INTEGRATION DU GENRE DANS LES INTERVENTIONS DE DEV ELOPPEMENT Les membres de la cellule genre outillés
Dans le cadre de la promotion de la dimension genre, le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, à travers la Direction de l’Equité et de l’Egalité de Genre (Deeg), organise, du 19 au 23 mai, un atelier de renforcement des membres de la cellule genre dudit ministère. Une session qui va permettre aux participants d’avoir une compréhension claire de la pertinence de l’intégration du genre dans les interventions de développement.
Les conditions de vie des femmes, les relations de pouvoir entre les hommes et les femmes et le respect des droits humains, notamment celui des femmes, sont autant de questions qui suscitent un intérêt particulier de la part de l’Etat du Sénégal, à l’instar de la communauté internationale. La bonne compréhension du cadre conceptuel et de l’évolution de l’approche genre est une condition préalable pour la mise en œuvre des stratégies y afférentes. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’Atelier de 5 jours, organisé par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, à travers la Direction de l’Equité et de l’Egalité de Genre (Deeg). La session qui a démarré hier lundi, jusqu’au 23 mai, a pour objectif de permettre aux participants d’avoir une compréhension claire de la pertinence de l’intégration du genre dans les interventions de développement.
Le Directeur de Cabinet dudit ministère, Abdoulaye Noba, venu présider la cérémonie d’ouverture de l’atelier de renforcement, a indiqué que le département «a très tôt retenu l’intégration du genre comme stratégie d’intervention pour la prise en compte effective des besoins différenciés des femmes et de hommes en termes de conditions de vie, de situation et de position sociales».
A l’en croire, les quelques résultats notés lors de l’évaluation du 2ème Plan d’Action National de la Femme, constituent des forces de changement qui ont permis d’opérer un bouleversement tendant à l’adoption de nouveaux paradigmes. Il a ainsi estimé que, par rapport aux missions du ministère, en matière de promotion du genre, «il est question, à travers cet atelier, de renforcer les capacités des différents membres».
Poursuivant, il a indiqué que la session va permettre de mieux imprégner et outiller les membres par rapport à certains concepts ou certaines notions qui depuis quelques années, constituent un levier pour l’ascension des femmes au pouvoir à travers le monde. «La bonne compréhension du cadre conceptuel et de l’évolution de l’approche genre est une condition préalable pour la mise en œuvre des stratégies y afférentes», a-t-il déclaré.
Même son de cloche pour Absa Wade Ngom, Directrice de l’Equité et de l’Egalité de Genre, qui a estimé que le Sénégal est entrain de faire des avancées dans le domaine de la promotion de l’équité et de l’égalité de genre, à travers beaucoup d’actes. Elle a indiqué que les femmes sont de plus en plus prises en compte dans les politiques et réflexions gouvernementales. Elle a en outre inscrit la session de renforcement de capacité dans la logique d’outiller les membres de la cellule genre du ministère «pour leur permettre de prendre davantage en compte le besoin différencié des hommes et des femmes dans les interventions dans leurs secteurs respectifs».
Durant ces 5 jours de formation, les membres de la cellule vont être entretenus, par une spécialiste en Genre, sur l’importance de la Stratégie Nationale pour l’Equité et l’Egalité de Genre (Sneeg). Ainsi, la Sneeg va être mise en exergue comme document de base, mais aussi de référence concernant les questions de genre depuis son adoption en octobre 2006.
Pour rappel, la cellule genre, mise en place par la ministre Anta Sarr, en novembre dernier, a pour mission de veiller à l’intégration du genre dans les activités de la structure du ministère et à sa prise en compte dans les politiques, programmes, projets de développement et budgets. Elle est responsable de la mise en œuvre du plan d’institutionnalisation du genre.
Jean Michel DIATTA
Sud Quotidien
Les conditions de vie des femmes, les relations de pouvoir entre les hommes et les femmes et le respect des droits humains, notamment celui des femmes, sont autant de questions qui suscitent un intérêt particulier de la part de l’Etat du Sénégal, à l’instar de la communauté internationale. La bonne compréhension du cadre conceptuel et de l’évolution de l’approche genre est une condition préalable pour la mise en œuvre des stratégies y afférentes. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’Atelier de 5 jours, organisé par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, à travers la Direction de l’Equité et de l’Egalité de Genre (Deeg). La session qui a démarré hier lundi, jusqu’au 23 mai, a pour objectif de permettre aux participants d’avoir une compréhension claire de la pertinence de l’intégration du genre dans les interventions de développement.
Le Directeur de Cabinet dudit ministère, Abdoulaye Noba, venu présider la cérémonie d’ouverture de l’atelier de renforcement, a indiqué que le département «a très tôt retenu l’intégration du genre comme stratégie d’intervention pour la prise en compte effective des besoins différenciés des femmes et de hommes en termes de conditions de vie, de situation et de position sociales».
A l’en croire, les quelques résultats notés lors de l’évaluation du 2ème Plan d’Action National de la Femme, constituent des forces de changement qui ont permis d’opérer un bouleversement tendant à l’adoption de nouveaux paradigmes. Il a ainsi estimé que, par rapport aux missions du ministère, en matière de promotion du genre, «il est question, à travers cet atelier, de renforcer les capacités des différents membres».
Poursuivant, il a indiqué que la session va permettre de mieux imprégner et outiller les membres par rapport à certains concepts ou certaines notions qui depuis quelques années, constituent un levier pour l’ascension des femmes au pouvoir à travers le monde. «La bonne compréhension du cadre conceptuel et de l’évolution de l’approche genre est une condition préalable pour la mise en œuvre des stratégies y afférentes», a-t-il déclaré.
Même son de cloche pour Absa Wade Ngom, Directrice de l’Equité et de l’Egalité de Genre, qui a estimé que le Sénégal est entrain de faire des avancées dans le domaine de la promotion de l’équité et de l’égalité de genre, à travers beaucoup d’actes. Elle a indiqué que les femmes sont de plus en plus prises en compte dans les politiques et réflexions gouvernementales. Elle a en outre inscrit la session de renforcement de capacité dans la logique d’outiller les membres de la cellule genre du ministère «pour leur permettre de prendre davantage en compte le besoin différencié des hommes et des femmes dans les interventions dans leurs secteurs respectifs».
Durant ces 5 jours de formation, les membres de la cellule vont être entretenus, par une spécialiste en Genre, sur l’importance de la Stratégie Nationale pour l’Equité et l’Egalité de Genre (Sneeg). Ainsi, la Sneeg va être mise en exergue comme document de base, mais aussi de référence concernant les questions de genre depuis son adoption en octobre 2006.
Pour rappel, la cellule genre, mise en place par la ministre Anta Sarr, en novembre dernier, a pour mission de veiller à l’intégration du genre dans les activités de la structure du ministère et à sa prise en compte dans les politiques, programmes, projets de développement et budgets. Elle est responsable de la mise en œuvre du plan d’institutionnalisation du genre.
Jean Michel DIATTA
Sud Quotidien
