Pour rendre possible un développement durable de la société, il est nécessaire d'appréhender la complexité des relations existantes entre le local et le global, et donc, dans l'état actuel de la société, de promouvoir une approche locale du développement trop longtemps négligée. Les TIC si fortement connotées de globalité peuvent paradoxalement être un des outils permettant cette évolution.
La notion de développement local peut être définie comme étant la prise en compte, dans un projet de développement infra régional, de l'ensemble des dimensions économiques, sociales, environnementales et de leurs interactions sur ce territoire. Un projet de développement local implique donc la participation des différents acteurs économiques, institutionnels, sociaux et des citoyens.
Les acteurs du développement local sont confrontés au cloisonnement existant entre ces champs, à l'absence de communication et à la passivité des acteurs concernés. Ce constat reflète notamment la rupture des liens sociaux et l'expression d'un individualisme poussé à ses extrêmes. En réaction, des tendances communautaires se font jour qui loin de promouvoir une citoyenneté active, s'engagent dans un sectarisme et une intolérance dangereuse à long terme.
L'enjeu est donc de renouer des liens de solidarité, favoriser la diversité et catalyser les potentialités de chacun , d'engager des démarches actives de participation et de responsabilisation des citoyens, de renouer le développement avec son territoire, son histoire, sa culture tout en l'ouvrant vers l'extérieur. La mise en œuvre de telles démarches requiert la capitalisation des expériences locales de développement comme des connaissances et le rassemblement des énergies éparses. Leur succès dépend en outre du partage et de la mise à disposition de ce savoir. Nous pouvons gager que de ce travail de nouvelles idées politiques émergeront.
Quel peut être le rôle des TIC face à cet enjeu ? Pour certains, les TIC tendent à escamoter espace et territoire. Elles semblent faire la part belle à l'individualisme à outrance et aux communautarismes divers. Mais les TIC sont aussi un outil de capitalisation de l'information, de communication et de mise en réseau pouvant être mis au service des acteurs locaux du développement.
S'il est vrai que l'apparition des TIC peut transformer les rapports à la communauté territoriale et les rapports entre les acteurs au sein de la collectivité , elle peut tout autant devenir une force de renouveau de la citoyenneté. En effet, les TIC font naître une aspiration de la société à un débat citoyen et incitent par leur construction en réseau et leur interactivité à un croisement des compétences .
Les enjeux sont donc géographiques : désenclaver les territoires isolés. Ils sont sociaux et économiques : démocratiser l'accès et l'utilisation des TIC (un développement élitiste des TIC renforcerait les exclusions).
Au niveau local, les TIC peuvent offrir aux initiatives locales de se fédérer, d'être promues et transférées vers d'autres territoires. Elles offrent au citoyen les moyens de se former, de s'informer et de prendre part activement au développement et aux échanges d'expériences. Elles offrent aux collectivités locales un moyen de se désenclaver à travers les contacts nationaux et internationaux qu'elles facilitent. Elles permettent enfin aux nouveaux modes d'organisation qui s'inventent dans ces espaces locaux d'être connus et reproduits.
Les TIC ne sont cependant qu'un outil qu'il serait dangereux de surestimer. Leur développement et leur appropriation citoyenne ne peut se faire sans une active volonté politique locale et nationale. L'utilisation de ces nouvelles technologies doit se greffer sur une dynamique sociale et économique favorable et constituer un moyen de compléter et d'optimiser des initiatives émergentes.
Le politique a donc une importante responsabilité, au niveau national en mettant en place les infrastructures nécessaires à un développement équitable des TIC sur le territoire. Il doit aussi s'efforcer de proposer des moyens d'accompagner les expériences locales, de les démultiplier et de les évaluer. Au niveau local, le politique doit renforcer son rôle de catalyseur, d'éducateur, de médiateur et d'accoucheur (maïeutique) afin de proposer à chacun d'être sensibilisé, d'être formé et de s'approprier ce nouvel outil. Il doit enfin offrir des espaces de participation directe et interactive avec le citoyen.
L'utilisation des TIC pour le développement d'initiatives locales constitue un véritable défi puisqu'elle implique tous les domaines du développement et ce, aux niveaux local et global. Les TIC représentent un moyen de mieux appréhender la complexité des interactions existantes entre ces différents niveaux. Enfin, elles sont sans doute un élément susceptible de mener au développement durable pour lequel Pierre Calame affirme qu'il nous faut simultanément penser et agir localement et globalement .
La notion de développement local peut être définie comme étant la prise en compte, dans un projet de développement infra régional, de l'ensemble des dimensions économiques, sociales, environnementales et de leurs interactions sur ce territoire. Un projet de développement local implique donc la participation des différents acteurs économiques, institutionnels, sociaux et des citoyens.
Les acteurs du développement local sont confrontés au cloisonnement existant entre ces champs, à l'absence de communication et à la passivité des acteurs concernés. Ce constat reflète notamment la rupture des liens sociaux et l'expression d'un individualisme poussé à ses extrêmes. En réaction, des tendances communautaires se font jour qui loin de promouvoir une citoyenneté active, s'engagent dans un sectarisme et une intolérance dangereuse à long terme.
L'enjeu est donc de renouer des liens de solidarité, favoriser la diversité et catalyser les potentialités de chacun , d'engager des démarches actives de participation et de responsabilisation des citoyens, de renouer le développement avec son territoire, son histoire, sa culture tout en l'ouvrant vers l'extérieur. La mise en œuvre de telles démarches requiert la capitalisation des expériences locales de développement comme des connaissances et le rassemblement des énergies éparses. Leur succès dépend en outre du partage et de la mise à disposition de ce savoir. Nous pouvons gager que de ce travail de nouvelles idées politiques émergeront.
Quel peut être le rôle des TIC face à cet enjeu ? Pour certains, les TIC tendent à escamoter espace et territoire. Elles semblent faire la part belle à l'individualisme à outrance et aux communautarismes divers. Mais les TIC sont aussi un outil de capitalisation de l'information, de communication et de mise en réseau pouvant être mis au service des acteurs locaux du développement.
S'il est vrai que l'apparition des TIC peut transformer les rapports à la communauté territoriale et les rapports entre les acteurs au sein de la collectivité , elle peut tout autant devenir une force de renouveau de la citoyenneté. En effet, les TIC font naître une aspiration de la société à un débat citoyen et incitent par leur construction en réseau et leur interactivité à un croisement des compétences .
Les enjeux sont donc géographiques : désenclaver les territoires isolés. Ils sont sociaux et économiques : démocratiser l'accès et l'utilisation des TIC (un développement élitiste des TIC renforcerait les exclusions).
Au niveau local, les TIC peuvent offrir aux initiatives locales de se fédérer, d'être promues et transférées vers d'autres territoires. Elles offrent au citoyen les moyens de se former, de s'informer et de prendre part activement au développement et aux échanges d'expériences. Elles offrent aux collectivités locales un moyen de se désenclaver à travers les contacts nationaux et internationaux qu'elles facilitent. Elles permettent enfin aux nouveaux modes d'organisation qui s'inventent dans ces espaces locaux d'être connus et reproduits.
Les TIC ne sont cependant qu'un outil qu'il serait dangereux de surestimer. Leur développement et leur appropriation citoyenne ne peut se faire sans une active volonté politique locale et nationale. L'utilisation de ces nouvelles technologies doit se greffer sur une dynamique sociale et économique favorable et constituer un moyen de compléter et d'optimiser des initiatives émergentes.
Le politique a donc une importante responsabilité, au niveau national en mettant en place les infrastructures nécessaires à un développement équitable des TIC sur le territoire. Il doit aussi s'efforcer de proposer des moyens d'accompagner les expériences locales, de les démultiplier et de les évaluer. Au niveau local, le politique doit renforcer son rôle de catalyseur, d'éducateur, de médiateur et d'accoucheur (maïeutique) afin de proposer à chacun d'être sensibilisé, d'être formé et de s'approprier ce nouvel outil. Il doit enfin offrir des espaces de participation directe et interactive avec le citoyen.
L'utilisation des TIC pour le développement d'initiatives locales constitue un véritable défi puisqu'elle implique tous les domaines du développement et ce, aux niveaux local et global. Les TIC représentent un moyen de mieux appréhender la complexité des interactions existantes entre ces différents niveaux. Enfin, elles sont sans doute un élément susceptible de mener au développement durable pour lequel Pierre Calame affirme qu'il nous faut simultanément penser et agir localement et globalement .