Depuis l’accession du Sénégal à l’indépendance à nos jours, l’autosuffisance alimentaire y reste un vœux pieux. Chaque année, le pays accuse un déficit vivrier abyssal. Pour faire vivre les 10 millions de Sénégalais, les opérateurs économiques privés auxquels l’Etat a dévolu ce rôle, sont obligés d’importer à coups de milliards du riz, du lait, du maïs, de l’oignon, de la pomme de terre, du sucre, de l’huile et les autres denrées alimentaires de consommation courante. Ce qui fait que la balance commerciale est toujours déficitaire. Aux yeux de nombre d’observateurs, cet état de fait ne peut pas durer indéfiniment. Car la souveraineté alimentaire du Sénégal en prend un sacré coup. Le moment est venu pour son agriculture de produire pour ‘consommer’, ‘conserver’ et ‘commercialiser’.
Pour ce faire, Florie Mino, une Française responsable du Réseau de diffusion de documents pour le développement (R3d) spécialisé dans le renforcement des capacités des ruraux, soutient que le Sénégal, pour se développer, ‘doit prendre conscience qu’il faut investir dans l’agriculture en donnant aux ruraux les moyens de rester dans leurs villages’. En plus de cela, elle est d’avis que les autorités sénégalaises doivent faire la ‘promotion du consommer local’. ‘Ce n’est pas possible de se développer quand tout ce que l’on consomme vient de l’extérieur. Les gens doivent rompre avec cette habitude et consommer les produits cultivés ici. C’est mieux que tous les milliards de l’aide au développement. Car cela permettra de soutenir les cultivateurs locaux et ils seront plus motivés’, croit-elle savoir. Mieux, selon elle, la ‘politique du consommer local’ doit être élargie à l’habillement et à tous les autres domaines de la vie.
Wal Fadjri
Pour ce faire, Florie Mino, une Française responsable du Réseau de diffusion de documents pour le développement (R3d) spécialisé dans le renforcement des capacités des ruraux, soutient que le Sénégal, pour se développer, ‘doit prendre conscience qu’il faut investir dans l’agriculture en donnant aux ruraux les moyens de rester dans leurs villages’. En plus de cela, elle est d’avis que les autorités sénégalaises doivent faire la ‘promotion du consommer local’. ‘Ce n’est pas possible de se développer quand tout ce que l’on consomme vient de l’extérieur. Les gens doivent rompre avec cette habitude et consommer les produits cultivés ici. C’est mieux que tous les milliards de l’aide au développement. Car cela permettra de soutenir les cultivateurs locaux et ils seront plus motivés’, croit-elle savoir. Mieux, selon elle, la ‘politique du consommer local’ doit être élargie à l’habillement et à tous les autres domaines de la vie.
Wal Fadjri