La maîtrise de l’agriculture sénégalaise se trouve dans une approche stratégique globale qui renforce les cultures sous pluie, tout en ouvrant des possibilités de faire de l’irrigation en toute saison. Selon les experts du milieu, le Sénégal présente des atouts non négligeables en ressources hydriques et a ainsi une belle carte à jouer.
La récurrence des années de sécheresse qui ont ébranlé le monde rural dernièrement a eu pour conséquence une faible productivité agricole. Ce phénomène s’est ajouté à la paupérisation des populations en milieu rural et à un exode massif des jeunes agriculteurs. Cette situation explique sans doute, souligne-t-on, le faible revenu par tête d’habitant de 509 dollars enregistré par le Sénégal en 2007. Un niveau de revenu difficilement acceptable au regard du potentiel en terre et en eau relativement abondant. Et d’après les experts dans ce domaine qui prenaient part au séminaire sur l’eau et l’agriculture dans le développement économique du Sénégal organisé par l’Agence du plan de retour vers l’agriculture (Reva), ces ressources hydriques, avec un potentiel d’eau renouvelable de 35 milliards de mètres cubes dont 31 milliards en eau de surface et 4 autres milliards au niveau des nappes, ne sont actuellement mobilisées qu’à hauteur de 5,5 %.
Dès lors, renseignent les participants à cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de la Pisciculture, il serait paradoxal de circonscrire le développement du secteur de l’agriculture dans la voie exclusive des cultures pluviales. Pour Massata Niang, le Sénégal se voit obligé de recourir à d’autres systèmes alternatifs comme le goutte-à-goutte pour assurer une production tout au long de l’année.
Des échanges de cette rencontre de trois jours, il ressort que la solution de l’agriculture se trouve dans une approche stratégique globale. Une approche qui renforcerait les cultures sous pluie, tout en ouvrant des possibilités de faire de l’irrigation en toute saison. Et selon ces sommités, le Sénégal présente des atouts non négligeables eu égard à la présence de 80 % de la superficie du pays dans des isohyètes supérieures au seuil de 500 mm communément jugé favorable pour l’agriculture pluviale. Mais aussi, selon eux, l’importance des ressources en eaux renouvelables à travers les nappes souterraines, les eaux de ruissellement et les apports des bassins fluviaux sont de nature à promouvoir l’irrigation sous nos cieux.
Dès lors, le directeur général de l’Agence du plan Reva, s’est réjoui de la présence d’experts de renom à l’image de l’Espagnol Francisco Amarillo, du précurseur de la technologie du goutte-à-goutte, du professeur israélien Dov Pasternak et de l’expert français Jean François Amen. Il soutient que ce séminaire trouve sa pertinence au regard du rôle de l’agriculture irriguée pour la création d’emplois et la satisfaction des besoins alimentaires. Ce qui permet au secteur de jouer le rôle moteur dans la Stratégie de croissance accélérée (Sca) et de la politique sectorielle de développement agro-sylvo-pastoral et de la sécurité alimentaire.
Ibrahima DIAW
Wal Fadjri
La récurrence des années de sécheresse qui ont ébranlé le monde rural dernièrement a eu pour conséquence une faible productivité agricole. Ce phénomène s’est ajouté à la paupérisation des populations en milieu rural et à un exode massif des jeunes agriculteurs. Cette situation explique sans doute, souligne-t-on, le faible revenu par tête d’habitant de 509 dollars enregistré par le Sénégal en 2007. Un niveau de revenu difficilement acceptable au regard du potentiel en terre et en eau relativement abondant. Et d’après les experts dans ce domaine qui prenaient part au séminaire sur l’eau et l’agriculture dans le développement économique du Sénégal organisé par l’Agence du plan de retour vers l’agriculture (Reva), ces ressources hydriques, avec un potentiel d’eau renouvelable de 35 milliards de mètres cubes dont 31 milliards en eau de surface et 4 autres milliards au niveau des nappes, ne sont actuellement mobilisées qu’à hauteur de 5,5 %.
Dès lors, renseignent les participants à cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de la Pisciculture, il serait paradoxal de circonscrire le développement du secteur de l’agriculture dans la voie exclusive des cultures pluviales. Pour Massata Niang, le Sénégal se voit obligé de recourir à d’autres systèmes alternatifs comme le goutte-à-goutte pour assurer une production tout au long de l’année.
Des échanges de cette rencontre de trois jours, il ressort que la solution de l’agriculture se trouve dans une approche stratégique globale. Une approche qui renforcerait les cultures sous pluie, tout en ouvrant des possibilités de faire de l’irrigation en toute saison. Et selon ces sommités, le Sénégal présente des atouts non négligeables eu égard à la présence de 80 % de la superficie du pays dans des isohyètes supérieures au seuil de 500 mm communément jugé favorable pour l’agriculture pluviale. Mais aussi, selon eux, l’importance des ressources en eaux renouvelables à travers les nappes souterraines, les eaux de ruissellement et les apports des bassins fluviaux sont de nature à promouvoir l’irrigation sous nos cieux.
Dès lors, le directeur général de l’Agence du plan Reva, s’est réjoui de la présence d’experts de renom à l’image de l’Espagnol Francisco Amarillo, du précurseur de la technologie du goutte-à-goutte, du professeur israélien Dov Pasternak et de l’expert français Jean François Amen. Il soutient que ce séminaire trouve sa pertinence au regard du rôle de l’agriculture irriguée pour la création d’emplois et la satisfaction des besoins alimentaires. Ce qui permet au secteur de jouer le rôle moteur dans la Stratégie de croissance accélérée (Sca) et de la politique sectorielle de développement agro-sylvo-pastoral et de la sécurité alimentaire.
Ibrahima DIAW
Wal Fadjri