Louga, 1-er avr (APS) - Les premiers résultats des fermes agricoles implantées par le Projet d’appui à la sécurité alimentaire (Pasa-Loumakaf) réconfortent les populations bénéficiaires qui sont en train de récolter et de vendre les produits issus de la contre saison froide.
A Kébé Ndeukt, Ngaye Diawar et Massar Diop où s’est rendue
ce vendredi une équipe dirigée par le directeur général du Pasa-loumakaf, Moustapha Diaw, accompagné par des partenaires du projet, les populations apprécient à sa juste mesure les résultats engrangés malgré quelques écueils.
La première étape de cette visite a été Kébé Ndeukt, situé près de la ville de Louga. Ici, le chef du village, Thierno Kébé, encourage les jeunes surtout à bien s’occuper des 15 ha subdivisés en trois blocs de 5 ha.
‘’Actuellement, le village alimente en légumes les localités
voisines et parfois même les marchés de Louga, et le chômage a sensiblement baissé’’, a-t-il confié, appréciant la qualité des carottes et des choux récoltés, du fait de la non utilisation de l’engrais.
A Ngaye Diawar, dans le département de Kébémer, le même
sentiment habite les habitants. La présidente du Groupement mis en place, Oulimata Diédhiou, affirme que, ‘’maintenant, les femmes ont engrangé des bénéfices importants avec la vente des produits issus de cette ferme mise en place par le Pasa’’.
Là également, 16 ha ont été aménagés et alimentés en eau par
la méthode du goutte-à-goutte, et après une saison hivernale fructueuse, les bénéfices ont été mis à profit pour démarrer la contre-saion froide qui en est au stade de la récolte.
Constat similaire à Massar Diop dans le même département où les populations réclament plus de surfaces cultivables pour augmenter le champ de 5 ha également en phase de récolte.
Les populations de Massar sont aussi confrontées à des
problèmes d’écoulement de leurs tomates qu’elles ont soumis au Pasa-Loumakaf. Son directeur a promis de trouver une solution à cet écueil et aux autres doléances soulevées.
‘’Vous devez consolidez vos acquis en termes de production
avant de songer à étendre la production’’, a dit Moustapha Diaw, annonçant aussi une prise en charge de la doléances concernant la piste de production par le projet ainsi que celle d’un magasin de stockage.
Quant au directeur du réseau de la Caisse nationale du
crédit agricole (CNCAS), Gilbert Ndong, il a invité les bénéficiaires à s’appuyer sur les règles d’entreprise pour bien gérer leurs fermes et espérer un accompagnement de la banque.
‘’La seule exigence de la CNCAS est liée à la sécurisation
de la production, et avant de produire les bénéficiaires doivent scruter d’abord le marché. Il ne sert à rien de produire et de ne pas vendre’’, a-t-il déclaré.
D’un coût de 25 milliards, le Pasa, destiné à accroître la production agricole, couvre les régions de Louga, Matam et Kaffrine pour une durée de quatre ans. A Louga, quinze projets sont prévus. Sept parmi eux sont actuellement en cours d’exécution.
AMD/ASG
A Kébé Ndeukt, Ngaye Diawar et Massar Diop où s’est rendue
ce vendredi une équipe dirigée par le directeur général du Pasa-loumakaf, Moustapha Diaw, accompagné par des partenaires du projet, les populations apprécient à sa juste mesure les résultats engrangés malgré quelques écueils.
La première étape de cette visite a été Kébé Ndeukt, situé près de la ville de Louga. Ici, le chef du village, Thierno Kébé, encourage les jeunes surtout à bien s’occuper des 15 ha subdivisés en trois blocs de 5 ha.
‘’Actuellement, le village alimente en légumes les localités
voisines et parfois même les marchés de Louga, et le chômage a sensiblement baissé’’, a-t-il confié, appréciant la qualité des carottes et des choux récoltés, du fait de la non utilisation de l’engrais.
A Ngaye Diawar, dans le département de Kébémer, le même
sentiment habite les habitants. La présidente du Groupement mis en place, Oulimata Diédhiou, affirme que, ‘’maintenant, les femmes ont engrangé des bénéfices importants avec la vente des produits issus de cette ferme mise en place par le Pasa’’.
Là également, 16 ha ont été aménagés et alimentés en eau par
la méthode du goutte-à-goutte, et après une saison hivernale fructueuse, les bénéfices ont été mis à profit pour démarrer la contre-saion froide qui en est au stade de la récolte.
Constat similaire à Massar Diop dans le même département où les populations réclament plus de surfaces cultivables pour augmenter le champ de 5 ha également en phase de récolte.
Les populations de Massar sont aussi confrontées à des
problèmes d’écoulement de leurs tomates qu’elles ont soumis au Pasa-Loumakaf. Son directeur a promis de trouver une solution à cet écueil et aux autres doléances soulevées.
‘’Vous devez consolidez vos acquis en termes de production
avant de songer à étendre la production’’, a dit Moustapha Diaw, annonçant aussi une prise en charge de la doléances concernant la piste de production par le projet ainsi que celle d’un magasin de stockage.
Quant au directeur du réseau de la Caisse nationale du
crédit agricole (CNCAS), Gilbert Ndong, il a invité les bénéficiaires à s’appuyer sur les règles d’entreprise pour bien gérer leurs fermes et espérer un accompagnement de la banque.
‘’La seule exigence de la CNCAS est liée à la sécurisation
de la production, et avant de produire les bénéficiaires doivent scruter d’abord le marché. Il ne sert à rien de produire et de ne pas vendre’’, a-t-il déclaré.
D’un coût de 25 milliards, le Pasa, destiné à accroître la production agricole, couvre les régions de Louga, Matam et Kaffrine pour une durée de quatre ans. A Louga, quinze projets sont prévus. Sept parmi eux sont actuellement en cours d’exécution.
AMD/ASG