Dakar, 13 oct (APS) - L’Afrique au sud du Sahara enregistre l'Indice global de la faim (GHI, en anglais) de 18,2 – soit l’indice le plus élevé –, suivie de près par l’Asie du Sud avec une note de 18,1, souligne l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) qui a publié lundi un état des lieux de la faim dans le monde.
''En 1990, la région affichait un GHI nettement inférieur à celui de l’Asie du Sud, mais elle a depuis accompli moins de progrès. De 1990 à 1995, le GHI de l’Afrique au sud du Sahara a très faiblement augmenté, puis légèrement diminué jusqu’en 2000, avant de décliner plus rapidement de plus de 6 points’’, indique l’IFPRI sur son site.
''Malgré certains progrès, la plupart des pays de l’Afrique au sud du Sahara contiennent des points névralgiques où la faim reste importante’’, souligne l’étude relevant que dix des 14 pays comptant '’un GHI+alarmant+ se trouvent en Afrique au sud du Sahara, et deux pays comptant un GHI +extrêmement alarmant+ – le Burundi et l’Érythrée – sont également situés en Afrique’’.
Selon l’IFPRI, ‘’le Burundi, l’Érythrée et les Comores comptent la plus forte proportion de population sous-alimentée, à savoir plus de 60 % de la population’’ alors que l’Angola, le Tchad et la Sierra Leone ‘’affichent le plus fort taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, qui varie de 15 à plus de 18 %’’.
L’Angola, le Tchad, le Ghana, le Malawi, le Niger et le Rwanda ''sont les pays de l’Afrique au sud du Sahara qui ont connu les plus importantes améliorations du GHI en valeur absolue depuis 1990’’.
Seul le Ghana compte parmi les 10 pays en développement qui ont le plus amélioré leur GHI entre 2014 et 1990, révèle l’étude, soulignant que dans ce pays, ‘l’insuffisance pondérale et la mortalité infantile ont été réduites de plus de 40 %, et la proportion de personnes sous-alimentées est passée de 44 % en 1990-1992 à moins de 5 % en 2011-2013’’.
Le rapport de l’Indice de la faim dans le monde 2014 – neuvième édition – propose une mesure multidimensionnelle de la faim au niveau national, régional et mondial. Le GHI 2014 montre les progrès effectués en matière de réduction de la faim depuis 1990, mais des efforts restent à faire, le niveau de la faim restant alarmant voire extrêmement alarmant dans 16 pays.
En 2014, le GHI se concentre sur un aspect particulier de la faim souvent négligé : la faim invisible.
''Egalement connue sous la forme de carences en micro-nutriments, la faim invisible touche plus de 2 milliards de personnes dans le monde’’, selon l’IFPRI. Le rapport souligne que ‘’les conséquences de ces carences en vitamines et en minéraux sont à la fois graves et pérennes’’.
''La faim invisible n’empêche pas seulement les personnes qui en sont affectées de survivre et de devenir des membres actifs de la société, elle ramène également les pays dans des cycles de malnutrition, de mauvaise santé, de pertes de productivité, de pauvreté persistante et de croissance économique réduite’’.
OID/AD
''En 1990, la région affichait un GHI nettement inférieur à celui de l’Asie du Sud, mais elle a depuis accompli moins de progrès. De 1990 à 1995, le GHI de l’Afrique au sud du Sahara a très faiblement augmenté, puis légèrement diminué jusqu’en 2000, avant de décliner plus rapidement de plus de 6 points’’, indique l’IFPRI sur son site.
''Malgré certains progrès, la plupart des pays de l’Afrique au sud du Sahara contiennent des points névralgiques où la faim reste importante’’, souligne l’étude relevant que dix des 14 pays comptant '’un GHI+alarmant+ se trouvent en Afrique au sud du Sahara, et deux pays comptant un GHI +extrêmement alarmant+ – le Burundi et l’Érythrée – sont également situés en Afrique’’.
Selon l’IFPRI, ‘’le Burundi, l’Érythrée et les Comores comptent la plus forte proportion de population sous-alimentée, à savoir plus de 60 % de la population’’ alors que l’Angola, le Tchad et la Sierra Leone ‘’affichent le plus fort taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, qui varie de 15 à plus de 18 %’’.
L’Angola, le Tchad, le Ghana, le Malawi, le Niger et le Rwanda ''sont les pays de l’Afrique au sud du Sahara qui ont connu les plus importantes améliorations du GHI en valeur absolue depuis 1990’’.
Seul le Ghana compte parmi les 10 pays en développement qui ont le plus amélioré leur GHI entre 2014 et 1990, révèle l’étude, soulignant que dans ce pays, ‘l’insuffisance pondérale et la mortalité infantile ont été réduites de plus de 40 %, et la proportion de personnes sous-alimentées est passée de 44 % en 1990-1992 à moins de 5 % en 2011-2013’’.
Le rapport de l’Indice de la faim dans le monde 2014 – neuvième édition – propose une mesure multidimensionnelle de la faim au niveau national, régional et mondial. Le GHI 2014 montre les progrès effectués en matière de réduction de la faim depuis 1990, mais des efforts restent à faire, le niveau de la faim restant alarmant voire extrêmement alarmant dans 16 pays.
En 2014, le GHI se concentre sur un aspect particulier de la faim souvent négligé : la faim invisible.
''Egalement connue sous la forme de carences en micro-nutriments, la faim invisible touche plus de 2 milliards de personnes dans le monde’’, selon l’IFPRI. Le rapport souligne que ‘’les conséquences de ces carences en vitamines et en minéraux sont à la fois graves et pérennes’’.
''La faim invisible n’empêche pas seulement les personnes qui en sont affectées de survivre et de devenir des membres actifs de la société, elle ramène également les pays dans des cycles de malnutrition, de mauvaise santé, de pertes de productivité, de pauvreté persistante et de croissance économique réduite’’.
OID/AD