Estimés à 6250.000 Frs, ces financements qui concernent un total de 25 projets, ont été en effet libérés dans le but de mieux parvenir à la fixation des maîtres coraniques itinérants dans leur localité d’origine afin de ne plus permettre le déplacement vers les cités urbaines en compagnie des enfants souvent utilisés dans la mendicité. C’est en effet un processus de veille scrupuleux sur la protection des droits de l’enfants que ces deux organisations sont d’entreprendre dans les départements de Nioro (Kaolack) et Kaffrine.
Après la mise en place de 46 comités de protection de l’enfant opérationnels dans les communautés rurales de Kayemor, Mabo, Ngayène, Diamagadio, Médina Sabakh et au Poste Keur Ayip sur la frontière gambienne, l’idée pour ces partenaires au développement est surtout de veiller sur le respect de la charte de lutte contre l’équation de la mendicité, élaborée par les populations elles mêmes qui en ont d’ailleurs fixé les règles du jeu.
Leur doter de moyens additionnels pour la prise en charge de l’essentiel de leurs besoins de survie en ce moment crucial de soudure dont la plupart des collectivités rurales est confrontée, répond cependant à une volonté et un engagement des partenaires de rééquilibrer la faiblesse des ressources, et venir à la rescousse d’un nombre de 126 familles en situation de précarité économique absolue et qui doivent aujourd’hui disposer de petites activités lucratives pouvant leur assurer une prise en charge de leurs progénitures dans le court, moyen et long terme. A travers sa ligne d’intervention, ce projet d’appui aux familles en situation de précarité concerne les communautés rurales de Diamagadio et Mabo dans la région de Kaffrine, de Ngayène Sabakh, Médina Sabakh et Kaymor pour la région de Kaolack.
Ainsi pour ces dernières localités citées, la commission itinérante de dotation procédera à la remise de sujets (vaches et brebis) au courant des prochains jours. Les parents en contre partie s’engageront à assurer l’entretien de ces animaux, mais aussi à ne plus confier leurs enfants aux maîtres coraniques intentionnés par la mendicité dans les villes. Ils seront à leur tour appuyés par les comités de protection des enfants qui tiennent la responsabilité de pérenniser ces projets et l’administration locale pour la mise en pratique des dispositions protocolaires.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien
Après la mise en place de 46 comités de protection de l’enfant opérationnels dans les communautés rurales de Kayemor, Mabo, Ngayène, Diamagadio, Médina Sabakh et au Poste Keur Ayip sur la frontière gambienne, l’idée pour ces partenaires au développement est surtout de veiller sur le respect de la charte de lutte contre l’équation de la mendicité, élaborée par les populations elles mêmes qui en ont d’ailleurs fixé les règles du jeu.
Leur doter de moyens additionnels pour la prise en charge de l’essentiel de leurs besoins de survie en ce moment crucial de soudure dont la plupart des collectivités rurales est confrontée, répond cependant à une volonté et un engagement des partenaires de rééquilibrer la faiblesse des ressources, et venir à la rescousse d’un nombre de 126 familles en situation de précarité économique absolue et qui doivent aujourd’hui disposer de petites activités lucratives pouvant leur assurer une prise en charge de leurs progénitures dans le court, moyen et long terme. A travers sa ligne d’intervention, ce projet d’appui aux familles en situation de précarité concerne les communautés rurales de Diamagadio et Mabo dans la région de Kaffrine, de Ngayène Sabakh, Médina Sabakh et Kaymor pour la région de Kaolack.
Ainsi pour ces dernières localités citées, la commission itinérante de dotation procédera à la remise de sujets (vaches et brebis) au courant des prochains jours. Les parents en contre partie s’engageront à assurer l’entretien de ces animaux, mais aussi à ne plus confier leurs enfants aux maîtres coraniques intentionnés par la mendicité dans les villes. Ils seront à leur tour appuyés par les comités de protection des enfants qui tiennent la responsabilité de pérenniser ces projets et l’administration locale pour la mise en pratique des dispositions protocolaires.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien