Dakar, 4 mars (APS) - La micro-finance doit exclure toute ambiguïté dans ses interprétations pour pouvoir atteindre son objectif qui est de réduire la pauvreté et de régler des problèmes sociaux, a indiqué à Dakar, vendredi, le professeur Mouhamad Yunus, lors d’une allocution vidéo dans le cadre d’une conférence sur ce système de financement.
Le prix Nobel 2006 a relevé qu’il ne devait pas y avoir une ambiguïté lorsqu’il s’agit de taux d’intérêt dans le secteur de la micro-finance. Il a été primé pour ses travaux en faveur de la lutte contre la pauvreté par la mise ne place notamment de la Grameen Bank, au Bengladesh.
‘’Il ne doit y avoir ni agression, ni méfiance entre emprunteurs et prêteurs dans le cadre de la micro-finance’’, a ajouté le professeur Yunus un des grands précurseurs des petits prêts au bénéfice des populations les plus vulnérables pour les aider à améliorer ‘’leur dignité’’.
Il a insisté sur la mission de la micro-finance qui est ‘’de sortir les gens de la pauvreté et non de la richesse aux investisseurs’’, ajoutant que ce secteur ne ‘’doit pas dévier de son chemin’’.
Pour se faire, a-t-il proposé une harmonisation du calcul des taux d’intêret afin de pouvoir les comparer et éventuellement les différencier des modes de calculs appliqués par les institutions classiques de crédits telles que les banques.
ABK/SAB
Le prix Nobel 2006 a relevé qu’il ne devait pas y avoir une ambiguïté lorsqu’il s’agit de taux d’intérêt dans le secteur de la micro-finance. Il a été primé pour ses travaux en faveur de la lutte contre la pauvreté par la mise ne place notamment de la Grameen Bank, au Bengladesh.
‘’Il ne doit y avoir ni agression, ni méfiance entre emprunteurs et prêteurs dans le cadre de la micro-finance’’, a ajouté le professeur Yunus un des grands précurseurs des petits prêts au bénéfice des populations les plus vulnérables pour les aider à améliorer ‘’leur dignité’’.
Il a insisté sur la mission de la micro-finance qui est ‘’de sortir les gens de la pauvreté et non de la richesse aux investisseurs’’, ajoutant que ce secteur ne ‘’doit pas dévier de son chemin’’.
Pour se faire, a-t-il proposé une harmonisation du calcul des taux d’intêret afin de pouvoir les comparer et éventuellement les différencier des modes de calculs appliqués par les institutions classiques de crédits telles que les banques.
ABK/SAB