Kolda, 4 sept (APS) – Des producteurs de fruits de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor (sud) ont échangé samedi avec des responsables du Programme d’appui au développement économique de la Casamance (PADEC) sur les obstacles au développement de l’horticulture.
‘’Si nous voulons être performants et aller vers le marché extérieur, il nous faut une véritable réorganisation, quelque chose comme une alliance des opérateurs qui interviennent dans les filières’’, a affirmé Demba Keïta lors de la clôture d’atelier organisé à Kolda par le PADEC.
‘’Nous devons aller vers le professionnalisme de nos filières, à travers la mise en place d’infrastructures de transformation, et avoir des unités de conservation et de stockage de nos produits’’, a ajouté Keïta, responsable local d’une association de producteurs de mangues.
Les trois régions de la Casamance, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, produisent une grande quantité de fruits qui ne profitent pas aux producteurs, à cause de la désorganisation des filières, parmi d’autres facteurs.
‘’Il faut aider les femmes dans la formation et les encadrer. Nous sommes de plus en plus nombreuses dans l’exploitation des produits forestiers, mais notre handicap, c’est le déficit de formation et le sous-équipement, qui freinent l’écoulement de nos produits’’, a relevé Anna Dia, présidente des femmes transformatrices de produits fruitiers dans la région de Ziguinchor.
‘’Le renforcement des capacités des productrices est nécessaire pour améliorer la qualité’’, a ajouté Mme Dia, soulignant que le PADEC ‘’peut être utile’’ dans ce domaine.
‘’C’est là que nous, les femmes transformatrices, attendons le projet.’’
En dépit d’une forte demande estimée à 110.000 tonnes, a-t-elle poursuivi, les filières mangue et banane ‘’sont confrontées aux contraintes’’ que sont ‘’les attaques de parasites, la faiblesse de l’organisation de la production, la non maîtrise des techniques de récolte, le déficit d’information sur les marchés, la cherté des intrants et matériels de production, etc.’’
Les responsables du PADEC affirment qu’ils veulent ‘’mettre à profit les acquis et expériences des projets’’ qu’ils ont mis en œuvre dans cette partie du pays et ‘’relancer les filières porteuses’’ de profits dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
Le gouvernement du Sénégal, à travers le PADEC, et la Coopération canadienne ont mis 8,5 milliards de francs CFA dans l’exploitation des fruits en Casamance.
MG/ESF
‘’Si nous voulons être performants et aller vers le marché extérieur, il nous faut une véritable réorganisation, quelque chose comme une alliance des opérateurs qui interviennent dans les filières’’, a affirmé Demba Keïta lors de la clôture d’atelier organisé à Kolda par le PADEC.
‘’Nous devons aller vers le professionnalisme de nos filières, à travers la mise en place d’infrastructures de transformation, et avoir des unités de conservation et de stockage de nos produits’’, a ajouté Keïta, responsable local d’une association de producteurs de mangues.
Les trois régions de la Casamance, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, produisent une grande quantité de fruits qui ne profitent pas aux producteurs, à cause de la désorganisation des filières, parmi d’autres facteurs.
‘’Il faut aider les femmes dans la formation et les encadrer. Nous sommes de plus en plus nombreuses dans l’exploitation des produits forestiers, mais notre handicap, c’est le déficit de formation et le sous-équipement, qui freinent l’écoulement de nos produits’’, a relevé Anna Dia, présidente des femmes transformatrices de produits fruitiers dans la région de Ziguinchor.
‘’Le renforcement des capacités des productrices est nécessaire pour améliorer la qualité’’, a ajouté Mme Dia, soulignant que le PADEC ‘’peut être utile’’ dans ce domaine.
‘’C’est là que nous, les femmes transformatrices, attendons le projet.’’
En dépit d’une forte demande estimée à 110.000 tonnes, a-t-elle poursuivi, les filières mangue et banane ‘’sont confrontées aux contraintes’’ que sont ‘’les attaques de parasites, la faiblesse de l’organisation de la production, la non maîtrise des techniques de récolte, le déficit d’information sur les marchés, la cherté des intrants et matériels de production, etc.’’
Les responsables du PADEC affirment qu’ils veulent ‘’mettre à profit les acquis et expériences des projets’’ qu’ils ont mis en œuvre dans cette partie du pays et ‘’relancer les filières porteuses’’ de profits dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
Le gouvernement du Sénégal, à travers le PADEC, et la Coopération canadienne ont mis 8,5 milliards de francs CFA dans l’exploitation des fruits en Casamance.
MG/ESF