Saly-Portudal (Mbour), 3 mai (APS) – Le commerce extérieur est ''un secteur vital’’ de l’économie sénégalaise, a rappelé, vendredi, le ministre de la Pêche et des Affaires maritimes, Pape Diouf, selon qui 90% des échanges commerciaux se font par voie maritime, sous le contrôle de la douane.
‘’La douane sénégalaise joue donc un rôle extrêmement important de veille et de police dans les transactions commerciales. D’où la nécessité pour tous les acteurs du commerce de cerner correctement les prérogatives de la douane, à travers la réglementation édictée, à cet effet’’, a-t-il souligné.
M. Diouf s’exprimait vendredi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) où il lançait les travaux d’un séminaire sur ‘’le dédouanement des marchandises procédures et contentieux douaniers’’, à l’initiative du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC).
Selon Pape Diouf, les chargeurs sénégalais, ‘’frange la plus significative de cette population’’, doivent, plus que tous les autres acteurs, s’approprier ces normes douanières. Pour lui, le COSEC a toujours placé la formation des chargeurs sénégalais au cœur de ses préoccupations.
‘’La formation est un des leviers sur lesquels le Sénégal doit s’appuyer pour améliorer son potentiel économique. Notre pays a besoin d’entrepreneurs informés et bien formés C’est la voie idéale pour l’accès à cette émergence économique tant souhaitée’’, a déclaré M. Diouf, ajoutant que l’émergence économique ''n’est possible que si les acteurs qui animent cette économie sont outillés pour faire face aux innombrables défis''.
Pour Pape Diouf, en permettant à des chargeurs de s’évaluer sur des questions aussi délicates que le dédouanement des marchandises, le COSEC ne fait que respecter l’esprit et la lettre de mission qui a présidé à sa création.
En effet, le COSEC a pour ‘’mission essentielle de protéger et de promouvoir les intérêts des chargeurs’’. ‘’En les aidant à se former dans ses domaines où les intérêts peuvent être en jeu ou remis en cause, le COSEC s’évertue résolument à jouer son rôle de défenseur des intérêts des chargeurs’’, a insisté M. Diouf.
‘’Une bonne formation dans ces domaines permet, d’une part, de garantir une plus grande célérité dans les procédures douanières mais, d’autre part, de donner une perception plus juste de l’environnement des affaires’’, a-t-il dit.
Il a fait savoir que la qualité de l’environnement des affaires constitue un des indicateurs retenus dans le Doing Business. Le Sénégal a été classé au 166e rang sur 185 pays, dans le rapport 2013 du Doing Business.
Afin d’améliorer son classement, le gouvernement du Sénégal a mis en œuvre plusieurs réformes réglementaires pour faciliter la pratique des affaires. Au niveau douanier, l’application de la dématérialisation intégrale dans les procédures de dédouanement aidera ‘’incontestablement’’ à améliorer l’environnement des affaires.
ADE/AD
‘’La douane sénégalaise joue donc un rôle extrêmement important de veille et de police dans les transactions commerciales. D’où la nécessité pour tous les acteurs du commerce de cerner correctement les prérogatives de la douane, à travers la réglementation édictée, à cet effet’’, a-t-il souligné.
M. Diouf s’exprimait vendredi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) où il lançait les travaux d’un séminaire sur ‘’le dédouanement des marchandises procédures et contentieux douaniers’’, à l’initiative du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC).
Selon Pape Diouf, les chargeurs sénégalais, ‘’frange la plus significative de cette population’’, doivent, plus que tous les autres acteurs, s’approprier ces normes douanières. Pour lui, le COSEC a toujours placé la formation des chargeurs sénégalais au cœur de ses préoccupations.
‘’La formation est un des leviers sur lesquels le Sénégal doit s’appuyer pour améliorer son potentiel économique. Notre pays a besoin d’entrepreneurs informés et bien formés C’est la voie idéale pour l’accès à cette émergence économique tant souhaitée’’, a déclaré M. Diouf, ajoutant que l’émergence économique ''n’est possible que si les acteurs qui animent cette économie sont outillés pour faire face aux innombrables défis''.
Pour Pape Diouf, en permettant à des chargeurs de s’évaluer sur des questions aussi délicates que le dédouanement des marchandises, le COSEC ne fait que respecter l’esprit et la lettre de mission qui a présidé à sa création.
En effet, le COSEC a pour ‘’mission essentielle de protéger et de promouvoir les intérêts des chargeurs’’. ‘’En les aidant à se former dans ses domaines où les intérêts peuvent être en jeu ou remis en cause, le COSEC s’évertue résolument à jouer son rôle de défenseur des intérêts des chargeurs’’, a insisté M. Diouf.
‘’Une bonne formation dans ces domaines permet, d’une part, de garantir une plus grande célérité dans les procédures douanières mais, d’autre part, de donner une perception plus juste de l’environnement des affaires’’, a-t-il dit.
Il a fait savoir que la qualité de l’environnement des affaires constitue un des indicateurs retenus dans le Doing Business. Le Sénégal a été classé au 166e rang sur 185 pays, dans le rapport 2013 du Doing Business.
Afin d’améliorer son classement, le gouvernement du Sénégal a mis en œuvre plusieurs réformes réglementaires pour faciliter la pratique des affaires. Au niveau douanier, l’application de la dématérialisation intégrale dans les procédures de dédouanement aidera ‘’incontestablement’’ à améliorer l’environnement des affaires.
ADE/AD