Mbour, 12 fév (APS) - L'absence d'option "claire'' dans la gestion du secteur de la pêche qui continue d'être régi par un plan directeur datant de 1998, a des conséquences sur la sécurité alimentaire au Sénégal, indique Khalil Ndiaye, coordonnateur de la grappe pêche de la Stratégie de croissance accélérée (SCA).
Selon M. Ndiaye, cette situation fait que les acteurs du secteur se trouvent partagés entre l'impératif de la satisfaction des besoins locaux et la nécessité d'exporter des produits bruts.
"Les gestionnaires veulent de l'argent frais pour les caisses de l'État. Les opérateurs privés de tous bords, nationaux et expatriés, rivalisent pour un accès prioritaire aux produits'', dit-il dans des propos rapportés par le numéro de février du bulletin d'informations du Centre de ressources sur la solidarité internationale, le développement durable, local au global, les droits humains et la pêche (CRISLA).
''Les pêcheurs nationaux et étrangers se font une concurrence sur la ressource, accentuant la surpêche et hypothéquant la durabilité de cette ressource'', ajoute M. Ndiaye.
Selon lui, la compétition entre le marché local et les usines d'exportation est à l'origine de l'augmentation des prix aux débarquements et oriente l'offre vers les usines au détriment du marché national, en même temps qu'elle contribue à raréfier les matières premières dans les sites de transformation artisanale qui occupent en majorité des femmes.
Si l'on en croit Khalil Ndiaye, cette situation constitue une menace sérieuse pour l'activité de pêche et par voie de conséquence contribue à diminuer la contribution de cette dernière à la sécurité alimentaire.
A cela, il faut ajouter ''les pressions'' de certains pays occidentaux qui tentent de faire signer au Sénégal des accords de coopération dans le domaine de la pêche et de l'exploitation d'autres ressources naturelles, signale-t-il.
ADE/BK
Selon M. Ndiaye, cette situation fait que les acteurs du secteur se trouvent partagés entre l'impératif de la satisfaction des besoins locaux et la nécessité d'exporter des produits bruts.
"Les gestionnaires veulent de l'argent frais pour les caisses de l'État. Les opérateurs privés de tous bords, nationaux et expatriés, rivalisent pour un accès prioritaire aux produits'', dit-il dans des propos rapportés par le numéro de février du bulletin d'informations du Centre de ressources sur la solidarité internationale, le développement durable, local au global, les droits humains et la pêche (CRISLA).
''Les pêcheurs nationaux et étrangers se font une concurrence sur la ressource, accentuant la surpêche et hypothéquant la durabilité de cette ressource'', ajoute M. Ndiaye.
Selon lui, la compétition entre le marché local et les usines d'exportation est à l'origine de l'augmentation des prix aux débarquements et oriente l'offre vers les usines au détriment du marché national, en même temps qu'elle contribue à raréfier les matières premières dans les sites de transformation artisanale qui occupent en majorité des femmes.
Si l'on en croit Khalil Ndiaye, cette situation constitue une menace sérieuse pour l'activité de pêche et par voie de conséquence contribue à diminuer la contribution de cette dernière à la sécurité alimentaire.
A cela, il faut ajouter ''les pressions'' de certains pays occidentaux qui tentent de faire signer au Sénégal des accords de coopération dans le domaine de la pêche et de l'exploitation d'autres ressources naturelles, signale-t-il.
ADE/BK