Gabou a très mal. Cette communauté rurale du département de Bakel manque de tout. L’eau potable n’y coule point à flot. Seuls Gabou, chef lieu de communauté rurale et Gourel Mandiou se prévalent d’un château d’eau chacun, d’ailleurs fruits de l’investissement des émigrés de la contrée. Partout ailleurs dans les autres villages, l’épineuse problématique de l’accès à l’eau potable demeure sous les rampes de l’actualité, même si des techniciens évoquent des difficultés d’ordre physique et géologique.
L’autre grosse difficulté est inhérente à l’accessibilité des villages outre que Gabou. Les pistes ralliant Gabou à Sira Mamadou Bokar, ou encore celles ralliant Gabou à Sirandoundou, tout comme les axes Saré/ Gourel Mandiou, Saré/Marsa sont dans un inimaginable état de délabrement. Partout, ce sont de terribles ravinements et des crevasses d’une très grande profondeur. Il s’y ajoute l’ancienne piste coloniale au long de laquelle se dressent d’importants villages comme Ololdou, Lingouronne jusqu’à Goudiry. La conséquence logique de cette situation est que les activités économiques de cette zone ont du plomb dans l’aile. La couverture sanitaire des communautés en prend aussi un sacré coup.
D’ailleurs au plan sanitaire, les populations déplorent l’insuffisance criarde d’infrastructures. Outre les postes de santé de Gabou et d’Ololdou, les cases de santé de Sira Mamadou Bokar, de Sirandoundou et de Sambaldé, c’est le « désert ». L’ardent désir des communautés de voir la case de Sambaldé changer de statut en devenant un poste du fait de sa position géographique tarde à trouver un écho favorable. Pour réaliser des séances d’échographie, c’est la croix et la bannière, parce qu’il faut tout faire pour rallier le centre de santé de Bakel.
Les jeunes sont aussi laissés sur le carreau d’autant plus qu’ils n’ont jusqu’ici pu bénéficier de la moindre infrastructure socio culturelle, encore moins d’un terrain de sports digne de ce nom et de formation professionnelle. La collectivité vit malheureusement encore les affres de la fracture numérique avec le manque de connexion à internet. Le même son de cloche retentit du côté des femmes qui se sont constituées en groupements d’intérêt économiques, mais peinent à accéder aux structures financières décentralisées.
Au plan agricole, la zone est dotée d’un bas-fond qui pourrait ravitailler presque tout le département en céréales et autre produits maraîchers, s’il était aménagé, « le Géthié ». Ici après l’hivernage, l’on y produit du maïs jusqu’au mois d’avril. Le bétail, du fait de la forte transhumance des maliens et autres mauritaniens, agonise durant la saison sèche, faute de suffisamment d’eau et d’aliment.
Les écoles, si l’on en croit Diarra Diawara, le président du conseil rural, sont en nombre insuffisant. Mr Diawara a tout de même loué les actions combien bénéfiques de leurs partenaire Viennois en faveur du secteur de l’éducation. L’électrification rurale constitue aussi un cheveu dans la soupe des habitants de cette communauté rurale de Gabou.
Toutes choses qui feront dire au président du conseil rural, qui a décidément du pain sur la planche, qu’il faut nécessairement un nouveau plan local de développement qui puisse prendre en charge toutes ces préoccupations. Diarra Diawara dira compter sur les techniciens de l’ARD et du GRDR pour ce faire. Il lui restera, avec son équipe, à trouver des bailleurs et activer le levier de la coopération décentralisée, sinon, les maigres ressources de la collectivité ne sauraient remuer un brin de paille.
Sud Quotidien
L’autre grosse difficulté est inhérente à l’accessibilité des villages outre que Gabou. Les pistes ralliant Gabou à Sira Mamadou Bokar, ou encore celles ralliant Gabou à Sirandoundou, tout comme les axes Saré/ Gourel Mandiou, Saré/Marsa sont dans un inimaginable état de délabrement. Partout, ce sont de terribles ravinements et des crevasses d’une très grande profondeur. Il s’y ajoute l’ancienne piste coloniale au long de laquelle se dressent d’importants villages comme Ololdou, Lingouronne jusqu’à Goudiry. La conséquence logique de cette situation est que les activités économiques de cette zone ont du plomb dans l’aile. La couverture sanitaire des communautés en prend aussi un sacré coup.
D’ailleurs au plan sanitaire, les populations déplorent l’insuffisance criarde d’infrastructures. Outre les postes de santé de Gabou et d’Ololdou, les cases de santé de Sira Mamadou Bokar, de Sirandoundou et de Sambaldé, c’est le « désert ». L’ardent désir des communautés de voir la case de Sambaldé changer de statut en devenant un poste du fait de sa position géographique tarde à trouver un écho favorable. Pour réaliser des séances d’échographie, c’est la croix et la bannière, parce qu’il faut tout faire pour rallier le centre de santé de Bakel.
Les jeunes sont aussi laissés sur le carreau d’autant plus qu’ils n’ont jusqu’ici pu bénéficier de la moindre infrastructure socio culturelle, encore moins d’un terrain de sports digne de ce nom et de formation professionnelle. La collectivité vit malheureusement encore les affres de la fracture numérique avec le manque de connexion à internet. Le même son de cloche retentit du côté des femmes qui se sont constituées en groupements d’intérêt économiques, mais peinent à accéder aux structures financières décentralisées.
Au plan agricole, la zone est dotée d’un bas-fond qui pourrait ravitailler presque tout le département en céréales et autre produits maraîchers, s’il était aménagé, « le Géthié ». Ici après l’hivernage, l’on y produit du maïs jusqu’au mois d’avril. Le bétail, du fait de la forte transhumance des maliens et autres mauritaniens, agonise durant la saison sèche, faute de suffisamment d’eau et d’aliment.
Les écoles, si l’on en croit Diarra Diawara, le président du conseil rural, sont en nombre insuffisant. Mr Diawara a tout de même loué les actions combien bénéfiques de leurs partenaire Viennois en faveur du secteur de l’éducation. L’électrification rurale constitue aussi un cheveu dans la soupe des habitants de cette communauté rurale de Gabou.
Toutes choses qui feront dire au président du conseil rural, qui a décidément du pain sur la planche, qu’il faut nécessairement un nouveau plan local de développement qui puisse prendre en charge toutes ces préoccupations. Diarra Diawara dira compter sur les techniciens de l’ARD et du GRDR pour ce faire. Il lui restera, avec son équipe, à trouver des bailleurs et activer le levier de la coopération décentralisée, sinon, les maigres ressources de la collectivité ne sauraient remuer un brin de paille.
Sud Quotidien