Richard-Toll, 29 oct (APS) - Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Maguette Ba, a invité, mardi, les populations de la vallée à s’investir dans la pisciculture pour se faire de l’argent et contribuer à l’absorption du chômage dans le pays.
‘’Aucune autre activité ne peut permettre de réaliser les résultats obtenus dans la pisciculture’’, a dit lM. Ba, donnant l’exemple du fermier Abdoulaye Sène du village de Ndombo Alarba, non loin de Richard-Toll, qui procédait à sa récolte, ce mardi, avec la possibilité d’engranger deux millions de francs sur un tiers d’hectare.
‘’On fait beaucoup de riz, de tomates, d’oignons, etc., dans la zone où il y a d’importants investissements agricoles. On démontre, par cet exemple, que si les producteurs arrivaient à dédier une partie de leur terre à des activités piscicoles, ils s’en sortiraient mieux et pourraient avoir des revenus encore plus importants par rapport à la production traditionnelle’, a dit le directeur général de l’ANA.
''Nous sommes au lendemain de la déclaration de politique générale du premier ministre qui a manifesté la volonté de l’Etat de créer des emplois pour les jeunes'', a rappelé M. Ba, estimant que ‘’c’est dans ce secteur à fort potentiel qu’il est possible de réaliser un tel objectif’’.
‘’Si les gens se mettent à la terre et ils travaillent, ils peuvent créer des emplois. C’est du concret’’, a-t-il ajouté, tout en promettant ''le soutien et l’accompagnement de l’ANA''.
Il a félicité et encouragé le fermier Abdoulaye Sène qui a vendu sur place une partie de sa récolte et a acheminé l’autre partie au marché.
Le directeur général de l’ANA a annoncé la tenue prochaine d’un Comité régional de développement pour exposer les contraintes de la pisciculture dans la zone.
Il est aussi revenu sur la place ‘’sociologique’’ du poisson, regrettant parfois qu’il soit oublié dans les débats où l’on évoque très souvent le panier de la ménagère ou les denrées de première nécessité.
Il a fait observer que ''si le prix du riz était revenu à la baisse à 100 francs le kilogramme, cela ne pourrait avoir un impact que si les populations trouvent sur le marché les produits halieutiques avec lesquels ce riz est préparé''.
Abdoulaye Sène est un retraité de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) qui s’est reconverti dans l’aquaculture. Il juge cette activité viable et a aussi invité les populations à s’y adonner.
Pour sa première expérience, il a commencé avec 6.000 alevins pour une estimation moyenne de 300 f le kg. Il espère environ 2 millions de francs pour une récolte de 1,8 tonne à deux tonnes.
AMD/AD
‘’Aucune autre activité ne peut permettre de réaliser les résultats obtenus dans la pisciculture’’, a dit lM. Ba, donnant l’exemple du fermier Abdoulaye Sène du village de Ndombo Alarba, non loin de Richard-Toll, qui procédait à sa récolte, ce mardi, avec la possibilité d’engranger deux millions de francs sur un tiers d’hectare.
‘’On fait beaucoup de riz, de tomates, d’oignons, etc., dans la zone où il y a d’importants investissements agricoles. On démontre, par cet exemple, que si les producteurs arrivaient à dédier une partie de leur terre à des activités piscicoles, ils s’en sortiraient mieux et pourraient avoir des revenus encore plus importants par rapport à la production traditionnelle’, a dit le directeur général de l’ANA.
''Nous sommes au lendemain de la déclaration de politique générale du premier ministre qui a manifesté la volonté de l’Etat de créer des emplois pour les jeunes'', a rappelé M. Ba, estimant que ‘’c’est dans ce secteur à fort potentiel qu’il est possible de réaliser un tel objectif’’.
‘’Si les gens se mettent à la terre et ils travaillent, ils peuvent créer des emplois. C’est du concret’’, a-t-il ajouté, tout en promettant ''le soutien et l’accompagnement de l’ANA''.
Il a félicité et encouragé le fermier Abdoulaye Sène qui a vendu sur place une partie de sa récolte et a acheminé l’autre partie au marché.
Le directeur général de l’ANA a annoncé la tenue prochaine d’un Comité régional de développement pour exposer les contraintes de la pisciculture dans la zone.
Il est aussi revenu sur la place ‘’sociologique’’ du poisson, regrettant parfois qu’il soit oublié dans les débats où l’on évoque très souvent le panier de la ménagère ou les denrées de première nécessité.
Il a fait observer que ''si le prix du riz était revenu à la baisse à 100 francs le kilogramme, cela ne pourrait avoir un impact que si les populations trouvent sur le marché les produits halieutiques avec lesquels ce riz est préparé''.
Abdoulaye Sène est un retraité de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) qui s’est reconverti dans l’aquaculture. Il juge cette activité viable et a aussi invité les populations à s’y adonner.
Pour sa première expérience, il a commencé avec 6.000 alevins pour une estimation moyenne de 300 f le kg. Il espère environ 2 millions de francs pour une récolte de 1,8 tonne à deux tonnes.
AMD/AD