutenir le processus qui a abouti à la création, en février 2007, du Parrer présidé par M. Cheikh Hamidou Kane.
«Estimés à plus de 800 mille», selon le ministre du Budget, Ibrahima Sar, les enfants de la rue sont soumis à l’exploitation économique, aux violences physiques aux sévices sexuels, exposés quotidiennement à la petite délinquance, voire à la criminalité. Mais pour M. Madani Tall, «c’est la société qui ferme les yeux ou qui se donne bonne conscience en jetant des pièces de monnaie dans les cébiles tendues aux coins des rues de Dakar, qui doit se secouer et prendre le problème à bras le corps sans complaisance».
En outre, des personnes précitées, la cérémonie de signature a enregistré la présence, du ministre Awa Ndiaye et l’ambassadeur du Japon, M. Takashi Saito.
Le Quotidien
Avec la volonté d’un groupe de Sénégalais représentant le secteur privé, les Ong, l’Etat et les partenaires au développement, le Parrer a été mis en place. C’est le résultat «d’un Conseil présidentiel réunissant plus de 200 acteurs comprenant les représentants de l’Etat, les partenaires au développement, mais aussi les leaders religieux, toutes obédiences confondues, des organisations non gouvernementales, le secteur privé, le monde artistique et culturel», a expliqué M. Tall. Ce Conseil présidentiel a dégagé les orientations stratégiques «en vue de rendre aux enfants de la rue une dignité fondée sur un retour dans leur famille ou leur insertion dans les circuits d’apprentissage». Ceci conformément aux trois objectifs du Parrer qui sont liés au traitement juridique de la question des enfants de la rue, à la communication et à la réalisation de projets concrets pour donner aux enfants défavorisés un cadre propice à leur épanouissement.
Pour mettre en place cette coalition, le bureau de la Banque mondiale au Sénégal, la Coopération française, ainsi que l’Unicef et d’autres partenaires ont consenti des efforts pour soutenir le processus qui a abouti à la création, en février 2007, du Parrer présidé par M. Cheikh Hamidou Kane.
«Estimés à plus de 800 mille», selon le ministre du Budget, Ibrahima Sar, les enfants de la rue sont soumis à l’exploitation économique, aux violences physiques aux sévices sexuels, exposés quotidiennement à la petite délinquance, voire à la criminalité. Mais pour M. Madani Tall, «c’est la société qui ferme les yeux ou qui se donne bonne conscience en jetant des pièces de monnaie dans les cébiles tendues aux coins des rues de Dakar, qui doit se secouer et prendre le problème à bras le corps sans complaisance».
En outre, des personnes précitées, la cérémonie de signature a enregistré la présence, du ministre Awa Ndiaye et l’ambassadeur du Japon, M. Takashi Saito.
Le Quotidien