Goudiry (Tambacounda), 6 mars (APS) - L’unité d’exploitation économique des ressources naturelles et agricoles de Goudiry devrait ‘’démarrer incessamment’’ ses activités, a annoncé, samedi, le président de l’Entente-inter villageoise pour la préservation et l’exploitation des ressources naturelles, Opa Cissokho.
‘’Les activités de l’unité d’exploitation économique des ressources naturelles et agricoles de Goudiry, vont démarrer incessamment’’, a dit M. Cissokho, responsable de la structure à l’origine de ce projet.
‘’Cette unité est capable de produire et de transformer des produits forestiers, tels que le fruit de baobab, la sterculia, (la) gomme arabique’’, a expliqué Opa Cissokho, lors d‘une visite de cette unité qui a coûté quelque 26 millions de francs.
Ce dispositif mis en place sur fonds propres, est équipé d’un broyeur d’une capacité de 500 kg à l’heure, peut traiter la graine de baobab dépulpée pour en faire, une farine destinée à l’alimentation du bétail et de la volaille, a-t-il signalé.
Elle peut également mettre en poudre le sterculia (laalo mbep) et la gomme arabique. Equipée d’un tamis, cette machine peut aussi ‘’produire des granulés jusqu’à 5 mm, selon mes besoins du client’’, a-t-il dit.
‘’Le dispositif de machines comprend également une machine de production d’huile de baobab acquise grâce à un financement de ARESA (Agence pour la recherche scientifique appliquée), dirigée par Madame Kène Gassama’’, a-t-il poursuivi.
Cette presse à huile d’une capacité de 300 kgs/heure, ‘’va arriver dans les semaines à venir’’, a annoncé M. Cissokho, qui la crédite d’une capacité d’extraction l’huile de la graine de baobab avec un taux de rendement de 12%.
‘’Elle pourra aussi, avec l’arachide (…), produire de l’huile sans aflatoxine’’, a-t-il relevé, citant des indications de l’Institut de technologie alimentaire (ITA). L’huile d’anacarde qui est également demandée, entre dans la ligne de compte. ‘’Tous les oléagineux peuvent être traitée par cette machine et avoir des huiles dont on a besoin’’, a résumé Opa Cissokho.
L’unité est à sa phase de recherche de financement complémentaire, pour un montant de six millions de francs auprès d’un partenaire qu’est l’Organisation internationale de Migration (OIM). Un responsable du Crédit mutuel sénégalais (CMS), autre partenaire financier du projet, était venu visiter l’unité en question.
‘’Nos besoins se définissent en termes d’équipements, de petits outils de production et de fonds de roulement nécessaire à l’acquisition de matière première’’, a relevé M. Cissokho, d’après qui la contrainte à laquelle fait face l’unité de production réside dans le fait qu’elle travaille sur des produits saisonniers. D’où, la solution idéale consisterait à constituer des stocks, pour faire face à la demande.
Le président de l’Entente a expliqué que les coques du baobab peuvent être transformées en briquettes de charbon. Une alternative pouvant contribuer à ‘’réduire la coupe exercée sur les arbres pour la production de charbon’’. ‘’Ces briquettes qui ont une forte combustion pourront contribuer à la préservation de l’environnement qui est la vocation de l’association’’, a-t-il noté.
L’unité va employer au moins 7 personnes directement, et 15.000 personnes devraient être touchées indirectement ou directement dans les premières années. Ce nombre sera revu à la hausse dans les 5 années à venir par le projet’’, a-t-il assuré.
Une partie de l’approvisionnement sera assurée par les membres de l’association - plus de 500 personnes - répartis dans 80 villages du département de Goudiry. Pour, l’unité sera approvisionnée par le ‘’tout-venant’’, qui peut être tout opérateur, vendeur ou exploitant privé, qui sera amené à venir proposer de la matière première à l’unité, selon le système carreau-usine.
L’intérêt c’est d’amener les populations à protéger les arbres et la chauve-souris qui joue un rôle important dans la pollinisation du baobab. Sans chauve-souris point de baobab’’, a-t-il noté.
BC/ADI/AD
‘’Les activités de l’unité d’exploitation économique des ressources naturelles et agricoles de Goudiry, vont démarrer incessamment’’, a dit M. Cissokho, responsable de la structure à l’origine de ce projet.
‘’Cette unité est capable de produire et de transformer des produits forestiers, tels que le fruit de baobab, la sterculia, (la) gomme arabique’’, a expliqué Opa Cissokho, lors d‘une visite de cette unité qui a coûté quelque 26 millions de francs.
Ce dispositif mis en place sur fonds propres, est équipé d’un broyeur d’une capacité de 500 kg à l’heure, peut traiter la graine de baobab dépulpée pour en faire, une farine destinée à l’alimentation du bétail et de la volaille, a-t-il signalé.
Elle peut également mettre en poudre le sterculia (laalo mbep) et la gomme arabique. Equipée d’un tamis, cette machine peut aussi ‘’produire des granulés jusqu’à 5 mm, selon mes besoins du client’’, a-t-il dit.
‘’Le dispositif de machines comprend également une machine de production d’huile de baobab acquise grâce à un financement de ARESA (Agence pour la recherche scientifique appliquée), dirigée par Madame Kène Gassama’’, a-t-il poursuivi.
Cette presse à huile d’une capacité de 300 kgs/heure, ‘’va arriver dans les semaines à venir’’, a annoncé M. Cissokho, qui la crédite d’une capacité d’extraction l’huile de la graine de baobab avec un taux de rendement de 12%.
‘’Elle pourra aussi, avec l’arachide (…), produire de l’huile sans aflatoxine’’, a-t-il relevé, citant des indications de l’Institut de technologie alimentaire (ITA). L’huile d’anacarde qui est également demandée, entre dans la ligne de compte. ‘’Tous les oléagineux peuvent être traitée par cette machine et avoir des huiles dont on a besoin’’, a résumé Opa Cissokho.
L’unité est à sa phase de recherche de financement complémentaire, pour un montant de six millions de francs auprès d’un partenaire qu’est l’Organisation internationale de Migration (OIM). Un responsable du Crédit mutuel sénégalais (CMS), autre partenaire financier du projet, était venu visiter l’unité en question.
‘’Nos besoins se définissent en termes d’équipements, de petits outils de production et de fonds de roulement nécessaire à l’acquisition de matière première’’, a relevé M. Cissokho, d’après qui la contrainte à laquelle fait face l’unité de production réside dans le fait qu’elle travaille sur des produits saisonniers. D’où, la solution idéale consisterait à constituer des stocks, pour faire face à la demande.
Le président de l’Entente a expliqué que les coques du baobab peuvent être transformées en briquettes de charbon. Une alternative pouvant contribuer à ‘’réduire la coupe exercée sur les arbres pour la production de charbon’’. ‘’Ces briquettes qui ont une forte combustion pourront contribuer à la préservation de l’environnement qui est la vocation de l’association’’, a-t-il noté.
L’unité va employer au moins 7 personnes directement, et 15.000 personnes devraient être touchées indirectement ou directement dans les premières années. Ce nombre sera revu à la hausse dans les 5 années à venir par le projet’’, a-t-il assuré.
Une partie de l’approvisionnement sera assurée par les membres de l’association - plus de 500 personnes - répartis dans 80 villages du département de Goudiry. Pour, l’unité sera approvisionnée par le ‘’tout-venant’’, qui peut être tout opérateur, vendeur ou exploitant privé, qui sera amené à venir proposer de la matière première à l’unité, selon le système carreau-usine.
L’intérêt c’est d’amener les populations à protéger les arbres et la chauve-souris qui joue un rôle important dans la pollinisation du baobab. Sans chauve-souris point de baobab’’, a-t-il noté.
BC/ADI/AD