Prévu le 24 mars, la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose est célébrée ce matin et c’est la région de Kaolack qui abrite les manifestations. Face à la presse hier le nouveau coordinateur du Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnt) le Dr Mame Bocar Lô affiche ses ambitions, même si les moyens mis à disposition pour combattre la maladie sont limités.
Au Sénégal selon le rapport annuel de l’Organisation mondiale de la Santé, le nombre de cas de tuberculose attendus l’année dernière (2007) est de 12.100, soit 110 cas pour 100.000 habitants. Les populations les plus vulnérables à la maladie sont celles vivant dans la pauvreté, la promiscuité et la précarité, mais aussi et surtout les Personnes vivant avec le Vih, a indiqué le Coordinateur de Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnt), le Dr Mame Bocar Lô, dans sa présentation.
D’où l’importance de la création depuis quelques années du Pnt et qui s’est fixé plusieurs objectifs parmi lesquels le dépistage de 70% des cas attendus dans la population et la guérison de 85% des cas de tuberculose pulmonaire à frottis positifs. Au Sénégal, le taux de décès de la tuberculose tourne autour de 5 %, selon les révélations des acteurs de la Santé. Pour réduire ce taux, le Pnt a élaboré un plan stratégique de lutte contre la tuberculose (2007-2011) avec des stratégies conformes aux orientations internationales définies par le partenariat « Halte à la tuberculose ».
Malgré ces progrès, la tuberculose reste un problème de santé publique avec un taux de détection de 56% et celui de guérison de 70%. Le taux de perdus de vue s’est amélioré, il est passé de 18% en 2002 à 10% en 2007. Par contre, le Vih et la tuberculose forment une association meurtrière qui, de l’avis des responsables du Pnt, accélère leur progression. Ce type de tuberculose constitue la plus fréquente des affections opportunistes au cours de l’infection à Vih, ce qui fait que l’intégration de la lutte contre la tuberculose et le Vih doit occuper une place importante du Pnt. La tuberculose, rappelle-t-on, est une maladie bactérienne contagieuse due au bacille tuberculeux découvert le 24 mars 1882 par Robert Koch d’où le nom du bacille (Bacille de Koch). Elle se transmet d’homme à homme et peut atteindre n’importe quel tissu de l’organisme, mais seule la tuberculose pulmonaire à frottis positif est contagieuse, déclare le Dr Mame Bocar Lô. Il ajoute en informant que la transmission de la maladie se fait principalement par voie aérienne. Les signes suspects de tuberculose pulmonaire sont, entre autres, la fatigue, la perte de poids, la sueur nocturne, le sang dans les crachas. Mais il est aussi important de retenir que tout patient âgé de plus de 15 ans, qui présente une toux persistante de plus de deux semaines, est suspect de tuberculose et doit être orienté vers la structure sanitaire.
Le traitement de la tuberculose pulmonaire est gratuit et disponible dans toute l’étendue du territoire. Pour se prévenir de la tuberculose, il est conseillé d’aérer et ensoleiller les habitations, dépister précocement les cas suspects, traiter les patients jusqu’à la guérison, etc.
Eugène KALY
Le Soleil
Au Sénégal selon le rapport annuel de l’Organisation mondiale de la Santé, le nombre de cas de tuberculose attendus l’année dernière (2007) est de 12.100, soit 110 cas pour 100.000 habitants. Les populations les plus vulnérables à la maladie sont celles vivant dans la pauvreté, la promiscuité et la précarité, mais aussi et surtout les Personnes vivant avec le Vih, a indiqué le Coordinateur de Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnt), le Dr Mame Bocar Lô, dans sa présentation.
D’où l’importance de la création depuis quelques années du Pnt et qui s’est fixé plusieurs objectifs parmi lesquels le dépistage de 70% des cas attendus dans la population et la guérison de 85% des cas de tuberculose pulmonaire à frottis positifs. Au Sénégal, le taux de décès de la tuberculose tourne autour de 5 %, selon les révélations des acteurs de la Santé. Pour réduire ce taux, le Pnt a élaboré un plan stratégique de lutte contre la tuberculose (2007-2011) avec des stratégies conformes aux orientations internationales définies par le partenariat « Halte à la tuberculose ».
Malgré ces progrès, la tuberculose reste un problème de santé publique avec un taux de détection de 56% et celui de guérison de 70%. Le taux de perdus de vue s’est amélioré, il est passé de 18% en 2002 à 10% en 2007. Par contre, le Vih et la tuberculose forment une association meurtrière qui, de l’avis des responsables du Pnt, accélère leur progression. Ce type de tuberculose constitue la plus fréquente des affections opportunistes au cours de l’infection à Vih, ce qui fait que l’intégration de la lutte contre la tuberculose et le Vih doit occuper une place importante du Pnt. La tuberculose, rappelle-t-on, est une maladie bactérienne contagieuse due au bacille tuberculeux découvert le 24 mars 1882 par Robert Koch d’où le nom du bacille (Bacille de Koch). Elle se transmet d’homme à homme et peut atteindre n’importe quel tissu de l’organisme, mais seule la tuberculose pulmonaire à frottis positif est contagieuse, déclare le Dr Mame Bocar Lô. Il ajoute en informant que la transmission de la maladie se fait principalement par voie aérienne. Les signes suspects de tuberculose pulmonaire sont, entre autres, la fatigue, la perte de poids, la sueur nocturne, le sang dans les crachas. Mais il est aussi important de retenir que tout patient âgé de plus de 15 ans, qui présente une toux persistante de plus de deux semaines, est suspect de tuberculose et doit être orienté vers la structure sanitaire.
Le traitement de la tuberculose pulmonaire est gratuit et disponible dans toute l’étendue du territoire. Pour se prévenir de la tuberculose, il est conseillé d’aérer et ensoleiller les habitations, dépister précocement les cas suspects, traiter les patients jusqu’à la guérison, etc.
Eugène KALY
Le Soleil