Malgré leur dynamisme reconnu, les femmes entrepreneurs ont toujours peiné dans le management de leurs affaires. Une lacune que le ministère de la Famille et de l’Entrepreunariat féminin entend combler. Désormais, toute bénéficiaire de financement devra, au préalable, être formée en conséquence.
Doter les femmes entrepreneurs sénégalaises d’une bonne formation managériale avant de les financer, telle est la nouvelle démarche entreprise par le ministère de la Famille et de l’Entrepreunariat féminin qui a lancé, hier, cette nouvelle stratégie. Une démarche qui, selon le ministre de tutelle, Awa Ndiaye, s’articule autour d’un nouveau partenariat public-privé, qu’elle veut pérenne, à travers la signature d’accords dans ce sens.
Ainsi, renseigne-t-elle, les programmes et modules de formation, adaptés aux besoins spécifiques des femmes, mais aussi du patronat, seront élaborés par le ministère en rapport avec les organisations patronales. ‘Un programme concerté et cohérent, basé sur les besoins spécifiques des femmes sera ainsi le guide des thèmes de formations ciblés qui s’appuiera aussi sur les priorité du monde de l’emploi et du patronat’, précise Mme Ndiaye pour qui, les femmes optent de plus en plus pour l’entrepreunariat, ce face à la nécessité de s’adapter à l’économie de marché et à la globalisation.
Et de son avis, c’est là une démarche de rupture par le développement d’une méthodologie de prise en compte systématique des préoccupations des femmes mettant l’accent sur la synergie et la complémentarité d’actions.
De ce point de vue, l’instauration d’un partenariat dynamique et opérationnel est incontournable pour espérer des femmes entrepreneurs un sérieux investissement, à l’instar des grands professionnels, des marchés d’envergure aux plans national et mondial.
Pour le Premier ministre qui présidait la cérémonie d’ouverture, les pouvoirs publics ne peuvent que se réjouir d’une telle initiative qui épouse déjà les préoccupations du chef de l’Etat en matière de promotion féminine. Selon le chef du gouvernement, la maîtrise de ces rudiments, tout comme la familiarisation avec les arcanes de la gestion de projets, participent ainsi à la sécurisation des fonds publics investis dans ce secteur.
Toujours dans son speech, le ministre de la Famille a reconnu le rôle de plus en plus prépondérant des femmes dans l’entrepreunariat, avec, hélas, de nombreuses contraintes au nombre desquelles l’absence de qualification managériale figure en bonne place.
De tels handicaps, d’après elle, influent sur l’accès aux services financiers, aux ressources et moyens de production, et gênent, par ailleurs, leur insertion dans le secteur privé.
C’est fort de ce constat que le ministère entend apporter la réponse adéquate par rapport à l’accès au financement, à la pérennisation de leurs activités entrepreunariales, révèle-t-elle.
Ce qui, d’après le ministre, participe à la construction d’un Sénégal émergent au regard du rôle prépondérant que la frange féminine joue dans le processus de développement économique du pays.
Walf Fadjri
Doter les femmes entrepreneurs sénégalaises d’une bonne formation managériale avant de les financer, telle est la nouvelle démarche entreprise par le ministère de la Famille et de l’Entrepreunariat féminin qui a lancé, hier, cette nouvelle stratégie. Une démarche qui, selon le ministre de tutelle, Awa Ndiaye, s’articule autour d’un nouveau partenariat public-privé, qu’elle veut pérenne, à travers la signature d’accords dans ce sens.
Ainsi, renseigne-t-elle, les programmes et modules de formation, adaptés aux besoins spécifiques des femmes, mais aussi du patronat, seront élaborés par le ministère en rapport avec les organisations patronales. ‘Un programme concerté et cohérent, basé sur les besoins spécifiques des femmes sera ainsi le guide des thèmes de formations ciblés qui s’appuiera aussi sur les priorité du monde de l’emploi et du patronat’, précise Mme Ndiaye pour qui, les femmes optent de plus en plus pour l’entrepreunariat, ce face à la nécessité de s’adapter à l’économie de marché et à la globalisation.
Et de son avis, c’est là une démarche de rupture par le développement d’une méthodologie de prise en compte systématique des préoccupations des femmes mettant l’accent sur la synergie et la complémentarité d’actions.
De ce point de vue, l’instauration d’un partenariat dynamique et opérationnel est incontournable pour espérer des femmes entrepreneurs un sérieux investissement, à l’instar des grands professionnels, des marchés d’envergure aux plans national et mondial.
Pour le Premier ministre qui présidait la cérémonie d’ouverture, les pouvoirs publics ne peuvent que se réjouir d’une telle initiative qui épouse déjà les préoccupations du chef de l’Etat en matière de promotion féminine. Selon le chef du gouvernement, la maîtrise de ces rudiments, tout comme la familiarisation avec les arcanes de la gestion de projets, participent ainsi à la sécurisation des fonds publics investis dans ce secteur.
Toujours dans son speech, le ministre de la Famille a reconnu le rôle de plus en plus prépondérant des femmes dans l’entrepreunariat, avec, hélas, de nombreuses contraintes au nombre desquelles l’absence de qualification managériale figure en bonne place.
De tels handicaps, d’après elle, influent sur l’accès aux services financiers, aux ressources et moyens de production, et gênent, par ailleurs, leur insertion dans le secteur privé.
C’est fort de ce constat que le ministère entend apporter la réponse adéquate par rapport à l’accès au financement, à la pérennisation de leurs activités entrepreunariales, révèle-t-elle.
Ce qui, d’après le ministre, participe à la construction d’un Sénégal émergent au regard du rôle prépondérant que la frange féminine joue dans le processus de développement économique du pays.
Walf Fadjri