Dakar, 14 avr (APS) - La commercialisation des produits agricoles est le ventre mou du système, a soutenu le directeur de l’Agence nationale du plan pour le retour vers l’agriculture (ANREVA), El Hadj Malick Sarr, révélant que la formule d’assurance sera mise en place pour la prochaine campagne.
‘’La principale difficulté, c’est la commercialisation des produits agricoles’’, a-t-il dit lors d’un point de presse, pour présenter les réalisations et les perspectives du plan REVA lancé en février 2008.
Il s’exprimait en marge de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales de Dakar (FIARA 2010).
L’objectif souligné par M. Sarr est de gagner de l’argent. ‘’Dans les pays occidentaux, a-t-il noté, les productions sont vendues avant la récolte. Pourquoi pas au Sénégal ? Cette expérience a été initiée dans certaines fermes‘’.
‘’Le contrat est nécessaire, mais pas suffisant’’, a ajouté le directeur de l’ANREVA, indiquant que l’opérateur doit fournir des actes notariés.
Il a annoncé que la formule d’assurance sera mise en place pour la prochaine campagne et le premier marché hebdomadaire des produits agricoles se tiendra les 8 et 9 mai au Rond-point Castors à Dakar.
M. Sarr a indiqué que sept fermes ont été mises en place après le lancement du plan REVA. Dans les programmes 2009 et 2010, a-t-il signalé, 26 fermes seront réalisées et seront réparties sur tout le territoire national.
‘’Aujourd’hui, a-t-il rappelé, 200 ha sont intégralement mis en valeur et 1600 tonnes ont été exportées avec des pointes de ventes pour les melons qui atteignent 65.000 tonnes (vendues sur le marché local)’’, a-t-il expliqué.
M. Sarr s’est dit convaincu que l’agriculture devra constituer le levier pour le développement et un gisement pour l’emploi des jeunes, ajoutant que le plan REVA ne s’intéresse pas seulement qu’aux produits horticoles.
‘’Les mêmes atouts existent dans le domaine de l’élevage’’’ a-t-il noté. Ainsi a-t-il plaidé pour la promotion des vaches plus productives.
Selon lui, le Sénégal dispose des atouts pour développer le secteur primaire. Il a précisé cependant que la procédure de création d’une ferme n’est pas si simple.
‘’Il faut d’abord procéder par appel d’offres et les exploiter ensuite et il faut au moins sept mois pour boucler la procédure de sélection de l’entreprise’’, a révélé M. Sarr.
Il a souligné que des discussions sont en train d’être menées avec la Direction générale des impôts et domaines pour la simplification de l’octroi du bail.
Concernant la culture du riz, il relevé que son agence ne veut pas entrer en compétition avec des sociétés plus expérimentées comme la SAED qui intervient dans le nord du pays et la SODAGRI dans le sud.
‘’Nous voulons développer un partenariat avec ces sociétés pour atteindre l’autosuffisance alimentaire dans notre pays’’, s’est-il justifié.
‘’La principale difficulté, c’est la commercialisation des produits agricoles’’, a-t-il dit lors d’un point de presse, pour présenter les réalisations et les perspectives du plan REVA lancé en février 2008.
Il s’exprimait en marge de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales de Dakar (FIARA 2010).
L’objectif souligné par M. Sarr est de gagner de l’argent. ‘’Dans les pays occidentaux, a-t-il noté, les productions sont vendues avant la récolte. Pourquoi pas au Sénégal ? Cette expérience a été initiée dans certaines fermes‘’.
‘’Le contrat est nécessaire, mais pas suffisant’’, a ajouté le directeur de l’ANREVA, indiquant que l’opérateur doit fournir des actes notariés.
Il a annoncé que la formule d’assurance sera mise en place pour la prochaine campagne et le premier marché hebdomadaire des produits agricoles se tiendra les 8 et 9 mai au Rond-point Castors à Dakar.
M. Sarr a indiqué que sept fermes ont été mises en place après le lancement du plan REVA. Dans les programmes 2009 et 2010, a-t-il signalé, 26 fermes seront réalisées et seront réparties sur tout le territoire national.
‘’Aujourd’hui, a-t-il rappelé, 200 ha sont intégralement mis en valeur et 1600 tonnes ont été exportées avec des pointes de ventes pour les melons qui atteignent 65.000 tonnes (vendues sur le marché local)’’, a-t-il expliqué.
M. Sarr s’est dit convaincu que l’agriculture devra constituer le levier pour le développement et un gisement pour l’emploi des jeunes, ajoutant que le plan REVA ne s’intéresse pas seulement qu’aux produits horticoles.
‘’Les mêmes atouts existent dans le domaine de l’élevage’’’ a-t-il noté. Ainsi a-t-il plaidé pour la promotion des vaches plus productives.
Selon lui, le Sénégal dispose des atouts pour développer le secteur primaire. Il a précisé cependant que la procédure de création d’une ferme n’est pas si simple.
‘’Il faut d’abord procéder par appel d’offres et les exploiter ensuite et il faut au moins sept mois pour boucler la procédure de sélection de l’entreprise’’, a révélé M. Sarr.
Il a souligné que des discussions sont en train d’être menées avec la Direction générale des impôts et domaines pour la simplification de l’octroi du bail.
Concernant la culture du riz, il relevé que son agence ne veut pas entrer en compétition avec des sociétés plus expérimentées comme la SAED qui intervient dans le nord du pays et la SODAGRI dans le sud.
‘’Nous voulons développer un partenariat avec ces sociétés pour atteindre l’autosuffisance alimentaire dans notre pays’’, s’est-il justifié.