La migration est devenue un phénomène réel en Afrique. Ceci est dû aux conflits et à la pauvreté, car la majeure partie des migrants est à la recherche de profits. Ce phénomène se féminise de plus en plus. Et la tendance montre que les femmes migrantes, jouent un rôle important dans la lutte contre la pauvreté, en investissant dans leurs pays d'origine, d'où le thème du forum, « création de partenariats entre les femmes africaines et la diaspora pour le développement de l'Afrique », afin d'aider les femmes à se préparer avant de migrer ; et les politiques à s'approprier ce phénomène pour assurer un développement et une paix durables en Afrique.
La migration se féminise de plus en plus dans le monde, et les 50 millions sur 185 millions sont issus de l'Afrique. Elle peut donc constituer une source de développement durable pour l'Afrique, selon Mme Bineta Diop, directrice exécutive de l'Ong Femmes Africa Solidarité. C'est dans ce cadre que l'Ong, dans l'organisation de sa deuxième édition, a choisi comme thème « création de partenariats entre les femmes africaines de la diaspora pour le développement de l'Afrique », pour montrer les aspects positifs de ces migrations, et pousser les pays d'accueil et d'origine à mettre en place des politiques pour bénéficier de ces avantages. Il s'agira donc de montrer que la femme migrante peut assurer le développement et la paix durable en Afrique. Ainsi, les pays africains doivent élaborer des politiques pour s'approprier cette migration qui s'intensifie et se féminise. La question de l'égalité des genres doit être prise en compte par les politiques pour lutter contre la pauvreté et installer une paix durable, selon Mme Gisèle Mandaïla, secrétaire d'Etat à la Famille et aux handicapés de Belgique. Selon elle toujours, le forum constitue un cadre d'échanges de l'Afrique et sa diaspora pour diagnostiquer les maux de ce continent. Elle ajoutera que l'immigration choisie a un « double désavantage », car il vide non seulement l'Afrique de ces élites, mais aussi, ne peut pas empêcher le drame de l'immigration clandestine. Pour la première dame du Sierra Leonne, Mme Sia Nyama Koroma, la migration féminine est due au manque de travail, à l'abandon des maris, à la violence, aux conditions de travail très dures entre autres. La première dame du Sénégal, Mme Viviane Wade, qui présidait la cérémonie, appelle à la création d'une stratégie pour que les « cerveaux » qui veulent émigrer prennent le temps de « rembourser les frais que l'Etat a engagés pour leur formation ». Elle ajoutera que les femmes doivent être sensibilisées, pour qu'elles se dirigent vers d'autres activités génératrices au lieu de se lancer dans les migrations qui comportent beaucoup de difficultés. «Les femmes migrantes sont prédestinées à des travaux subalternes, à l'exploitation, aux violences physiques, psychologiques et sexuelles », précise-t-elle. Le nombre de femmes doit augmenter dans les hautes instances de décisions, selon Mme Ndioro Ndiaye, directrice générale adjointe de l'organisation internationale pour les migrations (Oim). Pour elle, la femme est souvent victime où qu'elle soit. Donc, il s'agira de rendre positive ces migrations des femmes, en leur octroyant une formation et en faisant respecter la résolution sur le droit des travailleurs migrants, pour que les pays d'accueil et ceux d'origine puissent en bénéficier. La migration doit être choisie positivement. « On doit se préparer, savoir ce qu'on veut, ce que l'on cherche, et où l'on va », martèle-t-elle. Ainsi, la maîtrise des lois et règlements du pays d'accueil, est plus que nécessaire
L'Office
La migration se féminise de plus en plus dans le monde, et les 50 millions sur 185 millions sont issus de l'Afrique. Elle peut donc constituer une source de développement durable pour l'Afrique, selon Mme Bineta Diop, directrice exécutive de l'Ong Femmes Africa Solidarité. C'est dans ce cadre que l'Ong, dans l'organisation de sa deuxième édition, a choisi comme thème « création de partenariats entre les femmes africaines de la diaspora pour le développement de l'Afrique », pour montrer les aspects positifs de ces migrations, et pousser les pays d'accueil et d'origine à mettre en place des politiques pour bénéficier de ces avantages. Il s'agira donc de montrer que la femme migrante peut assurer le développement et la paix durable en Afrique. Ainsi, les pays africains doivent élaborer des politiques pour s'approprier cette migration qui s'intensifie et se féminise. La question de l'égalité des genres doit être prise en compte par les politiques pour lutter contre la pauvreté et installer une paix durable, selon Mme Gisèle Mandaïla, secrétaire d'Etat à la Famille et aux handicapés de Belgique. Selon elle toujours, le forum constitue un cadre d'échanges de l'Afrique et sa diaspora pour diagnostiquer les maux de ce continent. Elle ajoutera que l'immigration choisie a un « double désavantage », car il vide non seulement l'Afrique de ces élites, mais aussi, ne peut pas empêcher le drame de l'immigration clandestine. Pour la première dame du Sierra Leonne, Mme Sia Nyama Koroma, la migration féminine est due au manque de travail, à l'abandon des maris, à la violence, aux conditions de travail très dures entre autres. La première dame du Sénégal, Mme Viviane Wade, qui présidait la cérémonie, appelle à la création d'une stratégie pour que les « cerveaux » qui veulent émigrer prennent le temps de « rembourser les frais que l'Etat a engagés pour leur formation ». Elle ajoutera que les femmes doivent être sensibilisées, pour qu'elles se dirigent vers d'autres activités génératrices au lieu de se lancer dans les migrations qui comportent beaucoup de difficultés. «Les femmes migrantes sont prédestinées à des travaux subalternes, à l'exploitation, aux violences physiques, psychologiques et sexuelles », précise-t-elle. Le nombre de femmes doit augmenter dans les hautes instances de décisions, selon Mme Ndioro Ndiaye, directrice générale adjointe de l'organisation internationale pour les migrations (Oim). Pour elle, la femme est souvent victime où qu'elle soit. Donc, il s'agira de rendre positive ces migrations des femmes, en leur octroyant une formation et en faisant respecter la résolution sur le droit des travailleurs migrants, pour que les pays d'accueil et ceux d'origine puissent en bénéficier. La migration doit être choisie positivement. « On doit se préparer, savoir ce qu'on veut, ce que l'on cherche, et où l'on va », martèle-t-elle. Ainsi, la maîtrise des lois et règlements du pays d'accueil, est plus que nécessaire
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