Outre une augmentation substantielle des moyens alloués aux collectivités locales, c’est vers une révolution verte que le chef de l’Etat a convié hier les élus locaux lors de la clôture des travaux de l’Assemblée générale de l’Association nationale des élus locaux.
Le chef de l’Etat a promis hier que l’Etat évaluera le coût des compétences transférées afin de donner assez de moyens aux collectivités locales, sans discrimination, afin que les élus puissent remplir leur mission. « Des réformes seront apportées à travers un vaste programme de formation des élus, la construction et l’équipement de tous les hôtels communautaires, la modernisation et la numérisation de l’état civil », a indiqué Me Abdoulaye Wade. Dans cette mouvance, il a annoncé que le gouvernement augmentera les moyens du Pndl et a promis un appui permanent à tous les apports destinés à améliorer les performances des collectivités locales.
Par ailleurs, les élus locaux ont assisté à un cours magistral sur la « Révolution verte » prônée par le président de la République. Si Me Abdoulaye Wade a admis avoir mis beaucoup d’argent dans la dernière campagne agricole, il a aussi souligné que cette manne d’argent a été captée par des « non paysans ».
Le chef de l’Etat a dit ne plus admettre cette façon classique d’exploiter les paysans. Aussi, il a demandé à ces derniers de s’inspirer de l’exemple de la paysannerie du Canada, un pays où les travailleurs de la terre ont formé « un syndicat qui s’occupe de l’achat des semences, fixe les prix et gère la vente de la production ». Et Me Wade d’affirmer que contrairement aux années précédentes, « le prix du kilogramme de l’arachide sera connu dès le mois d’août ». La Révolution verte s’entend par la création de nouvelles conditions, l’émergence d’une nouvelle mentalité.
Banque paysanne
Pour le chef de l’Etat, elle se décline à travers quelques aspects. D’abord, la création d’une structure nationale des paysans que Me Abdoulaye Wade promet d’aider jusqu’à la maturité afin qu’elle puisse gérer les préoccupations des paysans en amont comme en aval de la production. Ensuite, la fixation du prix de l’arachide. Un exercice dans lequel, a expliqué le chef de l’Etat, les paysans pourront discuter des prix dans toutes les transactions.
Enfin, la création d’une banque des paysans comme au Canada. Le chef de l’Etat a souligné l’éventualité de céder les parts de l’Etat à la Cncas (la banque agricole) aux agriculteurs. Me Wade n’a pas manqué d’avertir que les difficultés ne manqueront pas dans l’exécution de la Révolution verte. « Il y aura des gens qui vont essayer de torpiller le projet. Je vous demanderai d’aller dans la direction donnée, car c’est bien la bonne direction. Si cette révolution réussie, les paysans seront des actionnaires d’une banque », a-t-il affirmé.
Auparavant, le président de l’Ancr, Alé Lô, a demandé l’érection de centres principaux d’état civil dans les conseils ruraux, la délivrance de passeports diplomatiques aux présidents de Conseil rural, l’électrification de tous les villages, le rajout des compétences comme l’Agriculture, la Pêche et l’Hydraulique dans les attributs de la Communauté rurale.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
Le chef de l’Etat a promis hier que l’Etat évaluera le coût des compétences transférées afin de donner assez de moyens aux collectivités locales, sans discrimination, afin que les élus puissent remplir leur mission. « Des réformes seront apportées à travers un vaste programme de formation des élus, la construction et l’équipement de tous les hôtels communautaires, la modernisation et la numérisation de l’état civil », a indiqué Me Abdoulaye Wade. Dans cette mouvance, il a annoncé que le gouvernement augmentera les moyens du Pndl et a promis un appui permanent à tous les apports destinés à améliorer les performances des collectivités locales.
Par ailleurs, les élus locaux ont assisté à un cours magistral sur la « Révolution verte » prônée par le président de la République. Si Me Abdoulaye Wade a admis avoir mis beaucoup d’argent dans la dernière campagne agricole, il a aussi souligné que cette manne d’argent a été captée par des « non paysans ».
Le chef de l’Etat a dit ne plus admettre cette façon classique d’exploiter les paysans. Aussi, il a demandé à ces derniers de s’inspirer de l’exemple de la paysannerie du Canada, un pays où les travailleurs de la terre ont formé « un syndicat qui s’occupe de l’achat des semences, fixe les prix et gère la vente de la production ». Et Me Wade d’affirmer que contrairement aux années précédentes, « le prix du kilogramme de l’arachide sera connu dès le mois d’août ». La Révolution verte s’entend par la création de nouvelles conditions, l’émergence d’une nouvelle mentalité.
Banque paysanne
Pour le chef de l’Etat, elle se décline à travers quelques aspects. D’abord, la création d’une structure nationale des paysans que Me Abdoulaye Wade promet d’aider jusqu’à la maturité afin qu’elle puisse gérer les préoccupations des paysans en amont comme en aval de la production. Ensuite, la fixation du prix de l’arachide. Un exercice dans lequel, a expliqué le chef de l’Etat, les paysans pourront discuter des prix dans toutes les transactions.
Enfin, la création d’une banque des paysans comme au Canada. Le chef de l’Etat a souligné l’éventualité de céder les parts de l’Etat à la Cncas (la banque agricole) aux agriculteurs. Me Wade n’a pas manqué d’avertir que les difficultés ne manqueront pas dans l’exécution de la Révolution verte. « Il y aura des gens qui vont essayer de torpiller le projet. Je vous demanderai d’aller dans la direction donnée, car c’est bien la bonne direction. Si cette révolution réussie, les paysans seront des actionnaires d’une banque », a-t-il affirmé.
Auparavant, le président de l’Ancr, Alé Lô, a demandé l’érection de centres principaux d’état civil dans les conseils ruraux, la délivrance de passeports diplomatiques aux présidents de Conseil rural, l’électrification de tous les villages, le rajout des compétences comme l’Agriculture, la Pêche et l’Hydraulique dans les attributs de la Communauté rurale.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil