Dioulacolon (Kolda), 4 fév (APS) – L’exception de la communauté rurale de Dioulacolon réside dans sa dimension à élaborer son budget de manière participative en y associant toutes les couches de la population, a indiqué le président du Conseil rural, Abdou Samba Gano.
‘’Cela constitue une rigueur que nous nous imposons pour une bonne gouvernance du budget de la communauté rurale, que nous avons dénommé : +budget participatif+’’, a dit M. Gano.
Il s’exprimait lors d’un entretien accordé à l’APS à l’occasion d’une visite initiée par l’Institut Panos dans la région de Kolda, en partenariat avec l’Agence catalane de coopération au développement (ACCD).
Abdou Samba Gano a signalé que lors des réunions d’orientation budgétaire, l’équipe du Conseil rural a convoqué ’’toutes les couches de la population’’, invitées à se prononcer et à éfendre ’’en toute démocratie et liberté, leurs priorités’’.
Selon lui, les populations se sont retrouvées par secteur d’activités et ont défini ensemble leurs priorités. Sur cette base, dit-il, un rapport a été rédigé pour les centraliser, avant que l’équipe communale ne se retrouve pour légiférer.
Le voyage initié par l’Institut Panos à Dioulacolon s’inscrivait dans le cadre d’une étude pour ‘’renforcer l’information et la communication citoyenne pour une gouvernance locale plus participative’’.
Pour Abdou Samba Gano, la mise en oeuvre d’une démarche participative a permis de voter à l’unanimité des conseillers le budget 2010.
S’agissant de la taxe rurale, M. Gano a souligné qu’elle n’était pas payée par les populations depuis 15 ans. Mais depuis qu’elles ont participé à l’élaboration du budget, elles ont compris et viennent d’elles-mêmes s’acquitter de ce devoir citoyen.
Le président du Conseil rural de Dioulacolon a énuméré, entre autres priorités des populations, les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’environnement.
‘’Il y a également, parmi les priorités, le leadership féminin qu’on cherche à faire valoir en préconisant des sessions de renforcement de capacités des femmes, ainsi que l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables, surtout celles vivant en situation d’handicap’’, a dit M. Gano.
Il a relevé que pour promouvoir un éveil de conscience, le Conseil rural a entrepris d’appuyer la radio communautaire ’’Edham FM’’, pour qu’elle joue un rôle de veille et de sensibilisation à l’endroit des populations, surtout celles jugées vulnérables.
Le premier vice-président du Conseil rural, Demba Baldé, a pour sa part affirmé qu’en relation avec les associations villageoises, celles des jeunes et des femmes et le bureau des chefs de villages, ’’toutes les décisions se prennent de manière collégiale’’.
‘’C’est comme cela, en relation avec toutes ces populations, qu’on décrypte les grandes orientations pour Dioulacolon en organisant des conférences sectorielles qui servent de réunions d’harmonisation pour dégager les priorités’’ a indiqué M. Baldé.
‘’Cela constitue une rigueur que nous nous imposons pour une bonne gouvernance du budget de la communauté rurale, que nous avons dénommé : +budget participatif+’’, a dit M. Gano.
Il s’exprimait lors d’un entretien accordé à l’APS à l’occasion d’une visite initiée par l’Institut Panos dans la région de Kolda, en partenariat avec l’Agence catalane de coopération au développement (ACCD).
Abdou Samba Gano a signalé que lors des réunions d’orientation budgétaire, l’équipe du Conseil rural a convoqué ’’toutes les couches de la population’’, invitées à se prononcer et à éfendre ’’en toute démocratie et liberté, leurs priorités’’.
Selon lui, les populations se sont retrouvées par secteur d’activités et ont défini ensemble leurs priorités. Sur cette base, dit-il, un rapport a été rédigé pour les centraliser, avant que l’équipe communale ne se retrouve pour légiférer.
Le voyage initié par l’Institut Panos à Dioulacolon s’inscrivait dans le cadre d’une étude pour ‘’renforcer l’information et la communication citoyenne pour une gouvernance locale plus participative’’.
Pour Abdou Samba Gano, la mise en oeuvre d’une démarche participative a permis de voter à l’unanimité des conseillers le budget 2010.
S’agissant de la taxe rurale, M. Gano a souligné qu’elle n’était pas payée par les populations depuis 15 ans. Mais depuis qu’elles ont participé à l’élaboration du budget, elles ont compris et viennent d’elles-mêmes s’acquitter de ce devoir citoyen.
Le président du Conseil rural de Dioulacolon a énuméré, entre autres priorités des populations, les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’environnement.
‘’Il y a également, parmi les priorités, le leadership féminin qu’on cherche à faire valoir en préconisant des sessions de renforcement de capacités des femmes, ainsi que l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables, surtout celles vivant en situation d’handicap’’, a dit M. Gano.
Il a relevé que pour promouvoir un éveil de conscience, le Conseil rural a entrepris d’appuyer la radio communautaire ’’Edham FM’’, pour qu’elle joue un rôle de veille et de sensibilisation à l’endroit des populations, surtout celles jugées vulnérables.
Le premier vice-président du Conseil rural, Demba Baldé, a pour sa part affirmé qu’en relation avec les associations villageoises, celles des jeunes et des femmes et le bureau des chefs de villages, ’’toutes les décisions se prennent de manière collégiale’’.
‘’C’est comme cela, en relation avec toutes ces populations, qu’on décrypte les grandes orientations pour Dioulacolon en organisant des conférences sectorielles qui servent de réunions d’harmonisation pour dégager les priorités’’ a indiqué M. Baldé.