COMMUNAUTE RURALE DE DJIBANAR , Les comités de gestion de paix ont permis gérer plus de 20 conflits

Les Comités de gestion de paix (CGP), ont permis d’assurer la gestion de plus de 20 conflits, dans la communauté rurale de Djibanar, située dans le département de Ziguinchor (sud), a-t-on appris de sources concordantes.



Les CGP ont été mis en place par l’ONG Afrique Enjeux, dans le cadre du Programme d’appui à la réinsertion pour la sécurité et le développement en Casamance (PARSED).

Le président du conseil rural, Daouda Seydou Biaye, en a fait la révélation mercredi lors d’une visite de terrain d’une délégation de responsables d’Oxfam Sénégal et d’Oxfam Grande Bretagne.

M. Biaye, qui était notamment accompagné du président du conseil rural d’Adéane (Ziguinchor), a précisé que ces cas ont trait à des conflits fonciers à Bafata, Kanéma et Mangacounda. Mais les comités de gestion de paix ont également aidé à la prise en charge de ‘’conflits liés à l’accès aux ressources naturelles à Mangacounda et à Kanéma’’, a-t-il ajouté.

Saluant cette évolution positive, le président du conseil rural de Djibanar a noté que les populations locales ont modernisé les techniques traditionnelles de règlement de conflits. M. Biaye a indiqué qu’on est passé de l’époque où tout se réglait à la gendarmerie à celle où les populations prennent leurs propres problèmes en charge.

A Mangacounda, le président du comité de gestion de paix a précisé que son comité a réussi à ‘’régler sept conflits’’ qui s’étaient posés dans les environs du village. Parmi ceux-ci, il a cité le différend qui avait opposé Mangacounda à Kanéma à propos d’une palmeraie.

Il a rappelé que ce litige avait été à l’origine de ‘’beaucoup de problèmes’’ entre les villages, en soulignant que tous ces problèmes sont aujourd’hui aplanis.

On assiste même désormais à la naissance d’un nouvel état d’esprit avec la mise en place des comités de gestion de paix. En effet, a expliqué le président du comité de Mangacounda, en cas de litige, les gens se tournent automatiquement vers les CGP pour prévenir tout conflit.

Du coup, le nombre de conflits a nettement diminué dans les différents secteurs, en particulier à Mangacounda où l’on se félicite de cette évolution positive. Désormais, on va de moins en moins chez le juge ou devant la police et la gendarmerie.

Dans le cadre du processus de réconciliation communautaire qu’il avait engagé, l’ONG Afrique Enjeux a divisé la communauté rurale de Djibanar en sept secteurs ou CGP.

Forte de 24 000 habitants, la communauté rurale de Djibanar, qui est administrativement rattachée à l’arrondissement de Diattacounda, a une superficie de 187 km2.

Aps

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