LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE A KAOLACK : Tradipraticiens et communicateurs traditionnels invités à s’impliquer
Les professionnels de la Santé du district sanitaire de Kaolack sont plus que jamais déterminés à intensifier la lutte contre la tuberculose. C’est dans cette mouvance qu’ils invitent les communicateurs traditionnels et les tradipraticiens à s’impliquer davantage dans la sensibilisation.
Le Dr Mame Coumba Diouf, médecin-chef du district de Kasnack, a souligné le caractère ô combien important qu’il convient d’accorder à la synergie entre les structures sanitaires et des catégories sociales très influentes dans la gestion de la tuberculose. Sans cette synergie, le programme de lutte déroulé dans la région de Kaolack n’atteindra pas les résultats escomptés. « Nous sommes à un taux de dépistage de seulement 49% de personnes atteintes, loin des objectifs de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) », a affirmé le Dr Mame Coumba Diouf.
En fait, les cas déclarés de tuberculose ne sont pas nombreux comparés à la réalité. Une situation que les services de la Santé assimilent peut-être à une méconnaissance des différentes formes de manifestation de la maladie, alors que, même si elle n’est pas alarmante, elle peut paraître aussi inquiétante du fait de sa progression et de la non-identification des malades. Sur des estimations de plus de 1.200 cas attendus à dépister, seuls 573 malades de tuberculose ont été reçus dans les différentes structures sanitaires de Kaolack en 2007, selon Ousseynou Ndour, superviseur du programme de lutte contre la maladie à la Région médicale. « Et dans ce nombre, 422 présentent des cas contagieux et 151 moins graves », a-t-il ajouté. Toutefois, il a tenu à préciser que la plupart des cas (361) sont suivis au district sanitaire de Kasnack.
La seule difficulté aujourd’hui réside dans le fait que certains malades ne veulent pas fréquenter les structures médicales pour se faire dépister et au besoin suivre le traitement qui sied. Il convient alors de remédier à cette situation et de rendre plus efficace la lutte contre la tuberculose, même si les services médicaux n’ont jamais baissé les bras.
Le Soleil
Le Dr Mame Coumba Diouf, médecin-chef du district de Kasnack, a souligné le caractère ô combien important qu’il convient d’accorder à la synergie entre les structures sanitaires et des catégories sociales très influentes dans la gestion de la tuberculose. Sans cette synergie, le programme de lutte déroulé dans la région de Kaolack n’atteindra pas les résultats escomptés. « Nous sommes à un taux de dépistage de seulement 49% de personnes atteintes, loin des objectifs de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) », a affirmé le Dr Mame Coumba Diouf.
En fait, les cas déclarés de tuberculose ne sont pas nombreux comparés à la réalité. Une situation que les services de la Santé assimilent peut-être à une méconnaissance des différentes formes de manifestation de la maladie, alors que, même si elle n’est pas alarmante, elle peut paraître aussi inquiétante du fait de sa progression et de la non-identification des malades. Sur des estimations de plus de 1.200 cas attendus à dépister, seuls 573 malades de tuberculose ont été reçus dans les différentes structures sanitaires de Kaolack en 2007, selon Ousseynou Ndour, superviseur du programme de lutte contre la maladie à la Région médicale. « Et dans ce nombre, 422 présentent des cas contagieux et 151 moins graves », a-t-il ajouté. Toutefois, il a tenu à préciser que la plupart des cas (361) sont suivis au district sanitaire de Kasnack.
La seule difficulté aujourd’hui réside dans le fait que certains malades ne veulent pas fréquenter les structures médicales pour se faire dépister et au besoin suivre le traitement qui sied. Il convient alors de remédier à cette situation et de rendre plus efficace la lutte contre la tuberculose, même si les services médicaux n’ont jamais baissé les bras.
Le Soleil
