Le programme d’appui à la souveraineté alimentaire et mouvement économique et social des coopératives communautaires (PASA MESSOCC) a procédé hier à la réception des infrastructures réalisées dans les communautés rurales de Oudoucar, Diendé et la commune de Sédhiou. Le comité de pilotage et de suivi de ce programme a sollicité à cette occasion que soient associées les autorités étatiques pour la pérennisation des acquis de ce programme qui prend fin en mars 2013.
Dans l’exécution de ce programme, le PASA MESOCC a injecté une manne financière de 25 millions de francs CFA dans la construction et l’ appui technique et financier alloué à des services de l’Etat et à des groupements de promotion féminine d’un montant d’environ dix millions de nos francs.
La communauté rurale de Oudoucar a bénéficié de la construction d’une salle de classe entièrement construite et équipée en tables-bancs et en panneaux solaires. Le chef de l’établissement s’est félicité de cette réalisation arguant que « cela permettra de diminuer le nombre élevé d’abris provisoires dans cette école qui en compte 12 dont 6 en abris», a déclaré Malick Fall. A Kounayan Mankagne, à quatre kilomètres de la commune de Sédhiou, dans la communauté rurale de Diendé, le choix de l’investissement a porté sur la construction d’un mur de clôture dont le coût est estimé à 9 millions de CFA environ. «C’est une grosse épine qui est ôtée de nos pieds car cette clôture va sécuriser notre école élémentaire de la divagation du bétail et des mouvements à risque des élèves désormais sous l’œil de contrôle des enseignants», se félicitent les patents.
Dans ce même sillage, Ibrahima Badjinka, le président de la commission éducation du conseil rural de Diendé, par ailleurs directeur dudit établissement, a magnifié les bienfaits de cette clôture sous l’angle de la sécurité tel que décrit par les parents de Kounayan Mankagne. «Grâce au PASA-MESOCC, le taux de fréquentation de mon école a évolué, de trois classes nous sommes passé à quatre du fait de la clôture qui a fini de rassurer les parents qui étaient jadis réticents du fait de la proximité avec la route. Nous sommes désormais à l’abri des dangers», rassure t-il.
Dans l’exécution de ce programme, le PASA MESOCC a injecté une manne financière de 25 millions de francs CFA dans la construction et l’ appui technique et financier alloué à des services de l’Etat et à des groupements de promotion féminine d’un montant d’environ dix millions de nos francs.
La communauté rurale de Oudoucar a bénéficié de la construction d’une salle de classe entièrement construite et équipée en tables-bancs et en panneaux solaires. Le chef de l’établissement s’est félicité de cette réalisation arguant que « cela permettra de diminuer le nombre élevé d’abris provisoires dans cette école qui en compte 12 dont 6 en abris», a déclaré Malick Fall. A Kounayan Mankagne, à quatre kilomètres de la commune de Sédhiou, dans la communauté rurale de Diendé, le choix de l’investissement a porté sur la construction d’un mur de clôture dont le coût est estimé à 9 millions de CFA environ. «C’est une grosse épine qui est ôtée de nos pieds car cette clôture va sécuriser notre école élémentaire de la divagation du bétail et des mouvements à risque des élèves désormais sous l’œil de contrôle des enseignants», se félicitent les patents.
Dans ce même sillage, Ibrahima Badjinka, le président de la commission éducation du conseil rural de Diendé, par ailleurs directeur dudit établissement, a magnifié les bienfaits de cette clôture sous l’angle de la sécurité tel que décrit par les parents de Kounayan Mankagne. «Grâce au PASA-MESOCC, le taux de fréquentation de mon école a évolué, de trois classes nous sommes passé à quatre du fait de la clôture qui a fini de rassurer les parents qui étaient jadis réticents du fait de la proximité avec la route. Nous sommes désormais à l’abri des dangers», rassure t-il.
Une pépinière pour régénérer les plantes de l’espoir ?
Dans la commune de Sédhiou, le PASA MESOCC a clôturé les pépinières du service départemental des eaux et forêts et chasse sur un périmètre de 581 mètres, à la grande satisfaction du lieutenant Mbagnik Kandji, le chef de secteur. « Nous avions l’habitude d’acheter chaque année plus de cent crintins (écorces de bambou), des piquets et des fils de fer avant d’entamer nos activités. On perdait également beaucoup de plants à cause des petits ruminants et les porcs qui nous envahissaient. Mais maintenant avec cette clôture nous pouvons réaliser plus de cent mille plantes et assuré la forte demande de reboisement ».
Par ailleurs, mais dans ce même ordre d’idée, le PASA-MESOCC, au-delà des projets financés à cent pour cent, a mobilisé les apports de certaines collectivités locales qui n’arrivaient pas à faire correctement leur recouvrement dans l’optique de les soutenir dans la mise en œuvre du PNDL, a notamment fait remarquer Abdoulaye Fall, le coordonnateur de ce programme dans la région de Sédhiou. Hamadou Diallo, président du conseil rural de Diendé, par ailleurs président du comité de pilotage et de suivi de ce projet, a pour sa part sollicité l’implication des pouvoirs publics, pour que la pérennisation de ce programme qui prend fin en mars 2013. Et à ce sujet, les populations sollicitent une rallonge du projet. D’ici là, le PASA MESOCC poursuit ses activités de mobilisations communautaires dans les collectivités locales de Oudoucar et de Sakar contre les feux de brousse qui consument chaque année des dizaines d’hectares de forêts.
Moussa DRAME
Sud Quotidien
Dans la commune de Sédhiou, le PASA MESOCC a clôturé les pépinières du service départemental des eaux et forêts et chasse sur un périmètre de 581 mètres, à la grande satisfaction du lieutenant Mbagnik Kandji, le chef de secteur. « Nous avions l’habitude d’acheter chaque année plus de cent crintins (écorces de bambou), des piquets et des fils de fer avant d’entamer nos activités. On perdait également beaucoup de plants à cause des petits ruminants et les porcs qui nous envahissaient. Mais maintenant avec cette clôture nous pouvons réaliser plus de cent mille plantes et assuré la forte demande de reboisement ».
Par ailleurs, mais dans ce même ordre d’idée, le PASA-MESOCC, au-delà des projets financés à cent pour cent, a mobilisé les apports de certaines collectivités locales qui n’arrivaient pas à faire correctement leur recouvrement dans l’optique de les soutenir dans la mise en œuvre du PNDL, a notamment fait remarquer Abdoulaye Fall, le coordonnateur de ce programme dans la région de Sédhiou. Hamadou Diallo, président du conseil rural de Diendé, par ailleurs président du comité de pilotage et de suivi de ce projet, a pour sa part sollicité l’implication des pouvoirs publics, pour que la pérennisation de ce programme qui prend fin en mars 2013. Et à ce sujet, les populations sollicitent une rallonge du projet. D’ici là, le PASA MESOCC poursuit ses activités de mobilisations communautaires dans les collectivités locales de Oudoucar et de Sakar contre les feux de brousse qui consument chaque année des dizaines d’hectares de forêts.
Moussa DRAME
Sud Quotidien