Le Centre de formation judiciaire de Dakar abrite, depuis avant-hier, un séminaire sur le thème : « Echanges d’expériences belgo-sénégalaises dans la problématique de la justice en charge des mineurs en danger ou en conflits ». Cette session de formation qui se veut être un cadre de partage d’expériences pour une meilleure application des lois et conventions relatives aux droits des enfants prend fin aujourd’hui.
Ce n’est pas la volonté politique qui fait défaut sur ce point. Il existe bel et bien des textes de lois relatifs aux droits des enfants. Mais la difficulté réside dans l’effectivité de leur application sur le terrain. Le séminaire ouvert au Centre de Formation judiciaire (Cfj) de Dakar sur le thème « Echanges d’expériences belgo-sénégalaises dans la problématique de la justice en charge des mineurs en danger ou en conflit avec la loi » a pour objectif de mieux outiller les magistrats et autres auditeurs de justice pour une meilleure prise en charge des droits des enfants dans les procédures judiciaires.
Co-animé par des experts belges et sénégalais, il se veut avant tout un cadre de formation et d’échanges d’expériences. Ouvrant les travaux, le directeur du Cfj a magnifié la Coopération belgo-sénégalaise avant de plaider pour un renforcement de la protection juridique des enfants au Sénégal. « La question de l’application de la loi doit être prise très au sérieux, car elle est très importante », a souligné Abdoulaye Ndiaye. Même avis, mais avec plus de détermination, de Stephan Dervio, représentant de la Délégation de la Communauté française de Belgique. Il soutient que la situation des enfants mérite une attention particulière. C’est pourquoi Stephan Dervio estime que la réflexion sur l’application des lois relatives aux droits des enfants ne doit pas se limiter aux simples Ong ou bonnes volontés, mais elle doit se mener au niveau institutionnel.
Le Sénégal, un exemple
« Le Sénégal est un exemple de la sous région et même de toute l’Afrique en matière de protection des enfants », a insisté quant à lui le Délégué de Walonie-Bruxelles qui avance qu’un meilleur respect des conventions internationales relatives aux droits des enfants nécessite la mise en commun d’un certain nombre d’expériences. Pour Ian Hopwood, représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), tout le monde doit se mettre autour de l’enfant.
« Je suis content de voir que dans ce séminaire, tous les acteurs sont impliqués », s’est réjoui M. Hopwood qui réitère son engagement à accompagner toutes les actions visant à promouvoir le respect des droits des enfants.
La même détermination est également notée chez Ramatoulaye Ndoye, conseillère du président de la République chargée de l’enfance et, par ailleurs, coordonnatrice du Programme d’appui à la réinsertion des enfants de la rue (Parer). « En mettant sur pied le Parer en 2007, le président Wade a démontré combien il est attaché à tout ce qui touche aux enfants », a indiqué Ramatoulaye Ndoye.
Quant à Birame Niang, directeur de Cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Justice, l’Etat du Sénégal est plus que jamais engagé dans la lutte pour le respect des droits de l’homme et des enfants en particulier. « Le gouvernement est conscient de la vulnérabilité et de la nécessité de protéger les enfants », a-t-il soutenu, rappelant à cet effet les nombreuses dispositions du Code pénal et du Code de la famille qui concernent les enfants. En plus des personnalités susmentionnées, on note également la présence à ce séminaire des éléments de la Gendarmerie, de la Police, des éducateurs sociaux, etc.
Le Soleil
Ce n’est pas la volonté politique qui fait défaut sur ce point. Il existe bel et bien des textes de lois relatifs aux droits des enfants. Mais la difficulté réside dans l’effectivité de leur application sur le terrain. Le séminaire ouvert au Centre de Formation judiciaire (Cfj) de Dakar sur le thème « Echanges d’expériences belgo-sénégalaises dans la problématique de la justice en charge des mineurs en danger ou en conflit avec la loi » a pour objectif de mieux outiller les magistrats et autres auditeurs de justice pour une meilleure prise en charge des droits des enfants dans les procédures judiciaires.
Co-animé par des experts belges et sénégalais, il se veut avant tout un cadre de formation et d’échanges d’expériences. Ouvrant les travaux, le directeur du Cfj a magnifié la Coopération belgo-sénégalaise avant de plaider pour un renforcement de la protection juridique des enfants au Sénégal. « La question de l’application de la loi doit être prise très au sérieux, car elle est très importante », a souligné Abdoulaye Ndiaye. Même avis, mais avec plus de détermination, de Stephan Dervio, représentant de la Délégation de la Communauté française de Belgique. Il soutient que la situation des enfants mérite une attention particulière. C’est pourquoi Stephan Dervio estime que la réflexion sur l’application des lois relatives aux droits des enfants ne doit pas se limiter aux simples Ong ou bonnes volontés, mais elle doit se mener au niveau institutionnel.
Le Sénégal, un exemple
« Le Sénégal est un exemple de la sous région et même de toute l’Afrique en matière de protection des enfants », a insisté quant à lui le Délégué de Walonie-Bruxelles qui avance qu’un meilleur respect des conventions internationales relatives aux droits des enfants nécessite la mise en commun d’un certain nombre d’expériences. Pour Ian Hopwood, représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), tout le monde doit se mettre autour de l’enfant.
« Je suis content de voir que dans ce séminaire, tous les acteurs sont impliqués », s’est réjoui M. Hopwood qui réitère son engagement à accompagner toutes les actions visant à promouvoir le respect des droits des enfants.
La même détermination est également notée chez Ramatoulaye Ndoye, conseillère du président de la République chargée de l’enfance et, par ailleurs, coordonnatrice du Programme d’appui à la réinsertion des enfants de la rue (Parer). « En mettant sur pied le Parer en 2007, le président Wade a démontré combien il est attaché à tout ce qui touche aux enfants », a indiqué Ramatoulaye Ndoye.
Quant à Birame Niang, directeur de Cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Justice, l’Etat du Sénégal est plus que jamais engagé dans la lutte pour le respect des droits de l’homme et des enfants en particulier. « Le gouvernement est conscient de la vulnérabilité et de la nécessité de protéger les enfants », a-t-il soutenu, rappelant à cet effet les nombreuses dispositions du Code pénal et du Code de la famille qui concernent les enfants. En plus des personnalités susmentionnées, on note également la présence à ce séminaire des éléments de la Gendarmerie, de la Police, des éducateurs sociaux, etc.
Le Soleil