Une centaine de participants prennent part, depuis hier, à Dakar à un atelier de partage dans le cadre d’un partenariat entre les différentes sociétés d’eau en Afrique. Venus de tous les coins du continent, ces professionnels de l’eau veulent rendre performants leurs services en matière d’assainissement et de gestion de la clientèle.
L’atelier ouvert hier permettra, au bout de deux jours de réflexion, à ses participants d’être édifiés sur les performances faites par les sociétés d’eau en Afrique et de voir quel type de partenariat il est possible de nouer entre ces dernières pour améliorer celles-là. Le dépouillement des réponses à un questionnaire qui avait été envoyé aux différents membres, devrait conduire à identifier les sociétés leaders et, pour chacune d’elles, voir dans quel domaine de compétence mais, aussi, les sociétés à assister dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Cela veut dire, selon le directeur général de la Sénégalaise des eaux (Sde), qu’au sortir de la réunion de Dakar, des résultats pratiques et utilisables seront à la disposition des participants dans le cadre d’une coopération et d’une assistance technique entre les différentes sociétés. Ce travail se fera, d’après Mamadou Dia, en relation avec les bailleurs de fonds. Le but de tout cela, c’est d’améliorer les performances et les services d’eau potable et d’assainissement destinés aux populations africaines.
‘Si on prend l’exemple du Sénégal qui a, aujourd’hui, une très bonne qualité de service en termes de gestion-clientèle, qui est certifié Iso 9001 version 2000 dans le sens de mettre le client au cœur de ses préoccupations, son expérience est attendue par l’ensemble des sociétés d’eau’, explique le Dg de la Sde. Selon ce dernier, la société qu’il dirige reçoit beaucoup de partenaires qui veulent bénéficier de son expérience. Mais, avertit-il, ‘l’assistance ne se fait pas en échange d’un quelconque profit’. Selon M. Dia, il n’y aura que les coûts engagés qui sont restitués sans aucune marge. Et avec un accord avec les bailleurs, il sera défini les critères d’assistance d’une société leader et d’une société qui a des performances à améliorer.
De l’avis de Mamadou Dia, nombre de défis interpellent les professionnels de l’eau en Afrique en matière d’assainissement. Comment permettre aux populations de vivre dans un cadre de vie assaini, d’avoir le bien-être parce que, tout simplement, elles vivent dans des conditions d’hygiène et de propreté requises ? Tel est, de son point de vue, entre autres, défis à relever. ‘On ne peut pas être en bonne santé si on a un système d’assainissement qui est défectueux’, rappellera-t-il. Le Dg de la Sde est d’avis qu’il urge d’améliorer le service et les performances en matière d’assainissement, de permettre à toutes les populations d’accéder au réseau d’évacuation, qu’il soit collectif, semi-collectif ou individuel. Cela constitue, à son avis, un élément très important. Le directeur général de la Sde de renchérir qu’’il faut qu’en 2015, en milieu urbain, le Sénégal puisse atteindre 100 %, c’est, d’ailleurs, l’objectif dans d’autres pays’. Car en matière d’assainissement, selon lui, il y a encore beaucoup de retard pour atteindre les Objectifs du millénaire du développement (Omd).
L’atelier de Dakar s’inscrit dans la continuité des activités de Wop Africa (Partenariat des opérateurs d’eau). Cette organisation est née en 2006, à Naïrobi. En avril 2007, a eu lieu une importante réunion de lancement à Jo Bourg et, depuis, les partenaires travaillent d’arrache pied pour mettre en place une gouvernance du Wop Africa. C’est ainsi qu’un atelier du même genre que celui organisé à Dakar, s’est tenu à Kampala, au mois de juin 2008. Deux autres vont se tenir respectivement à Dakar et Masero. Mais Wop Africa a été, officiellement, lancé le 25 février 2008 à Cotonou lors du congrès de l’association africaine de l’eau.
A Dakar dont le thème de l’atelier est : ‘Identification des domaines pertinents de partenariat’, les participants vont présenter les résultats de l’exercice d’auto-évaluation des sociétés d’eau. Les données recueillies permettent de déterminer les meilleurs domaines de partenariat qui serviront de base au programme du Wop Africa. Lequel renforcera les capacités des sociétés d’eau et d’assainissement d’Afrique pour atteindre les Omd.
Wal Fadjri
L’atelier ouvert hier permettra, au bout de deux jours de réflexion, à ses participants d’être édifiés sur les performances faites par les sociétés d’eau en Afrique et de voir quel type de partenariat il est possible de nouer entre ces dernières pour améliorer celles-là. Le dépouillement des réponses à un questionnaire qui avait été envoyé aux différents membres, devrait conduire à identifier les sociétés leaders et, pour chacune d’elles, voir dans quel domaine de compétence mais, aussi, les sociétés à assister dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Cela veut dire, selon le directeur général de la Sénégalaise des eaux (Sde), qu’au sortir de la réunion de Dakar, des résultats pratiques et utilisables seront à la disposition des participants dans le cadre d’une coopération et d’une assistance technique entre les différentes sociétés. Ce travail se fera, d’après Mamadou Dia, en relation avec les bailleurs de fonds. Le but de tout cela, c’est d’améliorer les performances et les services d’eau potable et d’assainissement destinés aux populations africaines.
‘Si on prend l’exemple du Sénégal qui a, aujourd’hui, une très bonne qualité de service en termes de gestion-clientèle, qui est certifié Iso 9001 version 2000 dans le sens de mettre le client au cœur de ses préoccupations, son expérience est attendue par l’ensemble des sociétés d’eau’, explique le Dg de la Sde. Selon ce dernier, la société qu’il dirige reçoit beaucoup de partenaires qui veulent bénéficier de son expérience. Mais, avertit-il, ‘l’assistance ne se fait pas en échange d’un quelconque profit’. Selon M. Dia, il n’y aura que les coûts engagés qui sont restitués sans aucune marge. Et avec un accord avec les bailleurs, il sera défini les critères d’assistance d’une société leader et d’une société qui a des performances à améliorer.
De l’avis de Mamadou Dia, nombre de défis interpellent les professionnels de l’eau en Afrique en matière d’assainissement. Comment permettre aux populations de vivre dans un cadre de vie assaini, d’avoir le bien-être parce que, tout simplement, elles vivent dans des conditions d’hygiène et de propreté requises ? Tel est, de son point de vue, entre autres, défis à relever. ‘On ne peut pas être en bonne santé si on a un système d’assainissement qui est défectueux’, rappellera-t-il. Le Dg de la Sde est d’avis qu’il urge d’améliorer le service et les performances en matière d’assainissement, de permettre à toutes les populations d’accéder au réseau d’évacuation, qu’il soit collectif, semi-collectif ou individuel. Cela constitue, à son avis, un élément très important. Le directeur général de la Sde de renchérir qu’’il faut qu’en 2015, en milieu urbain, le Sénégal puisse atteindre 100 %, c’est, d’ailleurs, l’objectif dans d’autres pays’. Car en matière d’assainissement, selon lui, il y a encore beaucoup de retard pour atteindre les Objectifs du millénaire du développement (Omd).
L’atelier de Dakar s’inscrit dans la continuité des activités de Wop Africa (Partenariat des opérateurs d’eau). Cette organisation est née en 2006, à Naïrobi. En avril 2007, a eu lieu une importante réunion de lancement à Jo Bourg et, depuis, les partenaires travaillent d’arrache pied pour mettre en place une gouvernance du Wop Africa. C’est ainsi qu’un atelier du même genre que celui organisé à Dakar, s’est tenu à Kampala, au mois de juin 2008. Deux autres vont se tenir respectivement à Dakar et Masero. Mais Wop Africa a été, officiellement, lancé le 25 février 2008 à Cotonou lors du congrès de l’association africaine de l’eau.
A Dakar dont le thème de l’atelier est : ‘Identification des domaines pertinents de partenariat’, les participants vont présenter les résultats de l’exercice d’auto-évaluation des sociétés d’eau. Les données recueillies permettent de déterminer les meilleurs domaines de partenariat qui serviront de base au programme du Wop Africa. Lequel renforcera les capacités des sociétés d’eau et d’assainissement d’Afrique pour atteindre les Omd.
Wal Fadjri