Organisé par le comité sénégalais des droits de l’homme, l’atelier sur la gestion du foncier dans la région méridionale revêt un caractéristique particulier la terre étant souvent à l’origine de discorde entre les populations. Pour remédier à ce phénomène où réduire les sources de conflits, les initiateurs avec et les concernés se sont retrouvés pendant deux jours pour échanger autour de la question. Il ressort de cette rencontre que « le foncier demeure une question très complexe et est à l’origine de nombreux contentieux impliquant des systèmes économiques, agraires, politiques, culturels et souvent religieux ».
Aujourd’hui, l’accès difficile aux avantages liés à la terre, la méconnaissance des politiques foncières et des cadres juridiques, l’ignorance des transactions et des tarifs pratiqués, la mauvaise attribution des droits fonciers, la fraude et la dépossession des terres font que des problèmes sont récurent dans la région Sud du Sénégal. Ce qui fera dire à Sérigne Assane Dramé, le président du Comité Sénégalais des droits de l’homme, section de Ziguinchor, par ailleurs président du tribunal départemental que « les conflits fonciers sont souvent le fait d’un manque d’information mais aussi de la prédominance de la coutume sur la loi ». Et de poursuivre que « les échanges pourront fortifier la cohésion sociale qui va aboutir à la résolution des conflits sociaux qui vont crescendo dans la région de Ziguinchor ».
Au cours de ces deux jours de réflexion les deux juges Malick Diouf du tribunal régional de Ziguinchor et Sérigne Assane Dramé du tribunal départemental qui ont animé l’atelier ont capacité les participants sur l’approche droit mais aussi sur la loi régissant le code foncier au Sénégal. À cet effet, plusieurs communications ont été développées dont « l’application de la loi sur le domaine national dans la carde de la décentralisation », « la législation foncière au Sénégal » entre autres. Au sortir de cette rencontre, le juge Dramé a préconisé l’installation d’un cadastre rural.
Cependant soutiendra-t–il « c’est les présidents de communautés rurales qui doivent porter ce plaidoyer au niveau de l’Etat pour des débuts de solutions ». Si pour certains participants, surtout les nouveaux élus locaux, « l’atelier est d’une importance capitale car les échanges vont les aider dans la gestion des conflits fonciers auxquels ils sont souvent confrontés », pour d’autres, « la tache ne sera pas facile du fait des nombreux contentieux dans leur localité (dû au foncier) ». C’est le cas du président de la communauté rurale de Kafoutine Sana Diassy, secoué ces derniers temps par un scandale foncier entre deux villages.
Sud Quotidien
Aujourd’hui, l’accès difficile aux avantages liés à la terre, la méconnaissance des politiques foncières et des cadres juridiques, l’ignorance des transactions et des tarifs pratiqués, la mauvaise attribution des droits fonciers, la fraude et la dépossession des terres font que des problèmes sont récurent dans la région Sud du Sénégal. Ce qui fera dire à Sérigne Assane Dramé, le président du Comité Sénégalais des droits de l’homme, section de Ziguinchor, par ailleurs président du tribunal départemental que « les conflits fonciers sont souvent le fait d’un manque d’information mais aussi de la prédominance de la coutume sur la loi ». Et de poursuivre que « les échanges pourront fortifier la cohésion sociale qui va aboutir à la résolution des conflits sociaux qui vont crescendo dans la région de Ziguinchor ».
Au cours de ces deux jours de réflexion les deux juges Malick Diouf du tribunal régional de Ziguinchor et Sérigne Assane Dramé du tribunal départemental qui ont animé l’atelier ont capacité les participants sur l’approche droit mais aussi sur la loi régissant le code foncier au Sénégal. À cet effet, plusieurs communications ont été développées dont « l’application de la loi sur le domaine national dans la carde de la décentralisation », « la législation foncière au Sénégal » entre autres. Au sortir de cette rencontre, le juge Dramé a préconisé l’installation d’un cadastre rural.
Cependant soutiendra-t–il « c’est les présidents de communautés rurales qui doivent porter ce plaidoyer au niveau de l’Etat pour des débuts de solutions ». Si pour certains participants, surtout les nouveaux élus locaux, « l’atelier est d’une importance capitale car les échanges vont les aider dans la gestion des conflits fonciers auxquels ils sont souvent confrontés », pour d’autres, « la tache ne sera pas facile du fait des nombreux contentieux dans leur localité (dû au foncier) ». C’est le cas du président de la communauté rurale de Kafoutine Sana Diassy, secoué ces derniers temps par un scandale foncier entre deux villages.
Sud Quotidien