Plusieurs dizaines d’hectares de rizières ont pu être récupérées durant cet hivernage dans la région méridionale du pays au bénéfice des riziculteurs « retournés » dans un contexte de reconstruction en Casamance. C’est grâce à une synergie d’actions entre l’antenne locale de EndaAction en Casamance, certains partenaires au développement et les populations de la contrée
Entamé depuis 2006 le long de la vallée de « Kamebeul bolong » dans l’arrondissement de Nyassia, le processus de revitalisation et de réaménagement des vallées dans les villages de Katouré et de Tranquille, aux environs de la frontière avec la Guinée-Bissau, est en train de prendre forme sur le terrain. Abandonnées depuis des décennies à cause des soubresauts du conflit en Casamance, ces vallées rizicoles, entre autres villages situés au long du « Kamebeul Bolong » dans l’arrondissement de Nyassia, pourront ainsi dans un bref délai, retrouver leur lustre d’antan dans la production agricole en Casamance. Le processus de reconstruction des greniers rizicoles, entamé depuis l’avènement de l’accalmie en Casamance, est aujourd’hui visible dans cette partie de la région grâce à une dynamique communautaire avec l’appui de certains partenaires au développement tels que le programme EndaAction en Casamance, le Pam et la coopération allemande en Casamance. Cette synergie d’actions a permis, selon la coordinatrice intérimaire de Enda à Ziguinchor, Mme Virginie Kantoussan, de revitaliser plusieurs dizaines d’hectares de rizières, par la construction de digues anti-sel, par exemple. Des aménagements agricoles ont été également effectués sous forme de micro-barrages sur les versants du « Kamebeul Bolong » afin de régénérer ces terres affectées par l’érosion naturelle. Une dizaine de villages a pu ainsi être sécurisée dans le Nyassia. Les initiateurs du projet comptent poursuivre l’action pour sécuriser davantage toutes les vallées situées entre les villages de Tranquille et de Katouré 2. Un des techniciens rencontrés sur le terrain, affirme que sur les 900 mètres de digues à construire durant la seconde phase du projet, les populations ont déjà réalisé 224 mètres dans les surfaces culturales de ces vallées légendaires de la Casamance, à la lisière de la frontière avec le Guinée-Bissau. Ces initiatives pourront sans nul doute contribuer à améliorer les rendements à l’hectare de la production rizicole dans ces terres abandonnées depuis belle lurette en Casamance.
Seydou Prosper SADIO
Le Soleil
Entamé depuis 2006 le long de la vallée de « Kamebeul bolong » dans l’arrondissement de Nyassia, le processus de revitalisation et de réaménagement des vallées dans les villages de Katouré et de Tranquille, aux environs de la frontière avec la Guinée-Bissau, est en train de prendre forme sur le terrain. Abandonnées depuis des décennies à cause des soubresauts du conflit en Casamance, ces vallées rizicoles, entre autres villages situés au long du « Kamebeul Bolong » dans l’arrondissement de Nyassia, pourront ainsi dans un bref délai, retrouver leur lustre d’antan dans la production agricole en Casamance. Le processus de reconstruction des greniers rizicoles, entamé depuis l’avènement de l’accalmie en Casamance, est aujourd’hui visible dans cette partie de la région grâce à une dynamique communautaire avec l’appui de certains partenaires au développement tels que le programme EndaAction en Casamance, le Pam et la coopération allemande en Casamance. Cette synergie d’actions a permis, selon la coordinatrice intérimaire de Enda à Ziguinchor, Mme Virginie Kantoussan, de revitaliser plusieurs dizaines d’hectares de rizières, par la construction de digues anti-sel, par exemple. Des aménagements agricoles ont été également effectués sous forme de micro-barrages sur les versants du « Kamebeul Bolong » afin de régénérer ces terres affectées par l’érosion naturelle. Une dizaine de villages a pu ainsi être sécurisée dans le Nyassia. Les initiateurs du projet comptent poursuivre l’action pour sécuriser davantage toutes les vallées situées entre les villages de Tranquille et de Katouré 2. Un des techniciens rencontrés sur le terrain, affirme que sur les 900 mètres de digues à construire durant la seconde phase du projet, les populations ont déjà réalisé 224 mètres dans les surfaces culturales de ces vallées légendaires de la Casamance, à la lisière de la frontière avec le Guinée-Bissau. Ces initiatives pourront sans nul doute contribuer à améliorer les rendements à l’hectare de la production rizicole dans ces terres abandonnées depuis belle lurette en Casamance.
Seydou Prosper SADIO
Le Soleil