Yenne (Rufisque), 28 jan (APS) - Les autorités du conseil rural de Yenne (département de Rufisque) souhaitent installer un centre de santé, dans ce village où il n’existe pas encore une infrastructure sanitaire à même d’offrir une prise en charge adéquate à ses populations.
Pour Gorgui Ciss, le président du conseil rural (PCR), ‘’c’est le seul moyen’’ de faire en sorte que les populations n’éprouvent plus le besoin d’aller se soigner ailleurs.
‘’Nous avons des dispensaires, deux postes de santé fonctionnels avec chacun une maternité à l’intérieur, mais notre souhait c’est d’obtenir un centre de santé digne de ce nom avec un ou des médecins résidant à Yenne’’, a précisé M. Ciss dans un entretien accordé à l’APS.
‘’Nous sommes polarisés par l’hôpital de Diamniadio qui se trouve à une quinzaine de kilomètres où nous sommes obligés d’évacuer nos malades, mais l’idéal serait que nous disposions dans le territoire de la communauté rurale d’un centre de santé qui puisse être géré et dirigé par un médecin au service des populations’’, a ajouté M. Ciss.
A cet égard, il a invité les autorités du ministère de la Santé à venir en ‘’aide au conseil rural pour la réalisation de l’infrastructure médicale’’ en question.
‘’Ce n’est pas à nous (élus locaux) de dessiner la carte sanitaire du Sénégal. C’est à l’Etat et aux autorités médicales de le faire. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour aider les infrastructures existantes à pouvoir prendre en charge la santé des populations, en les dotant de matériel médical’’, a-t-il expliqué.
‘’Nous avons par un don acquis une ambulance que nous avons prêtée à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque, nous faisons ce que nous pouvons pour une meilleure prise en charge médicale de nos populations’’, a-t-il ajouté.
Il a parallèlement annoncé la réalisation prochaine d’une maison médicale, grâce à un partenaire français.
‘’Dans deux à trois mois, nous allons démarrer la construction de la maison médicale dont le financement est déjà bouclé. Le financement des équipements est prévu dans notre budget. Cette maison médicale va à terme aider les populations à régler un certain nombre d’aspects de la santé, comme la prise en charge des femmes en état de grossesse’’, a-t-il dit.
‘’C’est un embryon […] et on espère que l’Etat nous suivra [...]’’, a-t-il poursuivi.
IG/ASG
Pour Gorgui Ciss, le président du conseil rural (PCR), ‘’c’est le seul moyen’’ de faire en sorte que les populations n’éprouvent plus le besoin d’aller se soigner ailleurs.
‘’Nous avons des dispensaires, deux postes de santé fonctionnels avec chacun une maternité à l’intérieur, mais notre souhait c’est d’obtenir un centre de santé digne de ce nom avec un ou des médecins résidant à Yenne’’, a précisé M. Ciss dans un entretien accordé à l’APS.
‘’Nous sommes polarisés par l’hôpital de Diamniadio qui se trouve à une quinzaine de kilomètres où nous sommes obligés d’évacuer nos malades, mais l’idéal serait que nous disposions dans le territoire de la communauté rurale d’un centre de santé qui puisse être géré et dirigé par un médecin au service des populations’’, a ajouté M. Ciss.
A cet égard, il a invité les autorités du ministère de la Santé à venir en ‘’aide au conseil rural pour la réalisation de l’infrastructure médicale’’ en question.
‘’Ce n’est pas à nous (élus locaux) de dessiner la carte sanitaire du Sénégal. C’est à l’Etat et aux autorités médicales de le faire. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour aider les infrastructures existantes à pouvoir prendre en charge la santé des populations, en les dotant de matériel médical’’, a-t-il expliqué.
‘’Nous avons par un don acquis une ambulance que nous avons prêtée à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque, nous faisons ce que nous pouvons pour une meilleure prise en charge médicale de nos populations’’, a-t-il ajouté.
Il a parallèlement annoncé la réalisation prochaine d’une maison médicale, grâce à un partenaire français.
‘’Dans deux à trois mois, nous allons démarrer la construction de la maison médicale dont le financement est déjà bouclé. Le financement des équipements est prévu dans notre budget. Cette maison médicale va à terme aider les populations à régler un certain nombre d’aspects de la santé, comme la prise en charge des femmes en état de grossesse’’, a-t-il dit.
‘’C’est un embryon […] et on espère que l’Etat nous suivra [...]’’, a-t-il poursuivi.
IG/ASG