Les autorités mauritaniennes ont signé, avec le Sénégal, un nouveau protocole d’accord, lui accordant un quota de 40.000 tonnes par an pour 300 embarcations. Ce protocole prévoit aussi un débarquement obligatoire en Mauritanie.
Après plusieurs mois de misère consécutive à l’expiration de leurs licences, les pêcheurs de Saint-Louis vont bientôt voir le bout du tunnel. Les nombreuses négociations entre l’Etat du Sénégal et celui de la Mauritanie ont finalement abouti à la signature d’un nouveau protocole d’accord qui leur permettra de reprendre leurs activités arrêtées il y a sept mois. Ce nouveau protocole a été signé le 26 février dernier, à Nouackchott, entre le ministre Pape Diouf et son homologue mauritanien, Aghdhefna Ould Eyih.
Les deux parties ont ainsi reconduit le contrat-type d’affrètement d’embarcation artisanale de pêche pélagique, tel qu’approuvé le 25 février 2001, et dont l’objectif est de « favoriser un partenariat de nature à préserver les intérêts mutuellement avantageux ». Les autorités mauritaniennes, à travers ce protocole, accordent « un quota de quarante mille tonnes (40.000 tonnes) par an à un nombre limité ne dépassant pas les trois cents (300) embarcations, avec une redevance fixée à 10 Euros par tonne à pêcher ». Ce protocole cible tout simplement les espèces pélagiques. Les pêcheurs sénégalais n’auront donc pas le droit de pêcher les céphalopodes et les crustacés. De même, 18 embarcations, soit 6 % de la flotte, devront aussi débarquer obligatoirement en Mauritanie.
Selon toujours ce protocole, les pêcheurs doivent aussi déclarer leurs captures à la fin de chaque marée au niveau du point de passage de N’diago par le capitaine de l’embarcation. Il est ainsi autorisé à tout moment de la marée un taux de 2 % des captures accessoires. Une commission paritaire sera chargée du suivi rigoureux du présent protocole, particulièrement du quota débarqué.
Selon ce protocole, « des licences de pêche pélagique semestrielles et individuelles seront octroyées pour chaque embarcation, conformément à la réglementation mauritanienne en vigueur, ainsi que toutes autres procédures arrêtées d’un commun accord par le comité technique mixte. Ces documents ne seront remis qu’après l’identification des embarcations et vérification de la lisibilité de la transcription des numéros d’immatriculation et la conformité des caractéristiques techniques avant la pose des scellés sur les embarcations. Par ailleurs, le protocole prévoit que « ces embarcations doivent détenir un récépissé de sortie délivré par les autorités compétentes sénégalaises, passer au point d’entrée et de sortie des eaux sous juridiction mauritanienne (situé au large de N’diago), respecter la règlementation mauritanienne, spécialement les instructions des autorités chargées du contrôle et de la surveillance des pêches, opérer exclusivement dans la zone de pêche comprise entre N’diago et la rade se trouvant au sud du port autonome de Nouakchott ».
Après plusieurs mois de misère consécutive à l’expiration de leurs licences, les pêcheurs de Saint-Louis vont bientôt voir le bout du tunnel. Les nombreuses négociations entre l’Etat du Sénégal et celui de la Mauritanie ont finalement abouti à la signature d’un nouveau protocole d’accord qui leur permettra de reprendre leurs activités arrêtées il y a sept mois. Ce nouveau protocole a été signé le 26 février dernier, à Nouackchott, entre le ministre Pape Diouf et son homologue mauritanien, Aghdhefna Ould Eyih.
Les deux parties ont ainsi reconduit le contrat-type d’affrètement d’embarcation artisanale de pêche pélagique, tel qu’approuvé le 25 février 2001, et dont l’objectif est de « favoriser un partenariat de nature à préserver les intérêts mutuellement avantageux ». Les autorités mauritaniennes, à travers ce protocole, accordent « un quota de quarante mille tonnes (40.000 tonnes) par an à un nombre limité ne dépassant pas les trois cents (300) embarcations, avec une redevance fixée à 10 Euros par tonne à pêcher ». Ce protocole cible tout simplement les espèces pélagiques. Les pêcheurs sénégalais n’auront donc pas le droit de pêcher les céphalopodes et les crustacés. De même, 18 embarcations, soit 6 % de la flotte, devront aussi débarquer obligatoirement en Mauritanie.
Selon toujours ce protocole, les pêcheurs doivent aussi déclarer leurs captures à la fin de chaque marée au niveau du point de passage de N’diago par le capitaine de l’embarcation. Il est ainsi autorisé à tout moment de la marée un taux de 2 % des captures accessoires. Une commission paritaire sera chargée du suivi rigoureux du présent protocole, particulièrement du quota débarqué.
Selon ce protocole, « des licences de pêche pélagique semestrielles et individuelles seront octroyées pour chaque embarcation, conformément à la réglementation mauritanienne en vigueur, ainsi que toutes autres procédures arrêtées d’un commun accord par le comité technique mixte. Ces documents ne seront remis qu’après l’identification des embarcations et vérification de la lisibilité de la transcription des numéros d’immatriculation et la conformité des caractéristiques techniques avant la pose des scellés sur les embarcations. Par ailleurs, le protocole prévoit que « ces embarcations doivent détenir un récépissé de sortie délivré par les autorités compétentes sénégalaises, passer au point d’entrée et de sortie des eaux sous juridiction mauritanienne (situé au large de N’diago), respecter la règlementation mauritanienne, spécialement les instructions des autorités chargées du contrôle et de la surveillance des pêches, opérer exclusivement dans la zone de pêche comprise entre N’diago et la rade se trouvant au sud du port autonome de Nouakchott ».
Il s’y ajoute que les embarcations artisanales de pêche pélagique devront respecter les périodes d’arrêts biologiques instituées par la Mauritanie dans la zone de pêche définie et aussi respecter le maillage minimum. Dans le cadre du développement de l’aquaculture, ce protocole soutient que la partie sénégalaise devra « fournir des quantités suffisantes d’alvins pour l’empoissonnement du lac de Foum Gleita et d’autres plans d’eau ».
Samba Oumar Fall
Le Soleil
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