Le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) et le Programme national de développement local (Pndl) viennent de sceller une convention de partenariat en vue de mieux impliquer les collectivités locales dans la croisade contre le Sida.
Le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) et le Programme national de développement local (Pndl) ont décidé de faire équipe en menant des activités conjointes en matière de renforcement de capacités, à l’intention des élus locaux et autres acteurs, d’information, d’éducation et de communication.
La convention de partenariat, qui a été signée entre les deux structures dans le cadre de la lutte contre le Vih/Sida, sera rendue opérationnelle à travers un plan d’action annuel intégré dans le programme de travail et le budget des deux entités. Il s’agit pour le Cnls, comme l’a indiqué son secrétaire exécutif, le Dr Ibra Ndoye, « de saisir cette opportunité pour mieux impliquer les collectivités locales avec qui nous entendons développer une synergie dans la planification, le financement, la mise en œuvre et le suivi d’une réponse locale pérenne et s’inscrivant dans le cadre des plans régionaux intégrés multisectoriels ».
Impliquer les collectivités locales
Il pense qu’avec les compétences générales exercées et celles transférées, « les collectivités locales constituent un champ d’intervention offrant de nombreuses opportunités pour faciliter la mise en œuvre d’une réponse multisectorielle locale au Vih/Sida ». Quant au secrétaire exécutif du Pndl, il a rappelé le principe de « multisectorialité » prôné par sa structure qui impose une démarche de partage et de mutualisation des approches. La prise en charge du Vih/Sida, selon Samba Guèye, « est bien inscrite dans notre plan de travail, surtout dans sa partie gestion environnementale et sociale où il a été bien spécifié une approche de sensibilisation pour anticiper sur les risques encourus par tous les acteurs locaux sur les effets négatifs du Vih/Sida ».
M. Guèye de souligner ainsi l’intérêt qu’il y a à impliquer davantage les collectivités locales dans le processus. Aujourd’hui révèle-t-il : « nous notons la réalisation de 1.000 microprojets qui a démarré dans 348 collectivités du pays. Vous imaginez alors, qu’il y a un important brassage d’acteurs du fait des nombreux chantiers ouverts et qui constitue une source potentielle de propagation du Vih/Sida. Une raison donc suffisante pour une implication du Pndl dans la croisade contre la Sida ». Les participants se sont engagés à œuvrer dans une démarche de communication et de sensibilisation pour une approche innovante dans la lutte contre la pandémie du Vih/Sida. Ils souhaitent qu’un accent soit mis sur la formation de relais pour la mise en œuvre des activités sur le terrain en rapport avec les Icp (Infirmiers chef de poste) et autres comités de santé et Ocb (Organisation communautaire de base).
Mohamadou SAGNE
Le Soleil
Le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) et le Programme national de développement local (Pndl) ont décidé de faire équipe en menant des activités conjointes en matière de renforcement de capacités, à l’intention des élus locaux et autres acteurs, d’information, d’éducation et de communication.
La convention de partenariat, qui a été signée entre les deux structures dans le cadre de la lutte contre le Vih/Sida, sera rendue opérationnelle à travers un plan d’action annuel intégré dans le programme de travail et le budget des deux entités. Il s’agit pour le Cnls, comme l’a indiqué son secrétaire exécutif, le Dr Ibra Ndoye, « de saisir cette opportunité pour mieux impliquer les collectivités locales avec qui nous entendons développer une synergie dans la planification, le financement, la mise en œuvre et le suivi d’une réponse locale pérenne et s’inscrivant dans le cadre des plans régionaux intégrés multisectoriels ».
Impliquer les collectivités locales
Il pense qu’avec les compétences générales exercées et celles transférées, « les collectivités locales constituent un champ d’intervention offrant de nombreuses opportunités pour faciliter la mise en œuvre d’une réponse multisectorielle locale au Vih/Sida ». Quant au secrétaire exécutif du Pndl, il a rappelé le principe de « multisectorialité » prôné par sa structure qui impose une démarche de partage et de mutualisation des approches. La prise en charge du Vih/Sida, selon Samba Guèye, « est bien inscrite dans notre plan de travail, surtout dans sa partie gestion environnementale et sociale où il a été bien spécifié une approche de sensibilisation pour anticiper sur les risques encourus par tous les acteurs locaux sur les effets négatifs du Vih/Sida ».
M. Guèye de souligner ainsi l’intérêt qu’il y a à impliquer davantage les collectivités locales dans le processus. Aujourd’hui révèle-t-il : « nous notons la réalisation de 1.000 microprojets qui a démarré dans 348 collectivités du pays. Vous imaginez alors, qu’il y a un important brassage d’acteurs du fait des nombreux chantiers ouverts et qui constitue une source potentielle de propagation du Vih/Sida. Une raison donc suffisante pour une implication du Pndl dans la croisade contre la Sida ». Les participants se sont engagés à œuvrer dans une démarche de communication et de sensibilisation pour une approche innovante dans la lutte contre la pandémie du Vih/Sida. Ils souhaitent qu’un accent soit mis sur la formation de relais pour la mise en œuvre des activités sur le terrain en rapport avec les Icp (Infirmiers chef de poste) et autres comités de santé et Ocb (Organisation communautaire de base).
Mohamadou SAGNE
Le Soleil