Plus de cent acteurs du développement local de Saint-Louis ont pris part à la grande conférence d’harmonisation qui s’est déroulée dans les locaux du Conseil régional, en présence du gouverneur Mouhamadou Moustapha Ndao.
Le secrétaire exécutif du Programme national de développement local (Pndl), Samba Guèye, a saisi cette occasion pour rappeler que le concept de conférence d’harmonisation, qui était vide de sens au départ, si l’on se réfère à l’alinéa 2 de l’article 36 du code des collectivités locales, trouve aujourd’hui une réelle substance. C’est dire que tous les acteurs locaux de la région de Saint-Louis se sont pliés aux exigences d’une démarche rationnelle et efficace qui impose une synergie des interventions.
Cette attitude, selon M. Guèye, se justifie au regard du contexte local caractérisé par une absence de relations directes entre l’administration territoriale, les collectivités locales, les projets et programmes qui interviennent dans un environnement institutionnel marqué par une prolifération d’intervenants détenant chacun une mission de coordination et d’harmonisation. A son avis, l’existence des programmes d’investissements exécutés au nom de l’Etat, au terme d’un exercice de planification dans l’espace régional, commande une évaluation. En outre, différentes réformes ont accompagné le processus de Décentralisation et de déconcentration sans qu’une évaluation exhaustive soit de rigueur. Leur impact sur le vécu des populations échappe à l’autorité administrative qui est pourtant chargée d’en rendre compte.
Il s’y ajoute l’absence d’un débat entre l’administration, la région, les services techniques, les projets et programmes et la Société civile sur la conduite de la Décentralisation. A ce constat, viennent s’adosser une absence d’évaluation des outils de planification mis en place (Prdi, Pic, Pld, etc.) et une faible mesure de leur degré de cohérence et d’efficacité en rapport au Dsrp, Omd et programmes nationaux. D’où la pertinence, de l’avis de M. Guèye, de mettre en œuvre une conférence d’harmonisation au niveau régional pour favoriser un financement du développement local non encore maîtrisé, compte tenu des importantes fluctuations notées dans l’allocation des ressources, mais aussi garantir une évaluation des rôles et responsabilités des acteurs dans l’atteinte des objectifs des politiques publiques précitées.
La conférence d’harmonisation devrait donc être perçue comme un bilan d’étape des réalisations des collectivités locales, des programmes de l’Etat et ceux réalisés avec l’appui des partenaires dans la région.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Le Soleil
Le secrétaire exécutif du Programme national de développement local (Pndl), Samba Guèye, a saisi cette occasion pour rappeler que le concept de conférence d’harmonisation, qui était vide de sens au départ, si l’on se réfère à l’alinéa 2 de l’article 36 du code des collectivités locales, trouve aujourd’hui une réelle substance. C’est dire que tous les acteurs locaux de la région de Saint-Louis se sont pliés aux exigences d’une démarche rationnelle et efficace qui impose une synergie des interventions.
Cette attitude, selon M. Guèye, se justifie au regard du contexte local caractérisé par une absence de relations directes entre l’administration territoriale, les collectivités locales, les projets et programmes qui interviennent dans un environnement institutionnel marqué par une prolifération d’intervenants détenant chacun une mission de coordination et d’harmonisation. A son avis, l’existence des programmes d’investissements exécutés au nom de l’Etat, au terme d’un exercice de planification dans l’espace régional, commande une évaluation. En outre, différentes réformes ont accompagné le processus de Décentralisation et de déconcentration sans qu’une évaluation exhaustive soit de rigueur. Leur impact sur le vécu des populations échappe à l’autorité administrative qui est pourtant chargée d’en rendre compte.
Il s’y ajoute l’absence d’un débat entre l’administration, la région, les services techniques, les projets et programmes et la Société civile sur la conduite de la Décentralisation. A ce constat, viennent s’adosser une absence d’évaluation des outils de planification mis en place (Prdi, Pic, Pld, etc.) et une faible mesure de leur degré de cohérence et d’efficacité en rapport au Dsrp, Omd et programmes nationaux. D’où la pertinence, de l’avis de M. Guèye, de mettre en œuvre une conférence d’harmonisation au niveau régional pour favoriser un financement du développement local non encore maîtrisé, compte tenu des importantes fluctuations notées dans l’allocation des ressources, mais aussi garantir une évaluation des rôles et responsabilités des acteurs dans l’atteinte des objectifs des politiques publiques précitées.
La conférence d’harmonisation devrait donc être perçue comme un bilan d’étape des réalisations des collectivités locales, des programmes de l’Etat et ceux réalisés avec l’appui des partenaires dans la région.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Le Soleil