LYON - Passer de la solidarité numérique aux projets. Tel est le message principal qui est sorti hier de la Conférence sur la solidarité numérique convoquée par Nicolas Sarkozy sur proposition de Me Wade. En effet, cinq ans après son lancement à Genève, le Fonds de solidarité numérique n’a pas rempli toutes ses promesses. ‘Il faut que cela marche’, a dit Me Wade qui a lancé ‘un appel à l’Union européenne pour rejoindre le Fonds de solidarité numérique comme la France’. Cependant, le président de la République du Sénégal croit davantage à une orientation vers les citoyens que vers des Etats aux systèmes juridiques parfois compliqués.
Le Fonds de solidarité numérique est destiné à réduire le gap numérique entre le Nord et le Sud. Et ‘les Africains demandent des choses concrètes’, ajoutera Abdoulaye Wade. Lequel s’est fait fort d’expliquer son idée : ‘On va collecter de l’argent pour acheter des ordinateurs, connecter des Africains et les former.’ Mais l’argent est au Nord. ‘Nous, nous avons des idées mais on n’a pas l’argent’, précisera Abdoulaye Wade qui reconnaît que ‘le Fonds de solidarité numérique a perdu 5 ans’.
Pour mieux promouvoir le Fonds de la solidarité numérique, Gérard Colomb, le maire de Lyon a déclaré à la presse ‘qu’un web de solidarité sera créé et il sera une sorte de Facebook de la solidarité numérique’. Par ailleurs, une journée de la solidarité numérique sera célébrée le 17 mai prochain. Cette journée est, selon M. Colomb, une ‘occasion de montrer sa solidarité sur le Net en rejoignant des parrains de prestige’. Il s’agit, dès lors, clarifie Alain Madelin, le Président du Fonds dont le siège est à Genève, ‘d’aller vers une Solidarité numérique des actions’. Des secteurs comme la santé et l’éducation pourront faire la grande révolution en Afrique à travers le développement des technologies de l’information et de communication. Pour le financement du Fonds de solidarité, l’initiative du 1 % dite ‘Principe de Genève ’ a été promue. A Doha, les promoteurs de la Solidarité numérique veulent ‘avoir un cadre juridique pour qu’on passe de la parole aux actions’, a martelé Alain Medelin. Ce dernier a souligné que la meilleure promotion de la solidarité numérique passera par le financement des projets concrets. La Journée mondiale de solidarité numérique servira aussi d’instrument pour mobiliser sur Internet avec le soutien de l’Union internationale des Télécommunications (Uit). Des artistes et autres personnalités s’engageront pour la réussite de la journée mondiale de la solidarité mondiale et une communauté des annonceurs, a révélé M. Madelin qui compte en outre profiter de la Coupe du monde qui aura lieu en 2010 en Afrique du Sud pour sensibiliser la Communauté internationale mais surtout la communauté des internautes.
Le Président Wade a souligné la nécessité de se rapprocher davantage des régions et des communautés locales pour éviter les difficultés liées à l’accessibilité des financements. Les régions et les communautés locales sont des acteurs concrets et le jumelage de lycées numériques ainsi que le ‘Projet de numérisation des archives de Tombouctou pour en faire un patrimoine universel’, sont assez éloquents, dira M. Jean-Jack Queyrane.
Il faudra corriger cette anomalie, le Fonds dispose de 2 millions et demi de francs suisses par an. Mais, la moitié est destinée à son fonctionnement. Une anomalie qui sera corrigée, a affirmé Alain Madelin qui dévoile sa politique : ‘Un fonds de plus, ce n’est pas facile mais demander des financements sur des projets concrets, là, tout change.’
El Hadji Gorgui Wade NDOYE, (continentpremier.com) (via wal fadjri)
Le Fonds de solidarité numérique est destiné à réduire le gap numérique entre le Nord et le Sud. Et ‘les Africains demandent des choses concrètes’, ajoutera Abdoulaye Wade. Lequel s’est fait fort d’expliquer son idée : ‘On va collecter de l’argent pour acheter des ordinateurs, connecter des Africains et les former.’ Mais l’argent est au Nord. ‘Nous, nous avons des idées mais on n’a pas l’argent’, précisera Abdoulaye Wade qui reconnaît que ‘le Fonds de solidarité numérique a perdu 5 ans’.
Pour mieux promouvoir le Fonds de la solidarité numérique, Gérard Colomb, le maire de Lyon a déclaré à la presse ‘qu’un web de solidarité sera créé et il sera une sorte de Facebook de la solidarité numérique’. Par ailleurs, une journée de la solidarité numérique sera célébrée le 17 mai prochain. Cette journée est, selon M. Colomb, une ‘occasion de montrer sa solidarité sur le Net en rejoignant des parrains de prestige’. Il s’agit, dès lors, clarifie Alain Madelin, le Président du Fonds dont le siège est à Genève, ‘d’aller vers une Solidarité numérique des actions’. Des secteurs comme la santé et l’éducation pourront faire la grande révolution en Afrique à travers le développement des technologies de l’information et de communication. Pour le financement du Fonds de solidarité, l’initiative du 1 % dite ‘Principe de Genève ’ a été promue. A Doha, les promoteurs de la Solidarité numérique veulent ‘avoir un cadre juridique pour qu’on passe de la parole aux actions’, a martelé Alain Medelin. Ce dernier a souligné que la meilleure promotion de la solidarité numérique passera par le financement des projets concrets. La Journée mondiale de solidarité numérique servira aussi d’instrument pour mobiliser sur Internet avec le soutien de l’Union internationale des Télécommunications (Uit). Des artistes et autres personnalités s’engageront pour la réussite de la journée mondiale de la solidarité mondiale et une communauté des annonceurs, a révélé M. Madelin qui compte en outre profiter de la Coupe du monde qui aura lieu en 2010 en Afrique du Sud pour sensibiliser la Communauté internationale mais surtout la communauté des internautes.
Le Président Wade a souligné la nécessité de se rapprocher davantage des régions et des communautés locales pour éviter les difficultés liées à l’accessibilité des financements. Les régions et les communautés locales sont des acteurs concrets et le jumelage de lycées numériques ainsi que le ‘Projet de numérisation des archives de Tombouctou pour en faire un patrimoine universel’, sont assez éloquents, dira M. Jean-Jack Queyrane.
Il faudra corriger cette anomalie, le Fonds dispose de 2 millions et demi de francs suisses par an. Mais, la moitié est destinée à son fonctionnement. Une anomalie qui sera corrigée, a affirmé Alain Madelin qui dévoile sa politique : ‘Un fonds de plus, ce n’est pas facile mais demander des financements sur des projets concrets, là, tout change.’
El Hadji Gorgui Wade NDOYE, (continentpremier.com) (via wal fadjri)