La Communauté rurale de Touba a abrité pendant deux jours un atelier sur la Décentralisation. Au menu était le statut de la ville sainte.
L’atelier a été mis à profit pour réfléchir sur les différents aspects de la Décentralisation, notamment les différentes étapes de la Décentralisation, les compétences et la gestion, sans oublier les règles et procédures budgétaires et la Bonne gouvernance.
A cet effet, la question du statut de la Communauté rurale de Touba a été évoquée et a suscité un long et intéressant débat.
De l’avis du directeur de l’Agence régionale de développement (Ard) de Diourbel, Mamadou Sène, « que la deuxième agglomération du Sénégal, qui concentre plus d’un million d’habitants, reste encore un village, centre d’une Communauté rurale, est quelque part problématique ». Mieux, « les exigences en matière de gestion de ladite Communauté rurale sont d’une telle ampleur qu’elles dépassent les prérogatives et les missions qui sont dévolues à une Communauté rurale. En réalité, Touba vit une situation de commune », a poursuivi M. Sène qui cite l’exemple du secteur tertiaire, pour constater la présence de toutes les banques du Sénégal dans la ville sainte. « Cela constitue un indicateur de développement », a-t-il ajouté.
Serigne Moustapha Diattara a, au nom des participants, félicité le consultant pour sa maîtrise et sa pédagogie, tout en sollicitant d’autres sessions du genre, qui leur permettront de mieux cerner les contours de leur mission afin de répondre aux attentes des populations et de l’autorité religieuse.
Le sous-préfet n’a pas manqué de féliciter les autorités de la Communauté rurale de Touba pour cette heureuse initiative.
Mamadou DIEYE
Le Soleil
L’atelier a été mis à profit pour réfléchir sur les différents aspects de la Décentralisation, notamment les différentes étapes de la Décentralisation, les compétences et la gestion, sans oublier les règles et procédures budgétaires et la Bonne gouvernance.
A cet effet, la question du statut de la Communauté rurale de Touba a été évoquée et a suscité un long et intéressant débat.
De l’avis du directeur de l’Agence régionale de développement (Ard) de Diourbel, Mamadou Sène, « que la deuxième agglomération du Sénégal, qui concentre plus d’un million d’habitants, reste encore un village, centre d’une Communauté rurale, est quelque part problématique ». Mieux, « les exigences en matière de gestion de ladite Communauté rurale sont d’une telle ampleur qu’elles dépassent les prérogatives et les missions qui sont dévolues à une Communauté rurale. En réalité, Touba vit une situation de commune », a poursuivi M. Sène qui cite l’exemple du secteur tertiaire, pour constater la présence de toutes les banques du Sénégal dans la ville sainte. « Cela constitue un indicateur de développement », a-t-il ajouté.
Serigne Moustapha Diattara a, au nom des participants, félicité le consultant pour sa maîtrise et sa pédagogie, tout en sollicitant d’autres sessions du genre, qui leur permettront de mieux cerner les contours de leur mission afin de répondre aux attentes des populations et de l’autorité religieuse.
Le sous-préfet n’a pas manqué de féliciter les autorités de la Communauté rurale de Touba pour cette heureuse initiative.
Mamadou DIEYE
Le Soleil