Le deuxième sous-programme du programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (Pepam) a été lancé vendredi dernier à Dakar au Méridien Président. Il vise la couverture de 321 localités rurales des régions de Tambacounda, Kaffrine, Sédhiou, Kolda et Ziguinchor.
Financé par le Fonds africain de développement, à hauteur de 24 milliards de FCFA, le deuxième sous-programme du Pepam devra toucher environ 300 000 personnes d’ici 2012. Présidant la cérémonie de lancement, le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Sarr, a rappelé les conséquences du faible taux d’accès qui, selon lui, sont ressenties dans le temps perdu par les femmes pour la recherche de l’eau, ce qui réduit la possibilité de s’adonner à des activités génératrices de revenus. Il en est de même pour les enfants dont l’assiduité à l’école décrit une courbe décroissante. Les résultats jusque là enregistrés dans le monde rural depuis le lancement du Pepam 2005 dans le cadre de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, sont encourageants. Le taux d’accès est passé de 64 % en 2004 à 75,5 % en 2008, soit une population rurale additionnelle de 1 470 000 personnes qui a bénéficié en quatre ans de services améliorés d’alimentation en eau potable. Du côté de l’assainissement, une légère progression est notée avec un taux d’accès qui est passé de 26,2 % à 27,5 %. Le programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (Pepam) lancé depuis 2005, et ce pour une dizaine d’années, a permis à l’Etat du Sénégal, dans un cadre unifié d’intervention, d’apporter une réponse pertinente dans les secteurs cités. Cette volonté s’est concrétisée par la promulgation, en septembre 2008, de la loi sur le service public de l’eau potable et de l’assainissement (SPEPA). La réussite de ce sous-programme requiert cependant la participation de tous les acteurs, a noté Oumar Sarr qui a décerné une mention particulière à M. Mohamed H’Midouche, le Représentant résident de la BAD à Dakar pour son engagement personnel et celui de ses collaborateurs. Selon M. H’Midouche, en milieu rural, le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement devait passer de « 37% et 17% à respectivement 45% et 26% entre 2007 et 2013 » avec ce sous-programme qui reçoit le second financement du Fonds africain de développement (FAD).
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
Financé par le Fonds africain de développement, à hauteur de 24 milliards de FCFA, le deuxième sous-programme du Pepam devra toucher environ 300 000 personnes d’ici 2012. Présidant la cérémonie de lancement, le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Sarr, a rappelé les conséquences du faible taux d’accès qui, selon lui, sont ressenties dans le temps perdu par les femmes pour la recherche de l’eau, ce qui réduit la possibilité de s’adonner à des activités génératrices de revenus. Il en est de même pour les enfants dont l’assiduité à l’école décrit une courbe décroissante. Les résultats jusque là enregistrés dans le monde rural depuis le lancement du Pepam 2005 dans le cadre de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, sont encourageants. Le taux d’accès est passé de 64 % en 2004 à 75,5 % en 2008, soit une population rurale additionnelle de 1 470 000 personnes qui a bénéficié en quatre ans de services améliorés d’alimentation en eau potable. Du côté de l’assainissement, une légère progression est notée avec un taux d’accès qui est passé de 26,2 % à 27,5 %. Le programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (Pepam) lancé depuis 2005, et ce pour une dizaine d’années, a permis à l’Etat du Sénégal, dans un cadre unifié d’intervention, d’apporter une réponse pertinente dans les secteurs cités. Cette volonté s’est concrétisée par la promulgation, en septembre 2008, de la loi sur le service public de l’eau potable et de l’assainissement (SPEPA). La réussite de ce sous-programme requiert cependant la participation de tous les acteurs, a noté Oumar Sarr qui a décerné une mention particulière à M. Mohamed H’Midouche, le Représentant résident de la BAD à Dakar pour son engagement personnel et celui de ses collaborateurs. Selon M. H’Midouche, en milieu rural, le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement devait passer de « 37% et 17% à respectivement 45% et 26% entre 2007 et 2013 » avec ce sous-programme qui reçoit le second financement du Fonds africain de développement (FAD).
Babacar Bachir SANE
Le Soleil