Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) profite du changement à la tête de l’Agence de régulation des télécommunications et de la poste (Artp), pour demander que soient accélérées enfin les procédures pour la mise en place du service universel des télécommunications, qui permettrait de «doter 320 Communautés rurales et 13 000 villages au Sénégal de services de téléphonie de base et le cas échéant de connectivité sur Internet pour aider à lutter contre la fracture numérique au Sénégal».
Le regroupement des entreprises sénégalaises des Tics rappelle que le Sénégal a été le premier pays de l’Uemoa à mettre en place, depuis 2001, un Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut). Ce fonds est alimenté par les contributions annuelles des opérateurs installés dans le pays, à hauteur de 3% de leurs chiffres d’affaires brutes, en sus de la contribution de l’Etat et des bailleurs de fonds. Cependant, note le communiqué de presse du Restic, «force est de constater que malgré ses atouts, notre pays n’est pas allé au delà du programme pilote de Matam, en dépit des fonds énormes mobilisés, des multiples consultations tenues avec les acteurs, partenaires et parties prenantes. Pendant ce temps, le Mali et le Burkina présentent des statistiques de pénétration de la téléphonie rurale plus honorables».
Le Restic invite par conséquent, le nouveau Directeur général de l’Artp qui est en même temps l’administrateur de ce fonds, «à prendre urgemment en charge le dossier Fdsut et définir avec les acteurs locaux dont le secteur privé national, un programme urgent et accéléré de mise en chantier de la téléphonie rurale dans notre pays». Le Rassemblement des entreprises du secteur technologique de l’information et de la communication demande au nouveau Directeur général de l’Artp de «se pencher personnellement sur le dossier du service universel après les retards notables dans la mise en œuvre et l’exécution de ce vaste chantier».
Le Restic part sur la base que l’accès aux Tic et à leurs applications en milieu rural va augmenter l’attractivité de l’investissement dans les Communautés rurales et les villages, et participe à une politique d’aménagement du territoire cohérente. D’après les éclairages du communiqué, c’est le cabinent Mc Kinsey qui a produit une étude complète et précise sur la mise en œuvre du service public de téléphonie et le Maroc, très avancé dans le domaine, a été choisi comme benchmark. Les entreprises membres du secteur des Tics ont anticipé les chantiers du service universel en nouant des partenariats et des joint-ventures en Europe et en Amérique du Nord, dans l’espoir de doter le pays des meilleurs choix technologiques dans le domaine. La mise en œuvre du service universel est pour eux, un moyen d’accroître les chiffres d’affaires pour les entreprises locales, qui arrivent difficilement à concurrencer les équipementiers européens, américains et même asiatiques, qui continuent de capter plus de 75% des investissements d’infrastructures et de maintenance dans le secteur des Telecom au Sénégal.
Le Quotidien
Le regroupement des entreprises sénégalaises des Tics rappelle que le Sénégal a été le premier pays de l’Uemoa à mettre en place, depuis 2001, un Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut). Ce fonds est alimenté par les contributions annuelles des opérateurs installés dans le pays, à hauteur de 3% de leurs chiffres d’affaires brutes, en sus de la contribution de l’Etat et des bailleurs de fonds. Cependant, note le communiqué de presse du Restic, «force est de constater que malgré ses atouts, notre pays n’est pas allé au delà du programme pilote de Matam, en dépit des fonds énormes mobilisés, des multiples consultations tenues avec les acteurs, partenaires et parties prenantes. Pendant ce temps, le Mali et le Burkina présentent des statistiques de pénétration de la téléphonie rurale plus honorables».
Le Restic invite par conséquent, le nouveau Directeur général de l’Artp qui est en même temps l’administrateur de ce fonds, «à prendre urgemment en charge le dossier Fdsut et définir avec les acteurs locaux dont le secteur privé national, un programme urgent et accéléré de mise en chantier de la téléphonie rurale dans notre pays». Le Rassemblement des entreprises du secteur technologique de l’information et de la communication demande au nouveau Directeur général de l’Artp de «se pencher personnellement sur le dossier du service universel après les retards notables dans la mise en œuvre et l’exécution de ce vaste chantier».
Le Restic part sur la base que l’accès aux Tic et à leurs applications en milieu rural va augmenter l’attractivité de l’investissement dans les Communautés rurales et les villages, et participe à une politique d’aménagement du territoire cohérente. D’après les éclairages du communiqué, c’est le cabinent Mc Kinsey qui a produit une étude complète et précise sur la mise en œuvre du service public de téléphonie et le Maroc, très avancé dans le domaine, a été choisi comme benchmark. Les entreprises membres du secteur des Tics ont anticipé les chantiers du service universel en nouant des partenariats et des joint-ventures en Europe et en Amérique du Nord, dans l’espoir de doter le pays des meilleurs choix technologiques dans le domaine. La mise en œuvre du service universel est pour eux, un moyen d’accroître les chiffres d’affaires pour les entreprises locales, qui arrivent difficilement à concurrencer les équipementiers européens, américains et même asiatiques, qui continuent de capter plus de 75% des investissements d’infrastructures et de maintenance dans le secteur des Telecom au Sénégal.
Le Quotidien