COOPERATION ISRAEL SENEGAL : Les pistes de l’agriculture et de la gestion des ressources hydrauliques
L’expertise israélienne a capitalisé un savoir-faire avéré dans les domaines de l’agriculture intensive et de la gestion parcimonieuse de l’eau. L’un dans l’autre, ce sont, entre autres, des secteurs cruciaux sur lesquels l’Ambassadeur Gideon Béhar s’est entretenu hier avec une vingtaine de journalistes sénégalais qui avaient eu à séjourner dans l’Etat hébreux.
Les pistes balisées hier par l’Ambassadeur Gidéon Béhar face à une vingtaine de « visiteurs » ayant bénéficié de séjours en Israël, démontrent que le Sénégal a beaucoup à gagner à capitaliser sur les expériences en cours (en matière agricole surtout) et à explorer d’autres voies (comme la gestion des ressources en eau). Aux journalistes présents, dont des patrons de presse, leur séjour aura permis de dépasser les clichés qui présentent l’Etat hébreux « sous un prisme déformant ». Ce qui les autorise à considérer sans préjugés les avancées technologiques et ces axes de coopérations novateurs, mais souvent inconnus du public. C’est l’exemple de l’expérience du Dr Adama Ndir, spécialiste du sida qui participe à un programme de prévention fondé sur les mérites avérés de la circoncision, une pratique traditionnelle en Afrique de l’Ouest et en Israël. De même, Mme Coura Ndiaye du Cofdef (Collectif des femmes pour la défense de la famille) a bénéficié d’une formation en gestion des entreprises. Elle dit s’être inspirée de l’expérience des Kiboutzim -coopératives rurales- pour créer sa propre unité de transformation des céréales locales. Pour l’Ambassadeur Gidéon Béhar qui a présenté les projets Tipa d’irrigation par goutte à goutte dont l’exemple achevé est celui de Keur Yaba dans la région de Thiès, d’autres pistes sont explorées, notamment les jardins d’école. Des carrés irrigués ont ainsi été mis en place à l’Ucad pour la formation des futurs agronomes, au Lycée technique de Thiès et aux Cours Sainte Marie de Hann, etc. En comptant arriver à une dizaine d’exploitations villageoises d’ici 2010, l’Ambassadeur Gidéon Béhar en a profité pour commenter la projection d’un film sur l’expertise en matière de gestion des ressources hydrauliques. Outre le volet irrigation connu au Sénégal à travers l’invention du Pr Dov Pasternak (père du Tipa), l’exportation du know-how aussi loin qu’en Chine et en Urss, est un gage de sérieux et de qualité que l’Etat hébreux mettra en exergue lors du prochain « Watec », la 5ème édition de « l’exposition internationale consacrée aux technologies de l’eau et à la protection de l’environnement » prévue à Tel Aviv du 17 au 19 novembre. L’Ambassadeur a vivement souhaité une participation sénégalaise à cet événement. Alors que nombre de participants se sont prononcé sur la nécessité d’une représentation du Sénégal dans ce pays avec qui il a renoué depuis 1995. Pour rappel, Israël a été le second pays au monde à reconnaître l’indépendance de la Fédération du Mali, et le 5e à nouer des relations avec le Sénégal indépendant. La balle est dans le camp des diplomates.
Fara Sambe
Le Soleil
Les pistes balisées hier par l’Ambassadeur Gidéon Béhar face à une vingtaine de « visiteurs » ayant bénéficié de séjours en Israël, démontrent que le Sénégal a beaucoup à gagner à capitaliser sur les expériences en cours (en matière agricole surtout) et à explorer d’autres voies (comme la gestion des ressources en eau). Aux journalistes présents, dont des patrons de presse, leur séjour aura permis de dépasser les clichés qui présentent l’Etat hébreux « sous un prisme déformant ». Ce qui les autorise à considérer sans préjugés les avancées technologiques et ces axes de coopérations novateurs, mais souvent inconnus du public. C’est l’exemple de l’expérience du Dr Adama Ndir, spécialiste du sida qui participe à un programme de prévention fondé sur les mérites avérés de la circoncision, une pratique traditionnelle en Afrique de l’Ouest et en Israël. De même, Mme Coura Ndiaye du Cofdef (Collectif des femmes pour la défense de la famille) a bénéficié d’une formation en gestion des entreprises. Elle dit s’être inspirée de l’expérience des Kiboutzim -coopératives rurales- pour créer sa propre unité de transformation des céréales locales. Pour l’Ambassadeur Gidéon Béhar qui a présenté les projets Tipa d’irrigation par goutte à goutte dont l’exemple achevé est celui de Keur Yaba dans la région de Thiès, d’autres pistes sont explorées, notamment les jardins d’école. Des carrés irrigués ont ainsi été mis en place à l’Ucad pour la formation des futurs agronomes, au Lycée technique de Thiès et aux Cours Sainte Marie de Hann, etc. En comptant arriver à une dizaine d’exploitations villageoises d’ici 2010, l’Ambassadeur Gidéon Béhar en a profité pour commenter la projection d’un film sur l’expertise en matière de gestion des ressources hydrauliques. Outre le volet irrigation connu au Sénégal à travers l’invention du Pr Dov Pasternak (père du Tipa), l’exportation du know-how aussi loin qu’en Chine et en Urss, est un gage de sérieux et de qualité que l’Etat hébreux mettra en exergue lors du prochain « Watec », la 5ème édition de « l’exposition internationale consacrée aux technologies de l’eau et à la protection de l’environnement » prévue à Tel Aviv du 17 au 19 novembre. L’Ambassadeur a vivement souhaité une participation sénégalaise à cet événement. Alors que nombre de participants se sont prononcé sur la nécessité d’une représentation du Sénégal dans ce pays avec qui il a renoué depuis 1995. Pour rappel, Israël a été le second pays au monde à reconnaître l’indépendance de la Fédération du Mali, et le 5e à nouer des relations avec le Sénégal indépendant. La balle est dans le camp des diplomates.
Fara Sambe
Le Soleil
