Dakar, 22 août (APS) - L’Alliance pour une pêche durable au Sénégal mise sur une synergie des actions pour développer des stratégies de sortie de crise, a déclaré jeudi son président, Pape Samba Diouf, soulignant la nécessité de favoriser la pleine participation de tous les acteurs, pour la promotion de la bonne gouvernance dans le secteur de la pêche.
"Aujourd’hui, les acteurs s’accordent sur la nécessité, pour les Etats ouest africains, de développer des synergies entre les différentes catégories socioprofessionnelles du secteur halieutique avec l’appui des partenaires techniques et financiers’’, a fait observer M. Diouf.
Il s’exprimait à l’occasion d’un atelier sous-régional de renforcement des cadres de concertation des pêches dans l’éco-région WAMER (West african marine ecoregion)
L’Alliance pour une pêche durable a été mise en place en novembre 2009 pour servir de cadre de concertation, de réflexion et d’actions communes.
"Elle regroupe, en plus de l’administration des pêches, les partenaires au développement, les organisations socio-professionnelles ainsi que les organisations non gouvernementales actives dans la gestion durable des ressources halieutiques au Sénégal’’, a précisé Pape Samba Diouf.
"Nous estimons que des cadres de coordination et d’échanges deviennent une nécessité pour apporter des solutions à la promotion d’une pêche durable dans la région’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, une telle démarche participe à la recherche de solutions aux problèmes qui freinent le développement durable de la pêche qui occupe une place importante dans les économies des pays de la sous-région, en particulier au Sénégal, où ce secteur représente 12% du PIB du secteur primaire, 1,2% du PIB national et 25 à 30% du volume total des exportations.
Les bailleurs de fonds, a t- il ajouté, orientent de plus en plus leur financement vers les activités de bonne gouvernance du secteur de la pêche, gage d’une meilleure efficacité de l’aide au développement.
Dans sa vision prospective, a-t- il indiqué, l’Alliance pour une pêche durable au Sénégal a adopté un plan triennal dont les objectifs globaux sont l’amélioration de la gouvernance et de la gestion des ressources halieutiques, mais aussi des moyens d’existence des communautés côtières et la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Il s’agit aussi de renforcer les capacités des administrations, des organisations professionnelles, des ONG et associations actives dans le secteur de la pêche. ‘’Au niveau sous-régional, l’Alliance va encourager la recherche des synergies, de complémentarité et de planification conjointe d’activités de différents partenaires’’, a-t-il indiqué.
A l’issue de la rencontre, elle va mener une réflexion sur le processus de création d’alliance dans les pays partenaires du projet PNUD/UE afin d’organiser une causerie-café sur l’aménagement et l’évaluation des stocks pour la gestion durable des pêches, a-t-il annoncé.
L’atelier sous-régional, qui regroupe les participants de six pays membres, Cap-Vert, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mauritanie, Sénégal, prend fin vendredi.
SBS/ASG
http://www.bifamo.com
"Aujourd’hui, les acteurs s’accordent sur la nécessité, pour les Etats ouest africains, de développer des synergies entre les différentes catégories socioprofessionnelles du secteur halieutique avec l’appui des partenaires techniques et financiers’’, a fait observer M. Diouf.
Il s’exprimait à l’occasion d’un atelier sous-régional de renforcement des cadres de concertation des pêches dans l’éco-région WAMER (West african marine ecoregion)
L’Alliance pour une pêche durable a été mise en place en novembre 2009 pour servir de cadre de concertation, de réflexion et d’actions communes.
"Elle regroupe, en plus de l’administration des pêches, les partenaires au développement, les organisations socio-professionnelles ainsi que les organisations non gouvernementales actives dans la gestion durable des ressources halieutiques au Sénégal’’, a précisé Pape Samba Diouf.
"Nous estimons que des cadres de coordination et d’échanges deviennent une nécessité pour apporter des solutions à la promotion d’une pêche durable dans la région’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, une telle démarche participe à la recherche de solutions aux problèmes qui freinent le développement durable de la pêche qui occupe une place importante dans les économies des pays de la sous-région, en particulier au Sénégal, où ce secteur représente 12% du PIB du secteur primaire, 1,2% du PIB national et 25 à 30% du volume total des exportations.
Les bailleurs de fonds, a t- il ajouté, orientent de plus en plus leur financement vers les activités de bonne gouvernance du secteur de la pêche, gage d’une meilleure efficacité de l’aide au développement.
Dans sa vision prospective, a-t- il indiqué, l’Alliance pour une pêche durable au Sénégal a adopté un plan triennal dont les objectifs globaux sont l’amélioration de la gouvernance et de la gestion des ressources halieutiques, mais aussi des moyens d’existence des communautés côtières et la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Il s’agit aussi de renforcer les capacités des administrations, des organisations professionnelles, des ONG et associations actives dans le secteur de la pêche. ‘’Au niveau sous-régional, l’Alliance va encourager la recherche des synergies, de complémentarité et de planification conjointe d’activités de différents partenaires’’, a-t-il indiqué.
A l’issue de la rencontre, elle va mener une réflexion sur le processus de création d’alliance dans les pays partenaires du projet PNUD/UE afin d’organiser une causerie-café sur l’aménagement et l’évaluation des stocks pour la gestion durable des pêches, a-t-il annoncé.
L’atelier sous-régional, qui regroupe les participants de six pays membres, Cap-Vert, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mauritanie, Sénégal, prend fin vendredi.
SBS/ASG
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