EXPRESS...Mame Bocar Lô, coordonnateur du Pnt : «Kaolack a de très bons indicateurs par rapport au Pnt»
Quelle est la pertinence du choix porté sur la région de Kaolack, pour la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose ?
Kaolack a été choisi par rapport au thème de cette année qui est une note qui rappelle l'action et l'engagement. Cette région s'est distinguée dans la lutte contre la tuberculose. On a tous les acteurs de la maladie qui sont très engagés. Il y a un bon réseau communautaire sur place et des religieux qui sont très actifs. Il y a aussi les politiques et même les administratifs. En plus, Kaolack a de très bons indicateurs par rapport à notre programme.
Dans votre programme vous mettez l'accent sur les tuberculeux, est-ce qu'il y a des mesures prises par rapport aux personnes vivant avec le Vih/Sida ?
Il y a un plan de gestion intégrée de cette co-infection que nous partageons avec nos collègues du Programme de lutte contre le Vih/Sida. Et c'est dans ce cadre-là que ces patients sont dépistés et pris en charge au niveau de nos deux programmes respectifs. Le Vih et la tuberculose forment une association meurtrière qui accélère leur progression. Elle constitue la plus fréquente des affections opportunistes au cours de l'infection à Vih. L'intégration de la lutte contre la tuberculose et la lutte contre le Vih est une priorité pour le ministère de la Santé et de la Prévention qui a mis en place un groupe de travail Tb/Vih, chargé de définir les axes stratégiques de mise en œuvre de cette intégration.
Mais les risques très élevés des usagers des transports en commun de contracter la maladie est source d'inquiétudes.
Ecoutez, je vous assure que nous sommes tous exposés. Ce n'est pas une maladie spécifique aux bus, contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent. Le germe qui donne la tuberculose est dans tous les endroits de confinement. S'il y a un rassemblement de personnes, il y a une promiscuité et le risque d'être contaminé est plus élevé s'il y a des malades là-bas. Donc, la tuberculose n'est pas spécifique aux moyens de transport. Même dans les bureaux, les gens sont exposés. C'est pourquoi, on demande à la population, de manière générale, d'aérer les salles, de laisser rentrer le soleil dans les chambres. Puisque le bacille de la tuberculose est très sensible au soleil et à l'aération.
Avec un déficit de communication au niveau du Pnt, comment comptez-vous gagner le pari de la mobilisation des populations ?
Il faut dire que nous avons, dans notre plan stratégique, des activités liées à la communication, que nous allons développer. C'est vrai que l'absence de moyens a toujours handicapé le Pnt dans ce domaine. Mais, avec l'aide des partenaires, il existe certains outils d'information, d'éducation et de communication et un programme de communication pour le changement de comportement dans les structures sanitaires. En plus de l'élaboration du plan de communication nationale en faveur du respect du traitement, d'une meilleure implication de la communauté et de la réduction de la stigmatisation.
Le Quotidien
Kaolack a été choisi par rapport au thème de cette année qui est une note qui rappelle l'action et l'engagement. Cette région s'est distinguée dans la lutte contre la tuberculose. On a tous les acteurs de la maladie qui sont très engagés. Il y a un bon réseau communautaire sur place et des religieux qui sont très actifs. Il y a aussi les politiques et même les administratifs. En plus, Kaolack a de très bons indicateurs par rapport à notre programme.
Dans votre programme vous mettez l'accent sur les tuberculeux, est-ce qu'il y a des mesures prises par rapport aux personnes vivant avec le Vih/Sida ?
Il y a un plan de gestion intégrée de cette co-infection que nous partageons avec nos collègues du Programme de lutte contre le Vih/Sida. Et c'est dans ce cadre-là que ces patients sont dépistés et pris en charge au niveau de nos deux programmes respectifs. Le Vih et la tuberculose forment une association meurtrière qui accélère leur progression. Elle constitue la plus fréquente des affections opportunistes au cours de l'infection à Vih. L'intégration de la lutte contre la tuberculose et la lutte contre le Vih est une priorité pour le ministère de la Santé et de la Prévention qui a mis en place un groupe de travail Tb/Vih, chargé de définir les axes stratégiques de mise en œuvre de cette intégration.
Mais les risques très élevés des usagers des transports en commun de contracter la maladie est source d'inquiétudes.
Ecoutez, je vous assure que nous sommes tous exposés. Ce n'est pas une maladie spécifique aux bus, contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent. Le germe qui donne la tuberculose est dans tous les endroits de confinement. S'il y a un rassemblement de personnes, il y a une promiscuité et le risque d'être contaminé est plus élevé s'il y a des malades là-bas. Donc, la tuberculose n'est pas spécifique aux moyens de transport. Même dans les bureaux, les gens sont exposés. C'est pourquoi, on demande à la population, de manière générale, d'aérer les salles, de laisser rentrer le soleil dans les chambres. Puisque le bacille de la tuberculose est très sensible au soleil et à l'aération.
Avec un déficit de communication au niveau du Pnt, comment comptez-vous gagner le pari de la mobilisation des populations ?
Il faut dire que nous avons, dans notre plan stratégique, des activités liées à la communication, que nous allons développer. C'est vrai que l'absence de moyens a toujours handicapé le Pnt dans ce domaine. Mais, avec l'aide des partenaires, il existe certains outils d'information, d'éducation et de communication et un programme de communication pour le changement de comportement dans les structures sanitaires. En plus de l'élaboration du plan de communication nationale en faveur du respect du traitement, d'une meilleure implication de la communauté et de la réduction de la stigmatisation.
Le Quotidien
