De 2007 à 2009, 3 millions 300 mille plants de Jatropha ont été distribués sur toute l'étendue du territoire national. Seulement, prévient l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), s'il faut produire du Jatropha en grande quantité comme le Sénégal ambitionne de le faire, il faut inventer un autre système de culture.
SAINT-LOUIS - Un pas important vient d'être franchi au Sénégal dans la promotion de la culture du Jatropha, plus communément appelé Tabanani. Ainsi 3 millions 300 mille plants ont été distribués de 2007 à 2009, sur toute l'étendue du territoire national. Du moins au niveau des communautés rurales qui ont accepté de mettre à la disposition des potentiels producteurs, les hectares de terre nécessaires à la production de Jatropha. Il s'agit de tout mettre en œuvre pour permettre à ces paysans, de rentrer de plain-pied, dans ce vaste élan de production de biocarburants.
L'Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) qui assure la coordination technique du programme national de production de biocarburants, est à pied d'œuvre depuis quelques années, pour se familiariser avec cette espèce culturale et connaître ses différentes caractéristiques tant sur le plan végétatif que dans la production. Aujourd'hui que des études poussées et des analyses approfondies ont été menées, au centre de Ndiol notamment, ‘l'espoir est permis. Encore, faudrait-il que tout le monde s'y mette’, avertit le directeur scientifique de l’Isra. Alioune Fall assure que ‘le Jatropha peut, à terme, constituer une alternative heureuse au manque d'énergie au Sénégal. Il pourrait, ainsi, compléter les ressources énergétiques du pays, notamment dans la fourniture d'énergie’.
Evidemment, a aussi signalé Alioune Fall, ’nous devons aussi mettre l'accent sur la communication et expliquer aux producteurs que le Jatropha ne vient pas remplacer telle ou telle spéculation. C'est une culture qui existe depuis longtemps et qui n'a jamais posé de problèmes. S'il faut produire du Jatropha en grande quantité comme le Sénégal ambitionne de le faire, il faut inventer un autre système de culture’. Dans la foulée, le directeur scientifique de l'Institut sénégalais de recherches agricoles a précisé que ‘la production de Jatropha va contribuer à la récupération des terres dégradées. C'est une plante très résistante, qui peut aussi s'adapter à différents types de sols’. Aussi, a-t-il certifié que ‘si on parvient à sélectionner la bonne graine sur la collection de dix variétés qui existent, à l’adapter pour chaque zone du pays, nous pourrons faire face à la dégradation des terres du pays’.
Gabriel BARBIER
Wal Fadjri
SAINT-LOUIS - Un pas important vient d'être franchi au Sénégal dans la promotion de la culture du Jatropha, plus communément appelé Tabanani. Ainsi 3 millions 300 mille plants ont été distribués de 2007 à 2009, sur toute l'étendue du territoire national. Du moins au niveau des communautés rurales qui ont accepté de mettre à la disposition des potentiels producteurs, les hectares de terre nécessaires à la production de Jatropha. Il s'agit de tout mettre en œuvre pour permettre à ces paysans, de rentrer de plain-pied, dans ce vaste élan de production de biocarburants.
L'Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) qui assure la coordination technique du programme national de production de biocarburants, est à pied d'œuvre depuis quelques années, pour se familiariser avec cette espèce culturale et connaître ses différentes caractéristiques tant sur le plan végétatif que dans la production. Aujourd'hui que des études poussées et des analyses approfondies ont été menées, au centre de Ndiol notamment, ‘l'espoir est permis. Encore, faudrait-il que tout le monde s'y mette’, avertit le directeur scientifique de l’Isra. Alioune Fall assure que ‘le Jatropha peut, à terme, constituer une alternative heureuse au manque d'énergie au Sénégal. Il pourrait, ainsi, compléter les ressources énergétiques du pays, notamment dans la fourniture d'énergie’.
Evidemment, a aussi signalé Alioune Fall, ’nous devons aussi mettre l'accent sur la communication et expliquer aux producteurs que le Jatropha ne vient pas remplacer telle ou telle spéculation. C'est une culture qui existe depuis longtemps et qui n'a jamais posé de problèmes. S'il faut produire du Jatropha en grande quantité comme le Sénégal ambitionne de le faire, il faut inventer un autre système de culture’. Dans la foulée, le directeur scientifique de l'Institut sénégalais de recherches agricoles a précisé que ‘la production de Jatropha va contribuer à la récupération des terres dégradées. C'est une plante très résistante, qui peut aussi s'adapter à différents types de sols’. Aussi, a-t-il certifié que ‘si on parvient à sélectionner la bonne graine sur la collection de dix variétés qui existent, à l’adapter pour chaque zone du pays, nous pourrons faire face à la dégradation des terres du pays’.
Gabriel BARBIER
Wal Fadjri