Les indicateurs d’évolution de la tuberculose au niveau national, combinés à la disponibilité des médicaments, des intrants et des opportunités de financement, ont permis au programme de lutte contre la maladie d’être dans une ‘bonne dynamique d’atteinte des objectifs de 85 % qu’il s’est fixés d’ici quelques années’. ‘Aujourd’hui, avec un taux de guérison de 72 %, le programme de lutte est en bonne voie, même si des contraintes restent à lever pour l’amélioration des conditions de prise en charge’, a indiqué le coordonnateur du Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnt), le docteur Mame Bocar Lô, interrogé par l’Aps en marge de l’ouverture mardi d’un atelier sur un projet axé sur la maladie. ‘Dans l’ensemble du territoire national, les résultats restent encourageants avec toujours la région de Dakar qui enregistre 46 % des cas déclarés du fait de la forte concentration avec des densités de 7 000 habitants au km2, alors que, dans les autres régions, les densités sont faibles’, a expliqué le docteur Lô. Il a aussi donné l’exemple de Kaolack où les acquis restent ‘difficiles à maintenir’ alors que Diourbel enregistre de ‘bons résultats dans son ensemble en termes de dépistage et de taux de guérison’.
Ainsi, le projet Formation recherche action en santé (Foresa) en partenariat avec l’Université libre de Bruxelles, dans son volet unités politiques et programmes de santé dans les pays en développement, a voulu ‘étudier les différents aspects de la lutte contre la tuberculose’. Le projet a également l’objectif d’améliorer les résultats dans les districts sanitaires de Bambey, Diourbel, Foundiougne et Kaolack, selon son coordonnateur. C’est pourquoi, a dit le docteur Mame Bocar Lô, à trois mois de la fin du projet, le Programme national de lutte contre la tuberculose a voulu réunir les différents acteurs qui se sont investis dans ce projet pour comparer les indicateurs d’évolution dans ces districts avec les indicateurs dans les districts témoins et au niveau national.
Pourtant, malgré les bons points engrangés avec ‘de bons résultats’, le coordonnateur scientifique du projet, Etienne Mugisho, a annoncé la fin du projet qui était dans sa troisième phase d’exécution. ‘Il n’y aura pas de Foresa 4, parce que la ligne de crédit qui permettait au niveau de l’Union européenne de continuer a été clôturée. Par contre, une autre ligne a été ouverte au niveau de l’Ue qui va s’inscrire dans l’approche d’amélioration des indicateurs en santé publique’, a expliqué M. Mugisho. ‘En entrant par la lutte contre la tuberculose, le projet voulait renforcer les systèmes de santé en général, en mettant l’accent sur la prise en charge du patient’, a ajouté le coordonnateur scientifique.
(Aps)
Ainsi, le projet Formation recherche action en santé (Foresa) en partenariat avec l’Université libre de Bruxelles, dans son volet unités politiques et programmes de santé dans les pays en développement, a voulu ‘étudier les différents aspects de la lutte contre la tuberculose’. Le projet a également l’objectif d’améliorer les résultats dans les districts sanitaires de Bambey, Diourbel, Foundiougne et Kaolack, selon son coordonnateur. C’est pourquoi, a dit le docteur Mame Bocar Lô, à trois mois de la fin du projet, le Programme national de lutte contre la tuberculose a voulu réunir les différents acteurs qui se sont investis dans ce projet pour comparer les indicateurs d’évolution dans ces districts avec les indicateurs dans les districts témoins et au niveau national.
Pourtant, malgré les bons points engrangés avec ‘de bons résultats’, le coordonnateur scientifique du projet, Etienne Mugisho, a annoncé la fin du projet qui était dans sa troisième phase d’exécution. ‘Il n’y aura pas de Foresa 4, parce que la ligne de crédit qui permettait au niveau de l’Union européenne de continuer a été clôturée. Par contre, une autre ligne a été ouverte au niveau de l’Ue qui va s’inscrire dans l’approche d’amélioration des indicateurs en santé publique’, a expliqué M. Mugisho. ‘En entrant par la lutte contre la tuberculose, le projet voulait renforcer les systèmes de santé en général, en mettant l’accent sur la prise en charge du patient’, a ajouté le coordonnateur scientifique.
(Aps)