Le Premier ministre, Abdoul Mbaye, a présidé hier, le conseil interministériel au Centre culturel de Matam. Les besoins d’investissements de la région ont été chiffrés à 532,1 milliards de FCfa et le gouvernement a pris une série de mesures pour permettre à Matam de rattraper son retard.
Au cours de ce Conseil interministériel, les questions liées au développement de la région de Matam, qui dispose de potentialités énormes, celles liées au désenclavement, à l’absence d’infrastructures, à l’emploi et à la résorption du chômage ont été au menu. D’emblée, le Premier ministre, Abdoul Mbaye, a rappelé l’objectif recherché par cette délocalisation, qui vise à se rapprocher des populations. Le chef du gouvernement n’a pas manqué de faire un plaidoyer pour la 11ème région qui souffre de plusieurs maux pour lesquels les populations voudraient rapidement un début de solutions. « La région de Matam est marquée par la présence de l’eau, de terres arables et de phosphates. On a comme l’impression que Dieu a donné à Matam une vocation agricole », a dit le Premier ministre, qui n’a pas manqué de souligner la nécessité de désenclaver cette partie du pays aux potentialités énormes. Pour Abdoul Mbaye, il faut, pour cette région qui compte 27 collectivités locales, un modèle d’organisation d’un investissement utile.
Le maire de la commune de Matam, Mamadou Mory Diaw, et le président du Conseil régional, Abdoulaye Dramé, ont profité de cette occasion pour se livrer à un diagnostic sans complaisance de leur région, laissée en rade dans plusieurs secteurs et qui a besoin d’un vrai « Plan Marshall » pour se relever. Ils ont été soutenus, dans cet exercice, par les différents élus, qui ont pris la parole. Que ce soit dans les secteurs de l’agriculture, la pêche, l’élevage, la santé, l’assainissement, l’emploi des jeunes, l’éducation, les femmes etc., les carences ont été mises à nue.
Les besoins d’investissements de la région se sont chiffrés à 532,1 milliards et les différents ministres ont ainsi été interpellés, chacun, en ce qui le concerne. Il leur a été demandé d’évaluer la faisabilité technique, économique et financière des besoins de la région et leur prise en compte dans la programmation pluriannuelle de leurs programmes d’investissements. Au cours des échanges, la faiblesse des travaux d’investissements réalisés dans la région a été signalée.
Booster le développement du tourisme
Les mesures à court terme concernent, la prévision, dans le prochain programme triennal d’investissements publics 2014-2016, le projet du développement touristique communautaire de Matam et un programme culturel d’un montant de plus de 1,6 milliard de FCfa comprenant la création de la maison des arts et de la culture incluant la réalisation d’un musée régional, la valorisation du musée régional et un appui aux manifestations culturelles, entre autres.
Il est prévu le renforcement des conditions de sécurité par la création de nouvelles brigades de gendarmerie, de commissariats et de postes de police pour veiller au bon maillage du territoire régional. Pour la justice, les recommandations tournent autour de la création de nouveaux tribunaux et la réhabilitation des maisons d’arrêt et de correction ainsi que la multiplication des audiences foraines pour faciliter l’octroi des pièces d’état-civil. Ces recommandations visent également l’accroissement du taux de pénétration de l’électrification dans les centres urbains et les villages. Le Conseil a demandé de « diligenter la recherche de financement de la concession d’électrification rurale de Matam, Kanel, Ranérou et Bakel pour un coût de 25 milliards de FCfa pour permettre l’accès à l’électricité de 20.827 nouveaux abonnés, 19.490 ménages disséminés dans 357 localités rurales de la concession. Ce qui correspond à un taux d’électrification de 57% ». Pour ce qui est de l’assainissement, les recommandations portent sur « la réalisation des plans directeurs d’assainissement des communes de Matam, Kanel, Ourossogui et Ranérou, la mise en œuvre du programme d’assainissement urbain de Matam d’un coût de 11,5 milliards de FCfa répartis entre le volet eaux usées (2,9 milliards), eaux pluviales (8,6 milliards) ». Le sport n’a pas été oublié. Le conseil a rappelé la nécessité de relever le standing des stades des communes de la région, par l’augmentation des capacités d’accueil, l’installation d’un système d’éclairage approprié et l’installation de grilles de protection.
Pour le secteur de la Santé, il a été demandé « la mise en place d’un plan d’investissement prioritaire d’un coût de 4 milliards de FCfa qui comprend la construction et l’équipement de postes de santé, de case de santé, maternité, l’acquisition d’ambulance médicalisées, réhabilitation de l’hôpital de Ourossogui et le relèvement de son plateau technique ».
Elargissement de la carte judiciaire : Vers la création d’un tribunal à Ranérou
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a effectué, hier, une visite dans les services relevant de son département. Elle s’est rendue successivement au Palais de justice, à l’Aemo et à la Maison d’arrêt et de correction de Matam. A la fin de la visite, elle a annoncé la création d’un tribunal à Ranérou.
Le département de Ranérou aura bientôt un tribunal. L’annonce a été faite, hier, par Aminata Touré, ministre de la Justice, au cours d’une visite des services relevant de son département. Elle répondait à l’interpellation d’un journaliste qui faisait remarquer l’absence d’un tribunal dans ce département de la région de Matam. « Dans le cadre de la mise en œuvre de la carte judiciaire d’ici à juillet prochain, il est prévu un tribunal à Ranérou », a-t-elle annoncé, non sans dire qu’une justice qui fonctionne correctement a un impact sur le développement socio-économique et la démocratie. Concernant ce département où beaucoup d’enfants n’ont pas d’actes d’état-civil, le ministre a indiqué qu’il faut sensibiliser les parents mais aussi qu’il convient d’organiser des audiences foraines. S’agissant du vol de bétail, Mme Touré dira que, dans le cadre de la révision du code pénal, les sanctions seront plus lourdes pour les coupables, mais elle précise qu’il faut prévenir. Elle est aussi revenue sur les infanticides qui sont récurrents dans la région. Sur ce point, elle opte pour la sensibilisation et l’utilisation de méthodes contraceptives pour les femmes dont les époux sont à l’étranger. Elle a, en outre, annoncé la réhabilitation des locaux du tribunal de Matam. La priorité, dans la réhabilitation des édifices, dit-elle, c’est de commencer par les régions périphériques pour terminer par les grandes villes. Elle s’est félicitée de la tenue des assises de Matam. Le ministre de la Justice n’a pas manqué de saluer le dévouement des agents de l’administration pénitentiaire
Un programme triennal de 126 milliards de FCfa
Selon les explications du ministre du Budget, un programme d’investissements d’un montant de 126 milliards sur la période triennal 2013-2015 est en cours d’exécution et il sera renforcé par la mise en œuvre de plusieurs actions pour booster le développement de la région.
Pour les mesures immédiates, le Conseil a retenu « le démarrage du Projet d’appui au développement agricole et à l’entreprenariat rural (Padaer), qui intervient dans les régions de Tamba, Kédougou, Kolda et Matam. Le financement d’un montant de 20 milliards est assuré par le Fonds international de développement agricole (Fida) ». Ainsi, 500 ha de périmètres polypoles équipés d’un système goutte-à-goutte sera mise en place, de même que l’installation de 10 nouvelles unités pastorales. Il est également prévu « la réalisation de l’aménagement de 2.000 ha de périmètres irrigués villageois (Piv) pour un financement assuré par la Boad ». Pour ce qui concerne l’urbanisme, l’habitat et l’artisanat, il s’agira de « diligenter les procédures de marché pour la construction de la chambre de commerce et d’industrie de Matam, et de prévoir, dans l’enveloppe budgétaire des ministères concernés, la construction de l’inspection régionale du travail et de la sécurité sociale, du contrôle régional des finances et du centre des services fiscaux ». S’agissant de l’énergie et des mines, il a été recommandé « l’accélération du bouclage nécessaire de la grande mine des phosphates de Ndendory, la réhabilitation de l’axe Ourossogui-Mauritanie (10 km) dont le financement est assuré par l’Etat, la finalisation avec la coopération autrichienne l’accord de financement des travaux des ponts de Ganguel Soulé et Wendou Bosseabé, l’achèvement de la construction de la route Linguère-Matam ». Pour les émigrés, le Conseil a demandé de « procéder à l’installation de l’antenne du bureau d’accueil et d’orientation et de suivi, de démarrer les activités pour les encadrer ».
Un institut supérieur d’enseignement professionnel
Les mesures structurelles tournent autour de l’érection d’un institut supérieur d’enseignement professionnel à Matam, la mise en œuvre d’un programme d’aménagement de 5.000 ha de périmètres rizicoles pour un coût de 15 milliards de FCfa. Il s’y ajoute la recherche de financement nécessaire pour la réhabilitation de la route Ndioum-Ourossogui-Bakel, longue de 335 km ainsi que la construction de celles d’autres axes. La recherche de financement du projet pour la mise en place d’une station germinale d’enrichissement piscicole d’un coût de 15 milliards de FCfa pour la régénération et une revalorisation de l’activité piscicole figure aussi sur les recommandations. De même que « la mise en œuvre du programme de mise à niveau de l’aérodrome de Matam pour un coût de 10 milliards de FCfa, dans le cadre du programme de construction et de réhabilitation des aéroports régionaux, la mise en œuvre et la réalisation de pistes de production dans les communautés rurales de Matam pour un linéaire de 820 km et la recherche de financement pour la réalisation du chemin de fer Tambacounda-Sémé pour l’évacuation des phosphates de Sémé et de Matam. Le coût du projet est estimé à 100 milliards de FCfa ».
Centre délocalisé de l’Ugb
Il s’agira également de prendre les dispositions nécessaires pour rendre disponibles les locaux pour le centre délocalisé de l’université Gaston Berger (Ugb). Il est aussi prévu la construction et l’équipement d’écoles franco-arabe, la construction de Cem de proximité, d’un lycée moderne à Matam. Le conseil a aussi recommandé la poursuite de tous les chantiers d’édifices publics, collectifs et communautaires à l’arrêt dans la région, la création de deux Cedaf à Kanel et Ranérou et 9 foyers de la femme dans les communes.
De nos envoyés spéciaux, Aliou KANDE et Samba Oumar FALL (Textes) et Mbacké BA (Photos)
Le Soleil
Au cours de ce Conseil interministériel, les questions liées au développement de la région de Matam, qui dispose de potentialités énormes, celles liées au désenclavement, à l’absence d’infrastructures, à l’emploi et à la résorption du chômage ont été au menu. D’emblée, le Premier ministre, Abdoul Mbaye, a rappelé l’objectif recherché par cette délocalisation, qui vise à se rapprocher des populations. Le chef du gouvernement n’a pas manqué de faire un plaidoyer pour la 11ème région qui souffre de plusieurs maux pour lesquels les populations voudraient rapidement un début de solutions. « La région de Matam est marquée par la présence de l’eau, de terres arables et de phosphates. On a comme l’impression que Dieu a donné à Matam une vocation agricole », a dit le Premier ministre, qui n’a pas manqué de souligner la nécessité de désenclaver cette partie du pays aux potentialités énormes. Pour Abdoul Mbaye, il faut, pour cette région qui compte 27 collectivités locales, un modèle d’organisation d’un investissement utile.
Le maire de la commune de Matam, Mamadou Mory Diaw, et le président du Conseil régional, Abdoulaye Dramé, ont profité de cette occasion pour se livrer à un diagnostic sans complaisance de leur région, laissée en rade dans plusieurs secteurs et qui a besoin d’un vrai « Plan Marshall » pour se relever. Ils ont été soutenus, dans cet exercice, par les différents élus, qui ont pris la parole. Que ce soit dans les secteurs de l’agriculture, la pêche, l’élevage, la santé, l’assainissement, l’emploi des jeunes, l’éducation, les femmes etc., les carences ont été mises à nue.
Les besoins d’investissements de la région se sont chiffrés à 532,1 milliards et les différents ministres ont ainsi été interpellés, chacun, en ce qui le concerne. Il leur a été demandé d’évaluer la faisabilité technique, économique et financière des besoins de la région et leur prise en compte dans la programmation pluriannuelle de leurs programmes d’investissements. Au cours des échanges, la faiblesse des travaux d’investissements réalisés dans la région a été signalée.
Booster le développement du tourisme
Les mesures à court terme concernent, la prévision, dans le prochain programme triennal d’investissements publics 2014-2016, le projet du développement touristique communautaire de Matam et un programme culturel d’un montant de plus de 1,6 milliard de FCfa comprenant la création de la maison des arts et de la culture incluant la réalisation d’un musée régional, la valorisation du musée régional et un appui aux manifestations culturelles, entre autres.
Il est prévu le renforcement des conditions de sécurité par la création de nouvelles brigades de gendarmerie, de commissariats et de postes de police pour veiller au bon maillage du territoire régional. Pour la justice, les recommandations tournent autour de la création de nouveaux tribunaux et la réhabilitation des maisons d’arrêt et de correction ainsi que la multiplication des audiences foraines pour faciliter l’octroi des pièces d’état-civil. Ces recommandations visent également l’accroissement du taux de pénétration de l’électrification dans les centres urbains et les villages. Le Conseil a demandé de « diligenter la recherche de financement de la concession d’électrification rurale de Matam, Kanel, Ranérou et Bakel pour un coût de 25 milliards de FCfa pour permettre l’accès à l’électricité de 20.827 nouveaux abonnés, 19.490 ménages disséminés dans 357 localités rurales de la concession. Ce qui correspond à un taux d’électrification de 57% ». Pour ce qui est de l’assainissement, les recommandations portent sur « la réalisation des plans directeurs d’assainissement des communes de Matam, Kanel, Ourossogui et Ranérou, la mise en œuvre du programme d’assainissement urbain de Matam d’un coût de 11,5 milliards de FCfa répartis entre le volet eaux usées (2,9 milliards), eaux pluviales (8,6 milliards) ». Le sport n’a pas été oublié. Le conseil a rappelé la nécessité de relever le standing des stades des communes de la région, par l’augmentation des capacités d’accueil, l’installation d’un système d’éclairage approprié et l’installation de grilles de protection.
Pour le secteur de la Santé, il a été demandé « la mise en place d’un plan d’investissement prioritaire d’un coût de 4 milliards de FCfa qui comprend la construction et l’équipement de postes de santé, de case de santé, maternité, l’acquisition d’ambulance médicalisées, réhabilitation de l’hôpital de Ourossogui et le relèvement de son plateau technique ».
Elargissement de la carte judiciaire : Vers la création d’un tribunal à Ranérou
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a effectué, hier, une visite dans les services relevant de son département. Elle s’est rendue successivement au Palais de justice, à l’Aemo et à la Maison d’arrêt et de correction de Matam. A la fin de la visite, elle a annoncé la création d’un tribunal à Ranérou.
Le département de Ranérou aura bientôt un tribunal. L’annonce a été faite, hier, par Aminata Touré, ministre de la Justice, au cours d’une visite des services relevant de son département. Elle répondait à l’interpellation d’un journaliste qui faisait remarquer l’absence d’un tribunal dans ce département de la région de Matam. « Dans le cadre de la mise en œuvre de la carte judiciaire d’ici à juillet prochain, il est prévu un tribunal à Ranérou », a-t-elle annoncé, non sans dire qu’une justice qui fonctionne correctement a un impact sur le développement socio-économique et la démocratie. Concernant ce département où beaucoup d’enfants n’ont pas d’actes d’état-civil, le ministre a indiqué qu’il faut sensibiliser les parents mais aussi qu’il convient d’organiser des audiences foraines. S’agissant du vol de bétail, Mme Touré dira que, dans le cadre de la révision du code pénal, les sanctions seront plus lourdes pour les coupables, mais elle précise qu’il faut prévenir. Elle est aussi revenue sur les infanticides qui sont récurrents dans la région. Sur ce point, elle opte pour la sensibilisation et l’utilisation de méthodes contraceptives pour les femmes dont les époux sont à l’étranger. Elle a, en outre, annoncé la réhabilitation des locaux du tribunal de Matam. La priorité, dans la réhabilitation des édifices, dit-elle, c’est de commencer par les régions périphériques pour terminer par les grandes villes. Elle s’est félicitée de la tenue des assises de Matam. Le ministre de la Justice n’a pas manqué de saluer le dévouement des agents de l’administration pénitentiaire
Un programme triennal de 126 milliards de FCfa
Selon les explications du ministre du Budget, un programme d’investissements d’un montant de 126 milliards sur la période triennal 2013-2015 est en cours d’exécution et il sera renforcé par la mise en œuvre de plusieurs actions pour booster le développement de la région.
Pour les mesures immédiates, le Conseil a retenu « le démarrage du Projet d’appui au développement agricole et à l’entreprenariat rural (Padaer), qui intervient dans les régions de Tamba, Kédougou, Kolda et Matam. Le financement d’un montant de 20 milliards est assuré par le Fonds international de développement agricole (Fida) ». Ainsi, 500 ha de périmètres polypoles équipés d’un système goutte-à-goutte sera mise en place, de même que l’installation de 10 nouvelles unités pastorales. Il est également prévu « la réalisation de l’aménagement de 2.000 ha de périmètres irrigués villageois (Piv) pour un financement assuré par la Boad ». Pour ce qui concerne l’urbanisme, l’habitat et l’artisanat, il s’agira de « diligenter les procédures de marché pour la construction de la chambre de commerce et d’industrie de Matam, et de prévoir, dans l’enveloppe budgétaire des ministères concernés, la construction de l’inspection régionale du travail et de la sécurité sociale, du contrôle régional des finances et du centre des services fiscaux ». S’agissant de l’énergie et des mines, il a été recommandé « l’accélération du bouclage nécessaire de la grande mine des phosphates de Ndendory, la réhabilitation de l’axe Ourossogui-Mauritanie (10 km) dont le financement est assuré par l’Etat, la finalisation avec la coopération autrichienne l’accord de financement des travaux des ponts de Ganguel Soulé et Wendou Bosseabé, l’achèvement de la construction de la route Linguère-Matam ». Pour les émigrés, le Conseil a demandé de « procéder à l’installation de l’antenne du bureau d’accueil et d’orientation et de suivi, de démarrer les activités pour les encadrer ».
Un institut supérieur d’enseignement professionnel
Les mesures structurelles tournent autour de l’érection d’un institut supérieur d’enseignement professionnel à Matam, la mise en œuvre d’un programme d’aménagement de 5.000 ha de périmètres rizicoles pour un coût de 15 milliards de FCfa. Il s’y ajoute la recherche de financement nécessaire pour la réhabilitation de la route Ndioum-Ourossogui-Bakel, longue de 335 km ainsi que la construction de celles d’autres axes. La recherche de financement du projet pour la mise en place d’une station germinale d’enrichissement piscicole d’un coût de 15 milliards de FCfa pour la régénération et une revalorisation de l’activité piscicole figure aussi sur les recommandations. De même que « la mise en œuvre du programme de mise à niveau de l’aérodrome de Matam pour un coût de 10 milliards de FCfa, dans le cadre du programme de construction et de réhabilitation des aéroports régionaux, la mise en œuvre et la réalisation de pistes de production dans les communautés rurales de Matam pour un linéaire de 820 km et la recherche de financement pour la réalisation du chemin de fer Tambacounda-Sémé pour l’évacuation des phosphates de Sémé et de Matam. Le coût du projet est estimé à 100 milliards de FCfa ».
Centre délocalisé de l’Ugb
Il s’agira également de prendre les dispositions nécessaires pour rendre disponibles les locaux pour le centre délocalisé de l’université Gaston Berger (Ugb). Il est aussi prévu la construction et l’équipement d’écoles franco-arabe, la construction de Cem de proximité, d’un lycée moderne à Matam. Le conseil a aussi recommandé la poursuite de tous les chantiers d’édifices publics, collectifs et communautaires à l’arrêt dans la région, la création de deux Cedaf à Kanel et Ranérou et 9 foyers de la femme dans les communes.
De nos envoyés spéciaux, Aliou KANDE et Samba Oumar FALL (Textes) et Mbacké BA (Photos)
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