Dioulacolon (Kolda), 4 fév (APS) – Les collectivités locales n’ont pas les moyens de dérouler de bons programmes de développement à cause de la faiblesse des ressources qui leur sont allouées, estime un assistant communautaire en poste à Dioulacolon.
Selon Arona Sarr, les conseillers ruraux ont de l’ambition, mais n’ont pas les moyens de leur politique. ’’Ce qui influe négativement sur la gestion des communautés rurales,’’ a-t-il signalé lors d’un entretien accordé à l’APS.
Il s’exprimait à l’occasion d’une visite initiée par l’Institut Panos dans la région de Kolda, en partenariat avec l’Agence Catalane de coopération au développement (ACCD).
Ce voyage s’inscrivait dans le cadre d’une étude pour ‘’renforcer l’Information et la communication citoyenne pour une gouvernance locale plus participative’’.
L’assistant communautaire a signalé que le transfert des compétences, selon la loi, devait se faire concomitamment avec le transfert des ressources. Mais ’’avec le fonds de dotation, ce ne sont que trois secteurs qui sont servis, et rien n’est prévu pour les autres secteurs, ce qui confronte les collectivités à des difficultés de ressources’’, a-t-il indiqué.
M. Sarr a souligné que la taxe rurale est la principale ressource des collectivités locales. Cette taxe, a-t-il dit, n’était pas payée par les populations ces dernières années.
‘’Aujourd’hui, il y a un petit élan qui est donné, mais là où il y a sérieusement problème, ce sont les moyens qui font défaut’’ a-t-il poursuivi.
Il a ajouté : ’’La taxe rurale est définie à partir du recensement administratif, alors que la population imposable à Dioulacolon est de 5500 personnes. Avec 1000 francs CFA par personne sur les 56 villages, cela nous fait 5,5 millions FCFA’’.
Selon Arona Sarr, les prévisions du budget de 2010 s’élèvent à 201 millions. Dans ce budget, la part de l’Etat à travers le fonds de dotation, était de 11 millions l’année passée, a-t-il ajouté.
’’Pour l’année 2010, nous n’en connaissons pas encore le montant’’, a dit l’agent communautaire.
Selon Arona Sarr, les conseillers ruraux ont de l’ambition, mais n’ont pas les moyens de leur politique. ’’Ce qui influe négativement sur la gestion des communautés rurales,’’ a-t-il signalé lors d’un entretien accordé à l’APS.
Il s’exprimait à l’occasion d’une visite initiée par l’Institut Panos dans la région de Kolda, en partenariat avec l’Agence Catalane de coopération au développement (ACCD).
Ce voyage s’inscrivait dans le cadre d’une étude pour ‘’renforcer l’Information et la communication citoyenne pour une gouvernance locale plus participative’’.
L’assistant communautaire a signalé que le transfert des compétences, selon la loi, devait se faire concomitamment avec le transfert des ressources. Mais ’’avec le fonds de dotation, ce ne sont que trois secteurs qui sont servis, et rien n’est prévu pour les autres secteurs, ce qui confronte les collectivités à des difficultés de ressources’’, a-t-il indiqué.
M. Sarr a souligné que la taxe rurale est la principale ressource des collectivités locales. Cette taxe, a-t-il dit, n’était pas payée par les populations ces dernières années.
‘’Aujourd’hui, il y a un petit élan qui est donné, mais là où il y a sérieusement problème, ce sont les moyens qui font défaut’’ a-t-il poursuivi.
Il a ajouté : ’’La taxe rurale est définie à partir du recensement administratif, alors que la population imposable à Dioulacolon est de 5500 personnes. Avec 1000 francs CFA par personne sur les 56 villages, cela nous fait 5,5 millions FCFA’’.
Selon Arona Sarr, les prévisions du budget de 2010 s’élèvent à 201 millions. Dans ce budget, la part de l’Etat à travers le fonds de dotation, était de 11 millions l’année passée, a-t-il ajouté.
’’Pour l’année 2010, nous n’en connaissons pas encore le montant’’, a dit l’agent communautaire.