Dakar, 22 jan (APS) – L’ignorance et la méconnaissance des droits humains ont été, ces dernières années, des sources d’atrocités qui ont heurté toute la conscience humaine, a soutenu mercredi à Dakar, Alioune Tine, président du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH).
‘’Nous estimons effectivement avec la Déclaration universelle des droits de l’homme (...) que la méconnaissance et l’ignorance des droits humains ont conduit aux atrocités qui ont heurté toute la conscience humaine’’ a-t-il notamment indiqué.
M. Tine, ancien président de la Rencontre Africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) s’exprimait lors de la conférence sur le thème: ’’Hommage à Nelson Mandela : L’éducation en droits de l’homme’’.
La rencontre était à l’initiative de l’Institut des droits de l’homme et de la paix de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) dans le cadre du démarrage de son année académique 2013-2014.
Des universitaires, avocats et experts en droits humains dont, l’ancien ministre des Affaires étrangères Ibrahima Fall, les professeurs El hadj Mbodji, Fatou Kiné Camara, Demba Sy, Ousmane Khouma, l’avocat Demba Ciré Bathily, entre autres, ainsi que des étudiants et des membres de la société civile ont pris part à la rencontre.
‘’Si nous nous regardons ce qui se passe chez nous en Afrique, nous pouvons observer que ce genre d’atrocité continue à avoir lieu. On l’a vu au Mali, on le voit en Centrafrique et on le voit également à l’œuvre en Syrie en Egypte et ailleurs’’ a soutenu M. Tine.
Pour lui, il faut chercher à savoir comment renforcer un système de protection des droits humains en Afrique ''qui s’affaiblit de plus en plus''.
‘’Aujourd’hui, les Africains ne sont même pas capables dans certains pays de juger les crimes politiques de leurs élites. On est obligé de les envoyer à la Cour internationale de la Haye (Pays- Bas)’’ a-t-il expliqué.
‘’Comment construire ce qu’on appelle un système judiciaire (en Afrique) qui soit souverain qui peut se passer de l’Europe ? Comment faire en sorte effectivement que tout le monde puisse être en mesure de défendre ses droits ? Comment socialiser les droits de l’homme et avec quel support ? Quelles sont les cibles qu’on doit choisir ?'' s’est-t-il interrogé.
''On constate en Afrique une espèce d’affaiblissement ou de désinstitutionalisation en matière de droits humains’’, a souligne le président du CSDH.
SG/OID
‘’Nous estimons effectivement avec la Déclaration universelle des droits de l’homme (...) que la méconnaissance et l’ignorance des droits humains ont conduit aux atrocités qui ont heurté toute la conscience humaine’’ a-t-il notamment indiqué.
M. Tine, ancien président de la Rencontre Africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) s’exprimait lors de la conférence sur le thème: ’’Hommage à Nelson Mandela : L’éducation en droits de l’homme’’.
La rencontre était à l’initiative de l’Institut des droits de l’homme et de la paix de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) dans le cadre du démarrage de son année académique 2013-2014.
Des universitaires, avocats et experts en droits humains dont, l’ancien ministre des Affaires étrangères Ibrahima Fall, les professeurs El hadj Mbodji, Fatou Kiné Camara, Demba Sy, Ousmane Khouma, l’avocat Demba Ciré Bathily, entre autres, ainsi que des étudiants et des membres de la société civile ont pris part à la rencontre.
‘’Si nous nous regardons ce qui se passe chez nous en Afrique, nous pouvons observer que ce genre d’atrocité continue à avoir lieu. On l’a vu au Mali, on le voit en Centrafrique et on le voit également à l’œuvre en Syrie en Egypte et ailleurs’’ a soutenu M. Tine.
Pour lui, il faut chercher à savoir comment renforcer un système de protection des droits humains en Afrique ''qui s’affaiblit de plus en plus''.
‘’Aujourd’hui, les Africains ne sont même pas capables dans certains pays de juger les crimes politiques de leurs élites. On est obligé de les envoyer à la Cour internationale de la Haye (Pays- Bas)’’ a-t-il expliqué.
‘’Comment construire ce qu’on appelle un système judiciaire (en Afrique) qui soit souverain qui peut se passer de l’Europe ? Comment faire en sorte effectivement que tout le monde puisse être en mesure de défendre ses droits ? Comment socialiser les droits de l’homme et avec quel support ? Quelles sont les cibles qu’on doit choisir ?'' s’est-t-il interrogé.
''On constate en Afrique une espèce d’affaiblissement ou de désinstitutionalisation en matière de droits humains’’, a souligne le président du CSDH.
SG/OID