Les nombreux échecs constatés par le passé, dans la prise en charge du développement de leur département, n’ont pas amené les femmes de Podor à baisser les bras. Au contraire, l’expérience servant à quelque chose, elles ont décidé de rebondir en mettant sur pied le réseau Femmes pour l’action solidaire et à l’entreprenariat de Podor. Forte de 25 000 membres, la nouvelle structure à vocation économique tient à booster le développement local par la mise en œuvre du savoir-faire de ses membres.
PODOR - Dans la dynamique d’une participation au développement de l’économie locale, les femmes du département de Podor ont pris sur elles de mettre sur pied une structure qui a pour vocation de prendre en charge leurs préoccupations. Aussi ont-elles créé le Réseau des femmes pour l’action solidaire et à l’entreprenariat de Podor (Fasep) qui compte déjà plus de vingt-cinq mille membres. Elles sont issues de toutes les collectivités locales du département et certaines d’entre elles sont même établies à l’étranger.
L’objectif visé, entre autres, par les membres dudit réseau est de défendre et, en même temps, de promouvoir les intérêts de ces différentes membres, tant au niveau national qu’international. La nouvelle structure à vocation économique entend aussi renforcer les capacités de ses membres dans les domaines de l’organisation, de la gestion associative de l’alphabétisation et de la formation technique. Sous la houlette de Moussa Oumar Sow qui a décidé de consacrer son mandat parlementaire au développement économique de son terroir, les femmes de Podor semblent décidées de prendre, dorénavant, leur destin en main. Selon le député libéral, le Fouta regorgeant d’énormes potentialités économiques par le biais de sa gent féminine, il revient aux élus et aux cadres d’encadrer cette dernière en vue de booster le développement du terroir.
La création du Réseau des femmes pour l’action solidaire et à l’entreprenariat de Podor découle d’un constat d’échec de nombre d’associations créées par le passé et qui devaient prendre en charge le développement économique du Fouta. Cette fois-ci, soutiennent les initiateurs, toutes les erreurs du passé seront évitées. Aussi le réseau Fasep entend-il consacrer toutes ses forces à la réalisation de projets de développement à la base. C’est ainsi qu’il compte favoriser l’acquisition d’équipements individuels ou collectifs propres à accompagner les femmes dans leurs activités de développement et aussi à les soulager dans leurs différents travaux.
Selon sa présidente, les femmes de Podor tiennent là une excellente opportunité de mettre en œuvre leurs compétences et leur savoir-faire. Tout en remerciant leur parrain, Moussa Sow, Mme Fatou Anne est d’avis qu’il ‘revient maintenant aux femmes de notre département de relever les défis et de se hisser au rang des amazones pour le développement du Sénégal’. Cela est d’autant plus possible, soutient-elle, que l’accès aux crédits constituait jusque-là une entrave à leur ardente volonté de contribuer à la promotion socio-économique de leur terroir.
De son côté, Moussa Oumar Sow explique sa démarche par sa seule volonté d’opérer une rupture dans la manière de prendre en charge le développement économique de son département. D’après lui, ‘le Fouta, malgré ses immenses potentialités économiques, est resté longtemps en retard, et il convient donc de prendre le taureau par les cornes et de s’unir autour de l’essentiel’. De l’avis du parrain de Fasep, la nouvelle structure reste une opportunité de développer un partenariat avec les différentes institutions et auprès des décideurs tant au niveau local, national, qu’international. Ce qui, à l’en croire, facilitera dorénavant une meilleure prise en compte du rôle de la femme dans les politiques et programmes de développement. Et tout ce travail, selon lui, entre dans le cadre de l’amélioration de la santé maternelle et infantile et de la lutte contre la pauvreté.
Wal Fadjri
PODOR - Dans la dynamique d’une participation au développement de l’économie locale, les femmes du département de Podor ont pris sur elles de mettre sur pied une structure qui a pour vocation de prendre en charge leurs préoccupations. Aussi ont-elles créé le Réseau des femmes pour l’action solidaire et à l’entreprenariat de Podor (Fasep) qui compte déjà plus de vingt-cinq mille membres. Elles sont issues de toutes les collectivités locales du département et certaines d’entre elles sont même établies à l’étranger.
L’objectif visé, entre autres, par les membres dudit réseau est de défendre et, en même temps, de promouvoir les intérêts de ces différentes membres, tant au niveau national qu’international. La nouvelle structure à vocation économique entend aussi renforcer les capacités de ses membres dans les domaines de l’organisation, de la gestion associative de l’alphabétisation et de la formation technique. Sous la houlette de Moussa Oumar Sow qui a décidé de consacrer son mandat parlementaire au développement économique de son terroir, les femmes de Podor semblent décidées de prendre, dorénavant, leur destin en main. Selon le député libéral, le Fouta regorgeant d’énormes potentialités économiques par le biais de sa gent féminine, il revient aux élus et aux cadres d’encadrer cette dernière en vue de booster le développement du terroir.
La création du Réseau des femmes pour l’action solidaire et à l’entreprenariat de Podor découle d’un constat d’échec de nombre d’associations créées par le passé et qui devaient prendre en charge le développement économique du Fouta. Cette fois-ci, soutiennent les initiateurs, toutes les erreurs du passé seront évitées. Aussi le réseau Fasep entend-il consacrer toutes ses forces à la réalisation de projets de développement à la base. C’est ainsi qu’il compte favoriser l’acquisition d’équipements individuels ou collectifs propres à accompagner les femmes dans leurs activités de développement et aussi à les soulager dans leurs différents travaux.
Selon sa présidente, les femmes de Podor tiennent là une excellente opportunité de mettre en œuvre leurs compétences et leur savoir-faire. Tout en remerciant leur parrain, Moussa Sow, Mme Fatou Anne est d’avis qu’il ‘revient maintenant aux femmes de notre département de relever les défis et de se hisser au rang des amazones pour le développement du Sénégal’. Cela est d’autant plus possible, soutient-elle, que l’accès aux crédits constituait jusque-là une entrave à leur ardente volonté de contribuer à la promotion socio-économique de leur terroir.
De son côté, Moussa Oumar Sow explique sa démarche par sa seule volonté d’opérer une rupture dans la manière de prendre en charge le développement économique de son département. D’après lui, ‘le Fouta, malgré ses immenses potentialités économiques, est resté longtemps en retard, et il convient donc de prendre le taureau par les cornes et de s’unir autour de l’essentiel’. De l’avis du parrain de Fasep, la nouvelle structure reste une opportunité de développer un partenariat avec les différentes institutions et auprès des décideurs tant au niveau local, national, qu’international. Ce qui, à l’en croire, facilitera dorénavant une meilleure prise en compte du rôle de la femme dans les politiques et programmes de développement. Et tout ce travail, selon lui, entre dans le cadre de l’amélioration de la santé maternelle et infantile et de la lutte contre la pauvreté.
Wal Fadjri