Tambacounda, 28 sept (APS) - Quelque 1277 microprojets dans les domaines de l’éducation, la santé, l’hydraulique, l’environnement, entre autres, ont été réceptionnés à travers le pays, sur financement du Programme national de développement local (PNDL), a révélé mardi son secrétaire exécutif Samba Guèye.
Des conventions signées entre le PNDL et les collectivités locales ont été exécutées, et cela a permis d’atteindre ‘’1.277 microprojets qui ont été réceptionnés à travers tout le pays’’, a dit M. Guèye au terme d’une rencontre de deux jours avec toutes les Agences régionales de développement (ARD).
‘’Trois générations de projets (…) ont été retenues pour un montant de 3,679 milliards de francs CFA pour les régions de Tambacounda et Kédougou, en termes de conventions avec les collectivités locales’’, a dit le responsable du PNDL. Ce portefeuille, a-t-il relevé, devra être ‘’scindé’’ avec le démarrage de l’ARD de Kédougou.
Le PNDL couvre l’ensemble du territoire national et ‘’contribue de manière conséquente à relever le niveau des services sociaux de base avec des investissements massifs au niveau des régions à travers un appui budgétaire aux collectivités locales’’, a expliqué Abdoul Aziz Tandian, directeur de l’ARD de Tambacounda.
Les assises de Tambacounda, faisant suite à celles de Matam et Foundiougne, conformément à la ‘’tradition’’ du PNDL de se retrouver tous les trois mois avec l’ensemble ARD, ont permis de faire le point sur la mise en œuvre du programme dans l’ensemble du pays.
Le secrétaire exécutif du PNDL a exprimé son vœu de mettre à exécution ces différentes conventions de financement sans compter celles qui pourront être signées d’ici la fin de l’année, pour permettre une meilleure couverture en matière d’infrastructures pour accélérer l’accès aux services sociaux de base dans toutes les deux régions.
’’Le programme se présente très bien malgré les difficultés liées à l’hivernage’’, a indiqué Samba Guéye. Il a ajouté que malgré cet acquis des certaines améliorations sont possibles, telles que suggérées par les ARD, afin de permettre à toutes les collectivités locales de mettre en œuvre des microprojets.
‘’Nous pensons qu’il va falloir aussi chercher à améliorer les critères d’accès et une meilleure répartition de ces projets’’, a noté Samba Guéye, précisant qu’un comité a été mis en place pour travailler dans ce sens. ’’Ce sont des microprojets autour de l’éducation, santé, l’hydraulique, environnement, entre autres secteurs moins importants’’, a-t-il indiqué.
Il s’est félicité de la bonne compréhension de la maîtrise d’ouvrage dont font preuve les collectivités locales qui sont en train de conduire les différentes opérations de passation de marché, de dépouillement, de choix des prestataires, d’ordonnancement des dépenses y afférentes.
Qualifiant d’’’acquis de taille’’ cet état de fait, le secrétaire exécutif du PNDL a évoqué le besoin de renforcement de capacité en gestion administrative et financière, la passation des marchés.
’’Aujourd’hui, nous nous rendons compte également que dans le domaine de l’entretien et de la maintenance, les collectivités locales méritent d’être épaulées’’, a-t-il expliqué.
Concernant la planification, certaines collectivités ont des documents arrivés à terme. Ils sont estimés à environ 170 Plans locaux de développement (PLD) et 92 Plans d’investissement communautaire (PIC) devant être renouvelés avant la fin de l’année ou en début d’année prochaine.
Le PNDL a lancé une demande de manifestation d’intérêt pour pouvoir choisir quelque 17 cabinets qui vont ‘’plus ou moins satisfaire les besoins en matière d’appui conseils à ces collectivités locales’’, a-t-il annoncé. ‘’Dans tous les domaines, a-t-il poursuivi, nous avons identifié les gaps qu’il va falloir combler pour permettre au PNDL d’atteindre ses objectifs’’.
Ibrahima Sakhanokho, président de l’Association régionale des présidents de conseils ruraux, a pour sa part souligné des problèmes de décaissements liés à des ‘’lenteurs’’ au Trésor.
Il a aussi regretté que les fonds de concours sur lesquels les collectivités locales fondaient leur espoir pour apporter leur contrepartie, ne leur soient pas parvenus cette année.
BC/ADI/ADC
Des conventions signées entre le PNDL et les collectivités locales ont été exécutées, et cela a permis d’atteindre ‘’1.277 microprojets qui ont été réceptionnés à travers tout le pays’’, a dit M. Guèye au terme d’une rencontre de deux jours avec toutes les Agences régionales de développement (ARD).
‘’Trois générations de projets (…) ont été retenues pour un montant de 3,679 milliards de francs CFA pour les régions de Tambacounda et Kédougou, en termes de conventions avec les collectivités locales’’, a dit le responsable du PNDL. Ce portefeuille, a-t-il relevé, devra être ‘’scindé’’ avec le démarrage de l’ARD de Kédougou.
Le PNDL couvre l’ensemble du territoire national et ‘’contribue de manière conséquente à relever le niveau des services sociaux de base avec des investissements massifs au niveau des régions à travers un appui budgétaire aux collectivités locales’’, a expliqué Abdoul Aziz Tandian, directeur de l’ARD de Tambacounda.
Les assises de Tambacounda, faisant suite à celles de Matam et Foundiougne, conformément à la ‘’tradition’’ du PNDL de se retrouver tous les trois mois avec l’ensemble ARD, ont permis de faire le point sur la mise en œuvre du programme dans l’ensemble du pays.
Le secrétaire exécutif du PNDL a exprimé son vœu de mettre à exécution ces différentes conventions de financement sans compter celles qui pourront être signées d’ici la fin de l’année, pour permettre une meilleure couverture en matière d’infrastructures pour accélérer l’accès aux services sociaux de base dans toutes les deux régions.
’’Le programme se présente très bien malgré les difficultés liées à l’hivernage’’, a indiqué Samba Guéye. Il a ajouté que malgré cet acquis des certaines améliorations sont possibles, telles que suggérées par les ARD, afin de permettre à toutes les collectivités locales de mettre en œuvre des microprojets.
‘’Nous pensons qu’il va falloir aussi chercher à améliorer les critères d’accès et une meilleure répartition de ces projets’’, a noté Samba Guéye, précisant qu’un comité a été mis en place pour travailler dans ce sens. ’’Ce sont des microprojets autour de l’éducation, santé, l’hydraulique, environnement, entre autres secteurs moins importants’’, a-t-il indiqué.
Il s’est félicité de la bonne compréhension de la maîtrise d’ouvrage dont font preuve les collectivités locales qui sont en train de conduire les différentes opérations de passation de marché, de dépouillement, de choix des prestataires, d’ordonnancement des dépenses y afférentes.
Qualifiant d’’’acquis de taille’’ cet état de fait, le secrétaire exécutif du PNDL a évoqué le besoin de renforcement de capacité en gestion administrative et financière, la passation des marchés.
’’Aujourd’hui, nous nous rendons compte également que dans le domaine de l’entretien et de la maintenance, les collectivités locales méritent d’être épaulées’’, a-t-il expliqué.
Concernant la planification, certaines collectivités ont des documents arrivés à terme. Ils sont estimés à environ 170 Plans locaux de développement (PLD) et 92 Plans d’investissement communautaire (PIC) devant être renouvelés avant la fin de l’année ou en début d’année prochaine.
Le PNDL a lancé une demande de manifestation d’intérêt pour pouvoir choisir quelque 17 cabinets qui vont ‘’plus ou moins satisfaire les besoins en matière d’appui conseils à ces collectivités locales’’, a-t-il annoncé. ‘’Dans tous les domaines, a-t-il poursuivi, nous avons identifié les gaps qu’il va falloir combler pour permettre au PNDL d’atteindre ses objectifs’’.
Ibrahima Sakhanokho, président de l’Association régionale des présidents de conseils ruraux, a pour sa part souligné des problèmes de décaissements liés à des ‘’lenteurs’’ au Trésor.
Il a aussi regretté que les fonds de concours sur lesquels les collectivités locales fondaient leur espoir pour apporter leur contrepartie, ne leur soient pas parvenus cette année.
BC/ADI/ADC