La grande ferveur économique suscitée par la campagne de commercialisation de l’anacarde jaillit déjà dans cette partie Sud du pays. Acteurs, producteurs se mobilisent pour cette campagne. Une période faste pour certaines populations qui concentrent tous leurs efforts sur le ramassage des noix d’anacarde qui génèrent des dizaines de milliards de F CFA dans la région Sud qui lance cette campagne de commercialisation de l’anacarde. «L’or noir» de la région.
Même si elle n’a pas encore complétement prise forme à Ziguinchor, la campagne de commercialisation de l’anacarde a démarré dans les zones rurales où les opérations de collecte de noix s’effectuent depuis quelques semaines. Aujourd’hui, l’anacarde tire les ficelles d’une l’économie régionale. Des dizaines de milliards sont générés par cette campagne de l’anacarde qui suscite déjà la mobilisation partout surtout chez les acteurs de la filière si l’on en croit au Président de l’Interprofession de la filière Anacarde Lamine Sène qui est d’avis «que les partenaires commencent à venir et dans une dizaine de jours les magasins vont ouvrir pour accueillir le premier stock». Sous le contrôle essentiellement des étrangers plus particulièrement les asiatiques (indiens, chinois, vietnamiens) cette campagne de commercialisation démarre sur fond d’espoir si l’on en croit le Président de l’interprofession de la filière qui parle d’une «forte production de l’anacarde cette année».
Même s’il n’y a pas encore de statistiques fiables, force est de reconnaitre qu’une production de 85.000 tonnes a été exportée en 2013, 80.000 tonnes en 2014 et seulement 40.000 tonnes en 2015. Cette faible exportation, l’une des pires, est consécutive au blocus de la Guinée-Bissau qui a interdit l’année dernière les sorties du produit de son territoire. Toute chose qui semble avoir réduit considérablement les exportations l’année dernière qui prônent pour le développement du commerce inter-communautaire. «Nous sommes d’ailleurs en train de travailler avec les autorités Bissau- guinéennes pour qu’elles autorisent l’exportation par voie terrestre, une façon de rentabiliser et le port de Banjul et le port de Ziguinchor», a lancé Lamine Sène qui exhorte les opérateurs économiques à prendre le temps de s’habituer à l’acheminement du produit vers l’extérieur via le port de Ziguinchor qui a été dragué.
Seules craintes soulevées par le responsable de l’intersyndicale, ce sont d’éventuelles intempéries mais aussi la situation du blocus sur la frontière avec la Gambie qu’il espère bientôt décanter.
Le kilogramme vendu à 700 francs CFA l’année dernière, acteurs producteurs et populations se mobilisent déjà pour cette campagne de commercialisation qui suscite une véritable ferveur économique dans la région Sud.
Sud Quotidien
Même si elle n’a pas encore complétement prise forme à Ziguinchor, la campagne de commercialisation de l’anacarde a démarré dans les zones rurales où les opérations de collecte de noix s’effectuent depuis quelques semaines. Aujourd’hui, l’anacarde tire les ficelles d’une l’économie régionale. Des dizaines de milliards sont générés par cette campagne de l’anacarde qui suscite déjà la mobilisation partout surtout chez les acteurs de la filière si l’on en croit au Président de l’Interprofession de la filière Anacarde Lamine Sène qui est d’avis «que les partenaires commencent à venir et dans une dizaine de jours les magasins vont ouvrir pour accueillir le premier stock». Sous le contrôle essentiellement des étrangers plus particulièrement les asiatiques (indiens, chinois, vietnamiens) cette campagne de commercialisation démarre sur fond d’espoir si l’on en croit le Président de l’interprofession de la filière qui parle d’une «forte production de l’anacarde cette année».
Même s’il n’y a pas encore de statistiques fiables, force est de reconnaitre qu’une production de 85.000 tonnes a été exportée en 2013, 80.000 tonnes en 2014 et seulement 40.000 tonnes en 2015. Cette faible exportation, l’une des pires, est consécutive au blocus de la Guinée-Bissau qui a interdit l’année dernière les sorties du produit de son territoire. Toute chose qui semble avoir réduit considérablement les exportations l’année dernière qui prônent pour le développement du commerce inter-communautaire. «Nous sommes d’ailleurs en train de travailler avec les autorités Bissau- guinéennes pour qu’elles autorisent l’exportation par voie terrestre, une façon de rentabiliser et le port de Banjul et le port de Ziguinchor», a lancé Lamine Sène qui exhorte les opérateurs économiques à prendre le temps de s’habituer à l’acheminement du produit vers l’extérieur via le port de Ziguinchor qui a été dragué.
Seules craintes soulevées par le responsable de l’intersyndicale, ce sont d’éventuelles intempéries mais aussi la situation du blocus sur la frontière avec la Gambie qu’il espère bientôt décanter.
Le kilogramme vendu à 700 francs CFA l’année dernière, acteurs producteurs et populations se mobilisent déjà pour cette campagne de commercialisation qui suscite une véritable ferveur économique dans la région Sud.
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