ans la perspective d’améliorer la cogestion du secteur de la pêche, les différents acteurs se sont retrouvés, hier, à l’occasion d’une causerie-café afin de proposer et faire des recommandations au profit d’un bon fonctionnement des structures de gestion locale de la pêche.
Les rôles et les responsabilités des Conseils locaux de pêche artisanale (Clpa), des Conseils locaux de pêche (Clp) et des Unités de gestion durable (Ugd) dans la gestion de la pêche ont été explicités hier. C’était à l’occasion d’une causerie-café organisée pour réfléchir sur des pistes de solutions aux problèmes que rencontrent ces différentes structures dont le but est de contribuer à la bonne gouvernance et à la gestion du secteur pour une exploitation durable des ressources halieutiques. La rencontre est à l’initiative du Wwf, en partenariat avec l’Usaid/Comfish, l’Alliance nationale pour une pêche durable et le Groupe recherche environnement et presse (Grep).
Elle entre dans les séries d’actions pour la résolution de la crise qui affecte le secteur de la pêche. Car, d’une manière générale, regrette le Dr. Papa Samba Diouf, représentant régional du Wwf (fonds mondial pour la nature), la pêche au Sénégal comme dans la sous-région, est confrontée à beaucoup de problèmes. « On parle même de crise du secteur de la pêche, et dans la tentative de régler cette crise, l’Etat a essayé de s’appuyer sur la gouvernance locale pour améliorer la gestion des pêches », a t-il révélé. Il s’agit d’identifier les entraves et obstacles au développement de la pêche et de faire des recommandations susceptibles de rendre plus fonctionnels et performants les organes de gestion locale de la pêche.
« Au niveau de l’organisation, certains acteurs ne se retrouvent pas et l’Etat n’a pas toujours les moyens de financer les Clpa. C’est pourquoi ceux qui fonctionnement plus ou moins actuellement, sont financés ou appuyés par des programmes et projets », se désole Sidya Diouf de la division Pêche artisanale à la direction des Pêches.
Pour redynamiser ces structures, l’Etat est ainsi exhorté à leur accorder beaucoup plus de considération en mettant à la disposition des Clpa des moyens financiers et un animateur proche des principaux acteurs. Pour le pêcheur Assane Diop, les Clpa sont très importants mais leur mauvais fonctionnement est particulièrement lié à l’indisponibilité des dirigeants, notamment son président qui se trouve être le préfet. « En tant qu’autorité départementale, le préfet qui est le président du Clpa, n’a pas toujours le temps de rencontrer les gens. Si l’on pouvait prendre un des principaux acteurs pour en faire le président du comité, cela faciliterait plus le fonctionnement », estime M. Diop. A son avis, une large concertation avec les pêcheurs devrait permettre de réfléchir sur la meilleure formule à adopter pour améliorer le fonctionnement et la gestion des Clpa.
Les rôles et les responsabilités des Conseils locaux de pêche artisanale (Clpa), des Conseils locaux de pêche (Clp) et des Unités de gestion durable (Ugd) dans la gestion de la pêche ont été explicités hier. C’était à l’occasion d’une causerie-café organisée pour réfléchir sur des pistes de solutions aux problèmes que rencontrent ces différentes structures dont le but est de contribuer à la bonne gouvernance et à la gestion du secteur pour une exploitation durable des ressources halieutiques. La rencontre est à l’initiative du Wwf, en partenariat avec l’Usaid/Comfish, l’Alliance nationale pour une pêche durable et le Groupe recherche environnement et presse (Grep).
Elle entre dans les séries d’actions pour la résolution de la crise qui affecte le secteur de la pêche. Car, d’une manière générale, regrette le Dr. Papa Samba Diouf, représentant régional du Wwf (fonds mondial pour la nature), la pêche au Sénégal comme dans la sous-région, est confrontée à beaucoup de problèmes. « On parle même de crise du secteur de la pêche, et dans la tentative de régler cette crise, l’Etat a essayé de s’appuyer sur la gouvernance locale pour améliorer la gestion des pêches », a t-il révélé. Il s’agit d’identifier les entraves et obstacles au développement de la pêche et de faire des recommandations susceptibles de rendre plus fonctionnels et performants les organes de gestion locale de la pêche.
« Au niveau de l’organisation, certains acteurs ne se retrouvent pas et l’Etat n’a pas toujours les moyens de financer les Clpa. C’est pourquoi ceux qui fonctionnement plus ou moins actuellement, sont financés ou appuyés par des programmes et projets », se désole Sidya Diouf de la division Pêche artisanale à la direction des Pêches.
Pour redynamiser ces structures, l’Etat est ainsi exhorté à leur accorder beaucoup plus de considération en mettant à la disposition des Clpa des moyens financiers et un animateur proche des principaux acteurs. Pour le pêcheur Assane Diop, les Clpa sont très importants mais leur mauvais fonctionnement est particulièrement lié à l’indisponibilité des dirigeants, notamment son président qui se trouve être le préfet. « En tant qu’autorité départementale, le préfet qui est le président du Clpa, n’a pas toujours le temps de rencontrer les gens. Si l’on pouvait prendre un des principaux acteurs pour en faire le président du comité, cela faciliterait plus le fonctionnement », estime M. Diop. A son avis, une large concertation avec les pêcheurs devrait permettre de réfléchir sur la meilleure formule à adopter pour améliorer le fonctionnement et la gestion des Clpa.
Adama MBODJ
Le Soleil