Le Sénégal est un pays très fourni en banques et structures financières, mais le problème de l’accès au crédit reste entier. Actuellement, mois de 5 % de la population active a accès au système financier traditionnel. Malgré une hausse des crédits octroyés par les systèmes financiers décentralisés (Sfd), moins de 800 mille personnes bénéficient des services d’institutions sur l’ensemble du territoire. En plus de cet obstacle financier, l’analyse que certains acteurs ont fait sur le secteur soulève d’autres problématiques qui ont tendance a passé sous silence. La conférence de presse que MicroCred Sénégal a tenu, ce mercredi 9 janvier à Dakar, a été une opportunité pour soulever certains problèmes.
Le Directeur des opérations de cette première société de micro-finance au Sénégal, Sayfoulaye Baldé, affirme qu’à côté du problème d’accès au financement, les autres problèmes majeurs de la micro-entreprise sénégalaise sont le marché et la formation. Selon Sayfoulaye Baldé, le marché est très important du moment que c’est le premier point sur lequel, le banquier ou le financier jette son point de vue. « S’il y a un marché, il y’a de fortes chances qu’on vous couvre le prêt qui est effectué. Au cas échéant, naturellement le projet n’est pas viable », a t’il postulé. En plus du marché, M. Baldé a évoqué le problème de la formation qu’il juge essentiel. « Aujourd’hui, nos micro-entrepreneurs, particulièrement au niveau de l’artisanat, ont ce problème pour faire face à la concurrence de produits importés ». Face à ce problème, le directeur des opérations de MicroCred Sénégal pense qu’il faut outiller les Petites et moyennes entreprises à défaut de disparaître. A l’en croire, « avant l’arrivée de structures spécialisés comme MicroCred Sénégal, les structures de micro finances ne prenaient pas essentiellement en compte les préoccupations des micro-entrepreneurs ».
Pour lui, « une bonne partie de leur porte-feuille était destinée aux particuliers donc à la consommation. Ce qui ne permet pas de bouter de façon direct la micro-entreprise ».
A ces impairs, le Directeur général de MicroCred Sénégal, Bernard Tissot avance que 80% des gens interrogés dans leur étude de faisabilité n’ont pas encore fait des démarches au niveau des structures de micro finance pour bénéficier de crédit. Une situation qui, de l’avis de Bernard Tissot, s’explique du fait que « souvent les entrepreneurs ne se sentent pas forcément sur d’eux pour pouvoir accéder au crédit parce qu’ils pensent qu’on va leur demander des garanties énormes comme les banques ».
Après un diagnostic du secteur, cette société de micro-crédit veut prendre sa part dans ce marché. A en croire son directeur général, avec MicroCred Sénégal c’est la micro-entreprise qui est mise en avant. « Nous avons une démarche assez révolutionnaire qui consiste à aller trouver les micro-entrepreneurs sur leur site de production et à mettre exclusivement nos ressources à leur disposition ».
Sud Quotidien
Le Directeur des opérations de cette première société de micro-finance au Sénégal, Sayfoulaye Baldé, affirme qu’à côté du problème d’accès au financement, les autres problèmes majeurs de la micro-entreprise sénégalaise sont le marché et la formation. Selon Sayfoulaye Baldé, le marché est très important du moment que c’est le premier point sur lequel, le banquier ou le financier jette son point de vue. « S’il y a un marché, il y’a de fortes chances qu’on vous couvre le prêt qui est effectué. Au cas échéant, naturellement le projet n’est pas viable », a t’il postulé. En plus du marché, M. Baldé a évoqué le problème de la formation qu’il juge essentiel. « Aujourd’hui, nos micro-entrepreneurs, particulièrement au niveau de l’artisanat, ont ce problème pour faire face à la concurrence de produits importés ». Face à ce problème, le directeur des opérations de MicroCred Sénégal pense qu’il faut outiller les Petites et moyennes entreprises à défaut de disparaître. A l’en croire, « avant l’arrivée de structures spécialisés comme MicroCred Sénégal, les structures de micro finances ne prenaient pas essentiellement en compte les préoccupations des micro-entrepreneurs ».
Pour lui, « une bonne partie de leur porte-feuille était destinée aux particuliers donc à la consommation. Ce qui ne permet pas de bouter de façon direct la micro-entreprise ».
A ces impairs, le Directeur général de MicroCred Sénégal, Bernard Tissot avance que 80% des gens interrogés dans leur étude de faisabilité n’ont pas encore fait des démarches au niveau des structures de micro finance pour bénéficier de crédit. Une situation qui, de l’avis de Bernard Tissot, s’explique du fait que « souvent les entrepreneurs ne se sentent pas forcément sur d’eux pour pouvoir accéder au crédit parce qu’ils pensent qu’on va leur demander des garanties énormes comme les banques ».
Après un diagnostic du secteur, cette société de micro-crédit veut prendre sa part dans ce marché. A en croire son directeur général, avec MicroCred Sénégal c’est la micro-entreprise qui est mise en avant. « Nous avons une démarche assez révolutionnaire qui consiste à aller trouver les micro-entrepreneurs sur leur site de production et à mettre exclusivement nos ressources à leur disposition ».
Sud Quotidien